Dans le concert d'éloges et d'anecdotes embuées qui déferlent depuis hier après-midi pour témoigner de l'émotion suscitée par le décès de Jean-Paul Belmondo, je ne veux pas en rajouter mais une chose m'a marquée : l'impact que l'homme avait sur la culture populaire nationale.
Au delà des carricatures faciles et réductrices, les fêlures et aspérités d'une personnalité trop tout-feu tout-flamme pour ne rien avoir à dissimuler me sont remontées et c'est l'évidente complexité d'un homme qui a ressurgi.
Au surplus et depuis que je vois défiler les hommages et autres, une chose semble évidente : l'incroyable charme et l'irrépressible insouciance de l'homme que rien ne semblait pouvoir arrêter. Non, je ne suis pas particulièrement adepte des films à cascades tic-toc badaboum des années 80 mais en revoyant des extraits de "Pierrot le fou", "About de souffle" ou même "Léon Morin, prêtre", l'attractivité du jeune homme d'alors est flagrante. Bien foutu mais avec une tête qui dénote des lignes académiques, il y a surtout ce regard qui fait tout. Ce regard, c'est une arme atomique dont on comprend que nombre de femmes ait succombé. Oui, en regardant hier soir les archives diffusées comme un torrent, une chose était évidente : il avait un charme magnifique, même lorsqu'il y avait parfois un peu de lourdeur.
De plus et c'est une denrée si rare désormais, Jean-Paul Belmondo était populaire ... dans tout ce que cela a de plus noble et qui justifiera peut-être qu'un hommage d'envergure lui soit rendu. Parce que c'est la France d'une certaine époque qui vient de partir, le témoignage d'une époque où les choses n'étaient pas tout à fait celles quelles sont aujourd'hui. C'est peut-être cette nostalgie là aussi qui provoque autant d'émois.
Tto, qui sent bien qu'une page s'est tournée
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