Dans dix jours, l'année sera terminée et, bien que je ne nourrisse aucun espoir dans le fait que 2021 soit meilleure ou pire ou pareille, c'est l'heure des rétrospectives.
Celle qui m'est tombée dessus ce wikende fut brutale et justifie des lignes que tu vas lire désormais.
Zolimari est tombé sur ce que j'avais publié [et que j'ai retiré de la publication depuis] lundi dernier, en colère et donc dans l'excès. Cela l'a blessé, cela l'a profondément affecté que je livre en pâture [y compris à ceux dont on sait qu'ils guettent ce genre de signes pour jouer de mauvais tours] certains éléments partiaux. J'ai donc retiré ce billet [ce que je ne fais jamais].
Il résulte de cet événement [que j'aurais souhaité n'en être pas un] que j'ai décidé d'interrompre les publications ici, parce qu'il faut bien le reconnaître, je vais mal et je fais du mal. Quand il s'agit de tacler des petits minets qui se croient au dessus de leur condition de diptères amateurs de matière fécale, ça va mais faire du mal à ceux auxquels je tiens et Zolimari au premier rang de ceux-ci est un signe, une prise de conscience que tout déraille. Aussi, après avoir voulu fermer purement et simplement UNE VIE DE TTO samedi soir, j'ai fait le choix de m'absenter et de cesser d'écrire nonobstant le fait que cela me fait du bien.
Quand on veut rester sur l'écume des choses, on peut se convaincre de bêtises toutes plus absurdes et stupides les unes que les autres. J'ai la chance d'avoir deux amis qui ont fait le choix de ne pas en rester là et qui ont gratté pour me démontrer que le soutien qu'ils me prodiguent n'est pas une illusion. Je n'accable personne, je les remercie seulement. Le fait est qu'ils savent que je ne suis pas bien, que le programme essoreuse de la machine à laver n'a jamais si bien tourné qu'en ce moment et ils arrivent, sans s'en parler directement, aux mêmes conclusions que Zolimari, ce qui m'interpelle.
Aussi, j'ai pris la décision de me mettre en retrait, de soulager mon quotidien de la production de billets [qui étaient quasiment ficelés néanmoins] et de voir si je peux continuer ainsi ou faire autre chose. Oui, tu lis bien : à l'heure où j'écris ces lignes, l'avenir d'UNE VIE DE TTO n'est pas assuré et il est probable que je publie le 8 janvier prochain le dernier billet de cette aventure comme un au-revoir pour le quinzième anniversaire de cette épopée.
Pourquoi ? Parce que ce que je croyais encore maîtriser [NDLR : l'écriture], je ne le maîtrise à l'évidence pas du tout au point que je blesse parce que ma lucidité est altérée pour des raisons diverses et trop variées. Il en résulte le sentiment que c'est insupportable pour moi [malgré le procès continuel en infatuosité et nombrilisme que l'on me sert ici, ailleurs et finalement partout ... par pure jalousie ou crétinisme pour quelques-uns].
D'ici début janvier, ce sont donc des best-of qui viendront remplir cet espace, des tranches d'une époque passée dont j'aspire à la résurgence mais de laquelle j'ai perdu la recette.
Citons les grands auteurs ... Claude Barzotti a chanté : "Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin. Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien. Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu. La tempête a cessé, j'ai fini de t'aimer". Quelque part, je ne suis plus sûr de continuer à écrire ici mais c'est tout le contraire.
Je te souhaite, lecteur qui m'a accompagné si longtemps ou juste récemment, de joyeuses fêtes de fin d'année.
A bientôt peut-être.
Tto
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