
Au prix du kilo, c'est cher payé mais, pourtant, on dit d'une personne qui agit bêtement qu'elle est une truffe. Les paradoxes que veux-tu ...
Dimanche midi, en quête de terreau méditerranéen pour rempoter le fameux yucca, nous voilà partis dans une jardinerie. Et quoi de mieux que d'aller se jeter dans la gueule du loup : une jardinerie dans le XXIème arrondissement de Paris : Boulogne Billancourt. Oui, je sais ...
Boulogne Billancourt, c'est vraiment un arrondissement parisien à part entière : les connasses ne manquent pas, les gens circulent n'importe comment à l'instar de la capitale, la règle est de stationner vraiment où tu veux [même en troisième file, ça ne dérange personne visiblement] et surtout, les gens s'imaginent n'avoir de vassal que ceux à qui ils coupent la route ou poussent comme s'ils n'existaient pas. Bref, si tu cherches un laboratoire des ravages de l'individualisme, ne va pas plus loin qu'à Boulogne Billancourt.
Là où j'aurais donné cher pour qu'on aille ailleurs [au mépris des règles sanitaires en place, donc en changeant de département], nous fûmes à Boulogne donc ... sur le site où se trouvaient naguère les usines Renault, sur les quais de Seine. Ah oui, le prolétariat a décampé depuis longtemps pour laisser la place à des ensembles immobiliers dont le prix du mètre carré est proportionnel à la stupidité [même affichée] de la meute qui s'y trouve. Les sacs Vuitton le disputent aux autobronzants, les pulls Zadig et Voltaire font bon ménage avec les chinos couleur sable de chez The Kooples ... c'est tellement chic quand on rentre dans sa décapotable en allumant la musique et en faisant brailler Cardi-B [sinon c'est M.Pokora ... qui n'habite pas loin]. Oui, c'est à ce voyage spatio-temporel que je t'invite aujourd'hui ...

Au prix du mètre carré, le Truffaut est évidemment de taille plus modeste que d'autres. Même avant d'avoir pénétré dans le magasin, tu sens que cela va être compliqué.
La morue avec son gros cul qui téléphone devant la porte automatique te donne bien le ton de ce qui va suivre. D'autant qu'avec le monde ambiant, elle ne trouve rien de mieux que d'enlever son masque alors qu'elle braille tellement qu'il n'y a aucun risque que son interlocuteur ne l'entende pas. Ah mais attends, c'est pour qu'il la voie parce qu'évidemment, super connasse 1 fait un Face Time. Du coup, le "Pardon !!!!" avec une voix de stentor la surprend et elle te regarde comme si tu devais être brûlé pour autant d'impudence. Heureusement qu'elle s'est poussée sinon je passais quand même au risque de lui déboîter une épaule.

A l'intérieur, c'est une certaine vision de l'enfer. Les pétasses qui hésitent entre les pétunias ou les pensées interpellent leurs maris/amants/porteurs de cartes bancaires qui n'en ont rien à faire et toi, tu essayes de te frayer un chemin pour aller chercher un sac de terreau. Les allées sont exiguës, autant que la conception d'autrui pour la population ambiante : Super connasse 2 trouve qu'un pot de fleur moche est sublime, bah elle s'arrête et crois-tu qu'elle regarderait juste deux millisecondes si elle gène ou pourrait se décaler pour laisser passer ceux qui la suivent et s'exaspèrent d'être soumis au bon vouloir de cette buse ? Bien sur que non ...


Je te rassure : elle n'est pas seule. En remontant péniblement quelques mètres, ce sont plusieurs stops imposés de la sorte qui s'imposent, avec des mecs qui n'ont rien dans le pantalon pour demander à leur pintade de bien vouloir se décaler. Moi, je ne sais pas : quand je vois que ma moitié gêne ou n'a pas vu quelque chose, je lui dis. Bah là non ... le boulonnais passe manifestement tout à celle qui lui vide les couilles [et visiblement, elle doit se faire prier si j'en juge parce que j'ai vu].
Quand tu parviens enfin aux palettes de sacs de terreau, ton calvaire n'est pas terminé. Les super connasses qui n'ont pas encore pourri ta tentative n'ont rien trouvé de mieux que de ranger leurs chariots là pendant qu'elles vont deviser sur un oiseau en paille, qu'elles se racontent leur samedi après-midi avec la copine Super connasse opportunément là ... c'est un véritable parking et l'accumulation ne dissuade pas les demeurées suivantes d'en rajouter même s'il n'y a pas de place : elles font comme sur la route avec leurs voitures décidément trop grandes pour elles [mais tu comprends, un 4x4 à Boulogne, c'est vachement nécessaire ... pour stationner sur les trottoirs], elles laissent leur truc là et qu'importe si cela gène tout le monde. Tandis que j'essayais de me frayer un chemin, j'ai donc poussé les obstacles ce qui provoqua l'irruption des maris/amants/porteurs de cartes bancaires qui ont enfin compris à mon sourire inexistant doublé de lunettes de soleil que j'ai pris soin de ne pas ôter, que ça devenait un peu casse-couilles.

Et je ne te parle pas de celles qui conduisent leur chariot aussi bien que leurs bagnoles et donc font tomber plein de trucs au passage ... mais non non, elles ne ramasseront pas, elles n'ont rien fait, ça n'a jamais existé ... tu n'as d'ailleurs rien vu. Super connasses !
Au bout de quelques minutes, quand d'autant plus le sac de 40 litres censés se trouver en stock n'existait pas et voyant que j'étais en train de m'énerver [la fumée ne sortait pas des naseaux mais pas loin], nous avons rebroussé chemin pour préférer aller ailleurs ... un Bricorama de Boulogne [toujours], c'est moins pire même s'il faudra un jour que je te raconte l'expérience du parking. Ça vaut tous les trains fantômes de Disney ...
Tto, qui apprécierait que l'on puisse stériliser toutes les super connasses
Via une vie de tto https://ift.tt/2ReeQEb

On peut trouver cela recevable ou même entendable, comme cela peut heurter ou choquer. Le problème n'est presque pas là. Puisque femme varie, Audrey Pulvar est indubitablement dotée de deux chromosomes X ... parce que cette prose de position, si tranchée, n'est curieusement pas la même que celle dont elle nous gratifiait en 2017 ... ce qui n'est pourtant pas si éloigné que cela. Il y a moins de cinq ans, la future écolo-concernée-développement durable africanophile-jadis journaliste prenait ses grands airs pour asséner : "Je ne trie pas les gens en fonction de leur couleur de peau." Au lendemain de l'élection présidentielle, on pouvait imaginer qu'en fin un peu de clarté s'imposait et qu'on en aurait fini avec les virages à épingles. Patatra ... Pour rallier un électorat, elle entraîne le Parti Socialiste et ses alliés dans les chemins boueux de convictions à géométrie variable pour flirter avec des concepts, qu'à l'évidence, elle manie comme le Docteur Folamour dans son laboratoire. A force, ça va finir par exploser.
... en d'autres termes : en vrac !










Le grand feuilleton continue alors que la grande finale aura lieu dans un peu plus de 55 jours. 



Où se trouve donc l'actualité du moment ? Facile ... tu as la carte ci-contre et, pour ta culture et briller la prochaine fois que tu aras décidé d'en parler, tu as de la chance : le nom est quasiment prononçable sans l'aide d'une armée d'orthophonistes à ceci près que je te rappelle que le "j" se prononce comme un "y" et je t'apprends certainement que le double "l" de la fin doit être prononcé "tl".





Je me souviens de ces dialogues avec lui comme si c'était hier. J'étais fougueux et je cherchais plein de choses dans tous les sens. Et puis, un jour, un jeune homme m'a abordé sans vraiment oser le faire après avoir lu ici quelques lignes. Cela m'a rappelé la prise de contact que j'avais eue avec un blogueur star de l'époque avec qui j'avais eu envie de passer à l'acte. Là, ce garçon était jeune, 18 ans fraîchement [il m'avait montré sa carte d'identité par webcam] et le bac en poche, il était la proie d'interrogations multiples qui ne touchaient pas seulement son avenir professionnel qu'il voyait être technologique [il se débrouillait super bien, manifestement] et ailleurs. En creusant le "ailleurs", j'ai rapidement compris qu'il peinait à réconcilier sa foie musulmane, la pression familiale et le fait d'être attiré par les garçons. "Au moins, là bas, on s'en moquera" m'avait-il balancé pour expliquer qu'il serait plus à l'aise en Californie à remplir son écran de lignes de codes. Charmeur comme je suis, j'ai dérivé sur ce plan là en le poussant dans ses retranchements. Tantôt les discussions s'arrêtaient nettes parce qu'il ne faisait pas face, puis il revenait le jour suivant et nous allions plus loin. S'il a fini par se déshabiller et a accepté de se donner du plaisir devant moi [alors qu'au départ, il pleurait quand il bandait en pensant à des garçons, jugeant qu'il trahissait l'amour de sa mère], il ne s'est rien passé néanmoins parce que je ne couche pas avec mes lecteurs. Je l'ai rencontré une fois à Denfert. Nous avons marché une heure environ ... il voulait me voir pour me remercier parce que j'avais réussi à lui faire comprendre qu'aimer coucher avec un homme n'était pas nécessairement contraire à sa foi et que c'était loin d'être grave. Je n'ai plus eu de nouvelles après ... mais je l'ai revu plusieurs fois dans des scènes porno tournées par des studios US ... Akim était parti aux Etats-Unis comme il l'avait décidé et vivait manifestement beaucoup mieux ses désirs.
Il y a du vrai dans la maxime qui veut qu'on peut faire faire ou faire dire n'importe quoi à un homme qui bande. Cette star de la télé m'avait remarqué depuis la première fois que nous nous étions croisés. Dans cette réunion qui devait permettre de finaliser son contrat avec la chaîne, je n'étais là que pour prendre des notes et écrire ce qui aurait été convenu entre le responsable de la chaîne et son avocat. Lui était manifestement concentré sur autre chose et j'avais croisé plusieurs son regard sur moi. Quelques jours plus tard, j'avais reçu des invitations pour aller sur un tournage, son assistante de production avait insisté pour que je sois au premier rang. J'avais 23 ans, je vivais mon rêve de bosser à la télévision, je me laissais porter. Et puis, un soir alors que j'allais rentrer chez moi, je l'ai croisé [je ne crois pas beaucoup au hasard présentement]. Il m'a proposé d'aller boire un verre, cela s'est éternisé ... il parlait beaucoup, essayait d'ouvrir des portes que je refermai obstinément. Les promesses arrivèrent, il pouvait me garantir plein de choses, il l'avait fait pour tant d'autres mais il fallait que nous restions discrets. D'ailleurs, pour me mettre en confiance, il m'avait expliqué que les gendres idéaux sous les projecteurs le sont moins quand la lumière est éteinte, me laissant finalement deviner de qui il parlait sans vraiment prendre beaucoup de précautions. A mes "vous" destinés à maintenir un peu de distance, il opposait un "Nan mais attends, on peut se tutoyer, tu peux m'appeler par mon prénom. Je nous sens proches". Je me souviens encore de sa voix me disant cela, je revivais le sentiment d'être pris au piège comme lors de cette première boum où j'avais refusé de sortir avec cette fille qui pleurait et rameutait ses copains pour me faire céder. Je me souviens très bien avoir été frappé par le fait que sa voix était la même qu'à la télé ou à la radio ... aussi mielleuse que lorsqu'il fallait supplier de rester là parce qu'il revenait après la pub. Sa main sur la mienne n'est pas restée longtemps, ce fut le signal qui me décida à partir. Le lendemain, une assistante de production vint me voir pour me dire qu'il était contrarié et que cela ne se faisait pas parce qu'il avait le bras long. Elle m'avait même demandé si je réalisais qui il était ... je n'ai plus jamais eu de contacts. L'émergence de certaines carrières, tant par le passé qu'après, m'ont paru plus claires.

Que Corinne Masiero croit utile de se dévêtir pour expliquer que les intermittents du spectacle sont bientôt autant dépouillés que cela, c'est déjà prendre à témoin une France qui, elle-même, souffre et compte davantage de chômeurs qui n'ont pas forcément reçu toutes les facilités des professionnels de la profession. En cela, l'indécence n'est pas dans la tenue de l'actrice de "Capitaine Marleau", mais dans la posture. Au surplus, cette année il n'y avait pas Polanski pour fédérer, faire converger ou justifier d'un éclat de voix. Rien ... pas une cause autre que celle de demander à Roselyne Bachelor de rouvrir les cinémas parce que c'est comme ça, qu'importe si les signes d'une troisième vague pointent et appelleraient à davantage de prudence. Pour un peu, là où le printemps 2020 avait fait émerger des joggueurs de partout, là où l'automne 2020 avait souligné à quel point les français lisent tant puisqu'ils étaient prêts à s'immoler pour faire rouvrir des librairies qu'ils désertent pourtant depuis tant d'années, voilà donc que la cause nationale ce sont désormais les cinémas ... comme le disent les happy-fews de vendredi soir dernier, tout pénétrés de leurs intérêts germanopratins aux confins des caricatures les plus outrancières [mais hélas bien en deçà de la réalité]. Ah si si, ne soyons pas injuste : il y avait encore les scories de l'an passé avec un acteur noir qui vient parler des acteurs noirs, Jeanne Balibar qui en fait des tonnes sur le problème des actrices de plus de 40 ans pour trouver des rôles ... à quand Passe-Partout qui revendique un ascenseur plutôt que les marches du Fort Boyard, ou Gad Elmaleh pour légaliser le plagiat. De vraies causes tu vois ...

Ainsi et par voie de conséquence, je ne souscris pas à l'impossibilité de dissocier l'homme de sa bite. Certes, j'entends que pour certains cela difficile [voire, souvent, une posture évidente], mais non je n'y souscris pas. Et en préparant ce billet, j'en suis venu à me dire qu'il y a des tonnes de contre-exemples d'un côté comme de l'autre.