Le sexe-jeu, c'est moins affriolant que le sextoy

Dans une étude Ifop réalisée auprès de 2.012 personnes âgées de 18 à 69 ans, on a appris que la moitié des garçons ont déjà tâté un sextoy. La moitié ... cela veut donc dire que l'autre non. C'est déjà un sujet ! Mais parlons plutôt de ceux qui en ont.

Ainsi donc, en 2020, la proportion de la population ayant déjà utilisé un sextoy a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 50% : 51% précisément, soit un niveau record par rapport aux mesures des années précédentes [48% en 2017, 37% en 2012, 9% en 2007, 7% en 1992 ... oui 7%].

Et pour nombre de Français(es), cet usage est loin d’être une expérience lointaine ou un souvenir de jeunesse.
Au contraire, trois Français sur dix [30%] en ont utilisé en 2020, soit un niveau de "consommation annuelle" nettement supérieur à celui mesuré deux avant l’apparition du coronavirus [25% en 2017].

Contrairement à certains clichés tendant à en faire l’apanage des "exclus" de la sexualité de couple, l’usage des sextoys s’inscrit un peu plus désormais dans le cadre conjugal que solitaire ! La part de la population en ayant déjà utilisé à deux s'élève à 46%, ce qui s’avère ainsi nettement plus fort que celle en l'ayant utilisé seule [34%]. 

Cette étude de l'Ifop montre aussi que les sextoys ne sont pas ce que les CSP+ préfèrent. On va même être plus précis : le CSP+ vivant dans les grandes métropoles n'est pas celui qui en utilise le plus : c'est dans les campagnes [36%] que l'on joue le plus, alors que dans de grandes villes comme l’agglomération parisienne, ils ne sont que 27%.

Voilà pour les chiffres ... parlons maintenant des ressentis.
La banalisation de l’usage des sextoys est assimilée par les utilisateurs à un jouet érotique et s’impose de plus en plus comme un accélérateur de plaisir : plus des deux tiers des Français [69%] en ayant déjà utilisé avec quelqu’un déclare qu’ils accroissent leur plaisir sexuel. Bah oui ... ce n'est pas juste pour faire comme-ci, c'est vraiment pour accélérer le plaisir.
Dans l’intimité conjugale, la parole sur le sujet apparaît plutôt libérée si l’on en juge par la proportion modeste d’utilisateurs en solo n’ayant jamais osé parlé de cet usage solitaire à leur conjoint : 19%, alors que 52%  déclare l’avoir déjà fait et 29% à dire de ne pas en avoir eu l’occasion. 49% des répondants ont parlé de leur sextoy à des proches ...
C'est d'autant plus clair que, dans les couples, 50% des personnes intérrogées et surtout de 61% des jeunes "aimeraient que leur partenaire leur offre un sextoy à la Saint-Valentin !

Étude Ifop pour Le Passage du Désir.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 27 au 30 novembre 2020 auprès d’un échantillon de 2 012 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. Les données sont affichées sur la base des personnes âgées de 18 à 69 ans.

Le journal Néon a repris cette étude et a demandé à cinq hommes de parler de leur relation avec leur sextoy.

Enfin ... et pour boucler la boucle, c'est gentil de te faire du bien avec ton sexoy préféré [si tant est qu'il y en ait un, ou que tu en aies plusieurs]. Mais une fois que tu l'auras épuisé, que se passe-t-il ? C'est Slate qui te propose de remonter le filon du recyclage des sextoyrs, un truc auquel on ne pense jamais curieusement. Ca tombe bien, c'est terminé : maintenant tu vas savoir.

Tto, qui a plein de sextoys [mais cela ne te surprendra pas]

Via une vie de tto https://ift.tt/2ReeQEb