15 mars 2006

La majorité l'a décidé

Ce blog va être mis en sommeil.

Son petit frère (comme quoi il faut toujours s'en méfier) continue toujours et encore.
Aussi, pour suivre la suite des aventures de la vie de tto, mettez à jour vos favoris et rendez-vous à l'adresse suivante :
http://uneviedetto.canalblog.com


Courant avril 2006, ce blog-ci sera reconerti et proposera un nouveau contenu avec plein de nouvelles choses. En attendant, il sera mis en hibernation.
Je sais, c'est injuste mais la vie est injuste vous savez ...

09 mars 2006

1h14 ...

... pour faire 3 kilomètres hier soir !!!

Inutile de vous dire que j'étais dans un état proche du serial killer au sortir de cet embouteillage de m... qui m'a fait ch... et a fait en sorte que je mette 1h45 pour rentrer chez moi (alors qu'un simple 35 mn est d'ordinaire bien plus agréable).

Pourquoi me direz-vous ? Et bien, il a fallu que j'attende près d'une heure pour me rendre compte que les causes étaient multiples :
- les gens sont vraiment trop cons et ne savent décidément pas conduire quand il ne fait pas sec. Hier soir, c'était pas grand chose, une petite bruinasse fait qu'un gros naze s'est cru obligé de se mettre au milieu entre deux files ... histoire de bloquer tout le monde, d'autres ne voyaient plus les feux et avaient décidé subitement de passer de la file la plus à droite à la file la plus à gauche, etc ...
- un accès à l'A14 était fermé ... pourquoi, je n'en sais rien, mais c'était fermé. Alors évidemment, quand on bouscule quelques petites habitudes de crétins qui n'ont pas la présence d'esprit de se dire qu'ils vont peut-être devoir passer par un autre chemin, je ne vous raconte pas la panique. Comptez qu'en dépit de l'information de la fermeture donnée assez en amont, des mongos continuaient tout de même à vouloir emprunter la voie fermée. Évidemment, c'était fermé pour les autres mais pas pour eux ! Les gens sont décidément trop cons !
- les attardé(e)s de rigueur qui s'occupent plus de ce qui se passe dans leur voiture que ce qui se passe autour de celle-ci (spéciale dédicace au petit branleur qui a cherché un CD pendant 10 minutes et a donc laissé passer plein de voitures des autres files puisqu'il n'avançait pas), les taches qui se croient dans un salon de thé et donc discutent plus qu'ils n'avancent alors qu'ils auraient pu, etc ...

Je salue également la golf noire TDI immatriculée en 91 (une erreur certainement) qui, une fois que le trafic eut recouvré un peu de fluidité, s'est mise à conduire n'importe comment et à jouer au slalom. Je me suis dit que j'allais me le faire et dans les grandes largeurs mais, passés les appels de phare et l'intimidation par réduction de distance desécurité entre mon véhicule et son tas de boue, je me suis dit qu'un connard pareil était capable de freiner bêtement et que la totomobile pourrait en être altérée ce d'autant que la chaussée était mouillée.
Bonne journéeBonjour

08 mars 2006

Mon humble contribution

En ce 8 mars décrêté "Journée de la femme" (!!!) qui doit-on le rappeler est à l'origine une invention communiste pour inciter lesdites femmes à aller travailler dans les champs (voila qui devrait faire réflechir les navrantes féministes aboyeuses soucieuses de se targuer de ce genre de célébrations qui n'en sont décidément pas), voici donc mon humble contribution et/ou hommage :

Qu'ont en commun les gilets pare-balle, les escaliers de secours, les essuie-glaces, les imprimantes laser ?
Tous ont été inventés par des femmes.

Il vous en prie !

07 mars 2006

Nos amis américains sont formidables

Ici en Europe, on se gausse souvent de la nullité réelle ou supposée des Américains en matière de connaissances du monde et de culture générale. Une enquête réalisée par le magazine « National Geographic » semble bien conforter cette idée reçue.

Elle a été menée auprès d'étudiants (des personnes a priori plus cultivées que la moyenne) de 18 à 24 ans.

Si vous mettez ces étudiants en présence d'une carte du monde vierge :11 % d'entre ne savent pas dire où se trouve leur propre pays.29 % ne savent pas situer l'Océan Pacifique.58 % ne savent pas où se trouve le Japon, 65% où se trouve la France, 69% où se trouve la Grande-Bretagne et plus de 86 % sont incapables de situer des pays comme Israël, l'Irak ou l'Iran, dont on leur rebat pourtant les oreilles depuis des années dans les medias.

Cerise sur le gâteau : pas loin de 33 % sont convaincus que les Etats-Unis comptent « entre un et deux milliards d'habitants ! »

Source : National Geographic Today. 20 novembre 2002

Connivences et tartufferies

La France est vraiment un pays singulier. Elle se targue d’avoir été la terre maternelle de l’esprit des lois et des droits universels de l’homme (la femme viendra plus tard) et pourtant elle manie, non sans un abracadabrant équilibre désespéré, le paradoxe au point de tolérer que des journalistes qu’elle sacralise se comportent en faire-valoir ou hommes-sandwichs de potentats républicains à destinées plus ou moins variables.

L’affaire SARKOZY / ELKABBACH est une nouvelle séquelle de l’incestueuse relation qui unit depuis plus d’un demi-siècle le monde de la communication et le pouvoir politique.

Que n’a-t-on glosé sur les textes du 20 heures relus par Alain PEYREFFITE, Ministre de l’Information du Général De Gaulle ? Que n’a-t-on raillé les autorités administratives chargées de veiller au pluralisme des média alors que leurs membres sont nommés par les principales autorités de l’état ? Que n’a-t-on écrit sur les lessives accompagnant chaque changement de locataire du palais républicain de la rue Saint Honoré ?

Aujourd’hui, le Président du parti parlementaire majoritaire qui cumule également les fonctions de Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur et qui s’est ouvertement déclaré candidat à la magistrature suprême du pays explique le plus naturellement du monde qu’il est presque normal que les directeurs de rédaction et responsables d’antenne l’interrogent sur les profils des journalistes qu’ils dépêcheraient pour suivre l’activité dudit personnage dans les semaines et mois à venir dont on sait qu’ils seront écrasants de sens et déterminants pour l’avenir. Alors, on retrouve cette vieille antienne de la connivence entre politiques et journalistes et l’on semble s’étonner, tomber des nues, découvrir le problème comme s’il s’agissait d’un continent nouveau.

La saugrenuité du débat réside aussi dans le fait que Nicolas SARKOZY n’est pas le seul à user d’un tel système. Qui pourra prétendre que les caciques du Parti Socialiste n’adoptent pas les mêmes autoroutes relationnelles pour trouver l’écho médiatique qu’ils espèrent ? Comment feindre l’étonnement à l’idée d’imaginer que les responsables des partis politiques institutionnels parlementaires ou non s’autorisent à manier ces gentils journalistes qui, par excès de révérences, mutent subitement en valets ?

La faute est-elle donc du côté des politiques qui abuseraient de leur pouvoir actuel et/ou futur pour tenir sous emprise d’ambitieux journalistes ? Le manichéisme confortable matiné de simplisme et de naïveté est bien trop éloigné de la réalité pour qu’il puisse satisfaire celui ou celle qui s’attachera à démêler les fils d’un tel imbroglio.

En effet, les journalistes comme les médecins ou les avocats ont notamment ceci de particulier qu’ils se doivent d’exercer leur art en considération de règles professionnelles garantissant le bon accomplissement de leur tâche. Ce " code " de bonne conduite, ce serment plus ou moins implicite selon le cas n’est pas autre chose que ce que l’on définit comme la déontologie. En matière de journalisme, la déontologie exige que le professionnel dont s’agit ne mette pas son talent au service d’un corrupteur ou sous l’emprise d’une autorité dont il aurait convenu qu’il faille rapporter tels ou tels actes pouvant ne pas lui convenir.

Mais comment concilier de si présentables règles déontologiques avec le fonctionnement actuel et français des chaînes de télévisions, des réseaux radiophoniques nationaux ou locaux, ou d’organes de presse ? Faut-il rappeler que l’Etat, et par conséquent le gouvernement, dispose du pouvoir de nommer le président de la télévision publique regardée encore par 2 téléspectateurs sur 5 tous les jours ? Faut-il souligner que les grands groupes privés de communications d’aujourd’hui ont tous un actionnaire majoritaire qui est en affaires avec l’Etat ?

Faut-il être crédule pour ne pas penser que les responsables politiques en place n’useraient pas de leur pouvoir réglementaire sur l’industrie médiatique pour asseoir certains comportements ou parvenir à une lecture plus conciliante de ses actes ?

En l’espèce, il convient de rappeler que Jean-Pierre ELKABBACH est un journaliste reconnu de la profession à laquelle il appartient. Il a cumulé différents emplois au gré de sa carrière longue de plusieurs dizaines d’années sans lui faire offense en disant cela. Il fut présentateur de journaux radio, directeur de l’information d’Antenne 2, commentateur du couronnement de Jean-Bedel BOKASSA, présentateur du 8h/9h sur Europe 1 après la victoire de François MITTERRAND, Directeur des programmes d’Europe 1 en 1988, Super Président de France Télévision en 1993 poste qu’il quittera prématurément en 1995 après le scandale des animateurs producteurs, Président de la chaîne publique parlementaire PUBLIC SENAT et aujourd’hui Président d’Europe 1. Un tel parcours qui l’aura vu successivement être l’incarnation du giscardisme à la télévision, le confesseur de François MITTERRAND ou l’un des balladuriens les plus fervents est très emblématique du journalisme politique " à la française ". Il rejoint entre autres et avec des nuances Serge JULY, Christine OCKRENT, Claire CHAZAL, Robert NAMIAS, Etienne MOUGEOTTE, Albert DU ROY et naturellement Alain DUHAMEL.

De telles sommités de l’exercice côtoient depuis des dizaines et des dizaines d’années un personnel politique qui a la caractéristique de ne pas se renouveler en profondeur. Inévitablement, on retombe sur les mêmes et avec les fabuleuses archives de l’INA, on s’étonnera de voir qu’Alain DUHAMEL s’entretenait déjà avec Jacques CHIRAC en 1972 !

Certains dépositaires de mandats électoraux ont même été jusqu’à devenir les ministres de tutelle des journalistes chargés de les passer à la question (en tout bien tout honneur). Songez que nous eûmes, comme ministres de la Communication, Jack LANG ou Nicolas SARKOZY.

Dans un tel contexte où la consanguinité n’est plus qu’un doux euphémisme, en quoi le fait que le Président d’Europe 1, Jean-Pierre ELKABBACH (par ailleurs salarié du Sénat au titre de son poste de Président de la Chaîne PUBLIC SENAT), demande au Président du parti majoritaire de droite vers qui irait sa préférence pour suivre, pour le compte d’Europe 1 (écoutée tous les jours par plus de 5 millions d’auditeurs), la future campagne présidentielle du parti (probablement celle du susnommé) est-il choquant ?

La réponse n’est pas forcément dans la notion de pluralisme mais plus dans celle de l’objectivité voire de la liberté de conscience des journalistes.

En effet, l’idée même de poser la question clientéliste " Qui voyez-vous pour vous suivre … " révèle de trop soupçonneux compromis à l’objectivité ainsi qu’à la liberté de conscience. Or, on estampille depuis de trop nombreuses années les radios et télévisions françaises comme étant non-partisanes et donc objectives. Un tel écueil ne concerne curieusement pas la presse écrite dont on admet communément qu’elle puisse être l’incarnation d’un courant de pensée tel " LE FIGARO " qui penche à droite, " LIBERATION " qui s’adresse à une gauche caviar à tendances bo-bo, " L’HUMANITE " qui reste l’organe officiel du Parti Communiste Français ou encore " MINUTE " qui satisfait un lectorat réactionnaire voire extrémiste. Toutefois, les prises de position de Serge DASSAULT, Vendeur d’Armes et Député UMP, lorsqu’il a racheté " LE FIGARO " ont ému : il voulait que son journal proposa ce qu’il voulait lire … traduisez ce qu’il pense.

Cela étant, et si les choses sont plus claires dans l’écrit, que n’en est-il pas de même pour le parlé et le télévisé ! ! Les exemples d’orientation partisanes de certains média sont légion. Il n’est besoin de citer que TF1 et le balladurisme ou encore France-Inter et le OUI pour la Constitution Européenne de 2005. Sur le dernier exemple comme pour le traitement réservé aux thèses sécuritaires incarnées par Nicolas SARKOZY, les éditorialistes politiques toutes chaînes confondues ainsi que les journalistes de services politiques de grandes stations se sont tous fourvoyés dans une dérive consistant, finalement, à devenir les fers de lance de leurs propres convictions (au mieux) ou de celles d’un microcosme très parisianniste avide de cocktails qui a su jouer les rouleaux compresseurs (au pire) en annihilant l’objectivité nécessaire que le public citoyen attendait certainement trop aveuglément.

Le cordon ombilical n’est pas coupé, ne l’a jamais été e ne le sera jamais tant que TF1 aura pour actionnaire majoritaire une société de travaux public qui a pour obsession de faire signer des lucratifs contrats publics et donc de plaire aux ministres ou aux élus qui signeront de si jolis protocoles. Il en est de même pour Europe 1 avec son actionnaire qui espère vendre énormément d’avions, pour " LE MONDE " dont le livre de Pierre PEAN a tenté de démontrer qu’il était devenu, sous la houlette de sa direction d’alors, un journal à charge contre certains ambitieux sans que le respect de la justesse de l’information ait tout le temps été respectée.

La limite est là : de tels errements dont on peine à apprécier lequel est la conséquence de l’autre amènent irrémédiablement vers la désinformation qui elle-même s’organise en système cohérent, la propagande.

Il y a donc là un danger pour la démocratie et la liberté d’expression si la ou les incarnations de cette pensée dominante devait avoir les moyens de prendre le contrôle des vecteurs d’opinion que sont les média français.

Si l’affaire SARKOZY / ELKABBACH n’est que la pointe émergée de l’iceberg, elle a au moins le mérite de mettre en évidence les limites d’un tel environnement qui ne dispose, au final, d’aucun contre-pouvoirs efficace sinon celui de la responsabilité des décideurs et directeurs de chaînes assaillis par les demandes et aspirations des conseillers en communication de nos chers élus qui, par amnésie navrante, privilégient toujours la forme au fond et oublient les retentissantes bévues de ceux qui ont cru ces professionnels de l’image comme des mages dotés de pouvoirs immanents pour combler les abysses résultant de l’absence de choix politiques courageux et personnels.

Candides, continuez de sommeiller, on s’occupe de vous faire voter dans le bon sens.

Pour les autres, régalez-vous : le barnum électoral à caractère présidentiel vient d’ouvrir avec ses improbables et inimitables tartufferies. Mais de grâce, ne feignez pas l’indignation : cela a toujours été.

Je vous concèderai juste que cela s’envenime.

06 mars 2006

Co-incidences ou coincidences ?

Au sujet des assassinats des Présidents Lincoln et Kennedy, nombreux sont les rapprochements que certains qualifieront de troublants. En voici une liste plus ou moins intéressante que je soumets à votre sagacité légendaire :
- Kennedy et Lincoln sont les deux présidents américains qui sont morts assassinés.
- Abraham Lincoln fut élu au Congrès en 1846.John F. Kennedy fut élu au Congrès en 1946.
- Abraham Lincoln fut élu Président en 1860.John F. Kennedy fut élu Président en 1960.
- Les noms de Lincoln et de Kennedy contiennent chacun 7 lettres.
- Les deux présidents luttaient pour les droits civils.
- Leurs deux épouses ont perdu des enfants alors qu'elles vivaient à la Maison Blanche.
- Les deux présidents furent assassinés un vendredi.
- Les deux présidents furent touchés à la tête.
- La secrétaire de Lincoln s'appelait Kennedy.La secrétaire de Kennedy s'appelait Lincoln.
- Les deux présidents furent assassinés par un sudiste.
- A ces deux présidents succédèrent deux sudistes.
- Les deux successeurs s'appelaient tous les deux Johnson.
- Andrew Johnson, qui succéda à Lincoln, était né en 1808.Lyndon Johnson, qui succéda à Kennedy, était né en 1908.
- John Wilkes Booth, qui assassina Lincoln, était né en 1839.Lee Harvey Oswald, qui assassina Kennedy, était né en 1939.
- Les deux assassins sont connus par leurs trois noms.
- Les noms des 2 assassins comportent chacun 15 lettres.
- Lincoln fut tué dans un théâtre appelé « Kennedy. »Kennedy fut tué dans une voiture de marque « Lincoln. »
- Booth s'échappa d'un théâtre et fut retrouvé dans un entrepôt.Oswald s'échappa d'un entrepôt et fut retrouvé dans un théâtre.
- Booth et Oswald furent assassiné avant leur procès.

Aux lecteurs de ce blog

Le sondage en temps réel va bientôt prendre fin ...
Il apparait, sauf renversement de tendance, que le blog choisi par tout le monde soit le clone de celui que vous lisez actuellement.
Dès lors, il est très fortement envisagé que celui sur lequel vous vous êtes connectés soit mis en veilleuse avant d'autres projets.
Dans 9 jours, la décision aura été prise.

Pour ceux qui l'oignoreraient encore, l'autre blog de messages au monde est :
http://uneviedetto.canalblog.com

Still vivant !

Oui, je sais, les derniers messages ne laissaient augurer rien de bon. Les augures sont fidèles à leur réputation.

Pour autant, je ne vais pas me laisser abattre par autant de grains de sable (qui, à force, ont tendance à s'apparenter à une dune tout de même) et donc je reviens toujours et encore.

Pour les chanceux(ses) que je n'aurai pas croisé(e)s, la semaine dernière fut hard de chez hard :
- un nouveau problème toutes les deux heures
- un Bordeaux Express assorti en super track bonus de 7 heures de TGV dans la journée considérée
- un PC qui a du vague à l'âme
- etc.

Samedi soir, j'ai vu une tata (non, pas une tapette ... désolé !) que je n'avais pas vu depuis quelques temps. Je persiste tout de même à penser que j'ai bien fait d'insister pour que le dessert change (nous passâmes de "Pommes au four" à "Tarte aux Pommes à l'alsacienne).

Pour ceux qui s'y intéresseraient encore, je précise que c'est bientôt prêt.

Bonne semaine,
Bonne journée,
Bonjour.

01 mars 2006

Je confirme

Plus du tout, du tout !