Il ne faut jamais croire qu'elle aura la moindre mansuétude ... Melle Isa a rappelé à tout le monde la semaine dernière que, nonobstant un TTBM s'une simplicité quasiment irréelle, elle était capable de ne pas laisser une bonne occasion de reprendre la tête du classement.
Revenons donc sur la manche de la semaine dernière ...
Il fallait retrouver :
- DAVID & JONATHAN - "Est-ce que tu viens pour les vacances ?"
- Ilona MITRECEY - "C'est les vacances"
- Michel JONASZ - "Les vacances au bord de la mer"
- Christophe RIPPERT - "Un amour de vacances"
- Pierre PERRET - "Les jolies colonies de vacances"
- ELEGANCE - "Vacances, j'oublie tout"
- DOROTHEE - "Vive les vacances"
Pas besoin de te faire un dessin ... le fil rouge c'était bien qu'il se trouve dans les titres des morceaux dont il fallait retrouver les interprètes le mot "vacances". Je tiens à te prévenir ... c'était probablement le plus facile des TTBM de l'été.
Résultat des courses : Melle Isa collectionne donc les points et encaisse 2.350 nouveaux points.
Bah oui, première à donner une proposition et en plus, c'est la bonne : elle se prend d'un coup 1.500 points de bonus ! Ca valait le coup d'être au rendez-vous et ce ne sont pas ceux qui sont arrivés quelques minutes plus tard qui diront le contraire. Je te le rappelle : c'est à 10h30 que le TTBM est dévoilé toutes les semaines de l'été.
Du coup, on repart pour une nouvelle manche.
700 points de cagnotte plancher, 50 points de prime parce qu'une seule proposition a été donnée avant que le jeu ne s'arrête la semaine dernière, nous avons donc 750 points dans la cagnotte.
Comme de coutume, je te rappelle que la cagnotte perdra 10 points toutes les dix minutes.
Chaque mauvaise proposition la fera descendre de 30 points d'un coup.
En ravanche, ... si tu donnes les sept interprètes en premier, tu remporteras un bonus de 1.500 points. Avant la quatrième proposition donnée, ce sera encore 300 points de bonus. Et avant la sixième proposition, 100 points complèteront ta performance.
Si personne ne trouve, celui qui aura trouvé le plus d'interprètes le plus rapidement possible fera grossir la cagnotte de la semaine suivante.
N'oublie pas qu'il faut forcément poster ta proposition par commentaire ci-dessous et maintenant, c'est à toi de jouer. Il y a bien sept interprètes à retrouver. Et attention ... on se fiche de savoir qui chante, on veut l'interprète sur le nom duquel est sorti chaque titre extrait. Bah oui ...
Tto, qui joue avec tes oreilles tout l'été [et c'est déjà ça]
Que les assoiffés de chair fraiche se rassurent, aujourd'hui on parle de la meilleure façon de profiter des vacances pour exposer ton corps de rêve et, ainsi, faire des photos d'une sensualité tellement incandescente que les papillons ne vont pas tarder à rappliquer. Oui oui, pendant des années, j'ai raillé les sex-pics. Aujourd'hui, voici la bonne méthode pour ne pas se rater justement ... et donc ne pas figurer dans le palmarès des photos ratées.
A la sortie du confinement, tu as comme moi croisé des profils où l'état de fusion ormonale n'est plus à démontrer. On ne compte plus les appels s'envoyer en l'air, comme si l'isolement résultant de la période avait servi de catalyseur et débridé celles et ceux qui sont cruellement en manque. Angoisse de plaire ou besoin de contacts qui dérive dans une dose de plaisirs charnels pour le ne pas dire bestiaux ... il est donc temps de reprendre les choses en main [si je puis m'exprimer ainsi] et poser les bases de ce qui ne doit pas être négligé quand on fait de tels appels au peuple, à la contribution générale ... voire à la dévotion de nature à servir en guise de salubrité impudique. C'est dautant plus certain que la perspective de reconfinements sporadiques ici et là se faisant chaque jour moins aléatoire, il y a tout intérêt à muscler ton jeu ... d'autant que les vacances sont la période idéale puisque tu as le temps [faut l'avouer, tu ne branles rien en ce moment], le décor [nature, plage ou chambre d'hôtel impersonnelle] et le corps [ah oui ... euh ... le summer body arrivera pus tard ? Qu'importe ... le body-shamming ce n'est pas ici qu'on va commencer à en faire]. Voici donc les conseils utiles et nécessaires pour procéder au "nude" [photo de toi nu(e)] afin d'appater autour de toi ...
1 - La puissance de l'éclairage : L'éclairage naturel est généralement le meilleur tout simplement parce qu'il est ... naturel ! Aussi, et si tu sacrifies à l'exercice de la photo dénudée dans une petite pièce lugubre, exigüe qui confine au vide-poche ... il y a tout lieu de bien profiter des opportunités que la luminosité de la pièce en question propose. Ainsi un beau rayon de soleil en début d'après-midi ou une lumière particulièrement flatteuse le matin doivent t'indiquer quand sacrifier au plaisir de te prendre en photo. Sinon et si tu préfères profiter aussi de photographier ton corps à des heures où l'astre solaire est parti roupiller, il faudra user d'une lumière artificielle. Oui mais comment faire ? Facile ... le truc c'est de ne jmais faire de l'éclairage frontal. Le frontal, tu en feras pkus tard si ta photo est réussie ... Toujours mettre la lumière de façon à ce qu'elle provienne d'un seul angle. Cela permet de travailler plus facilement les ombres et de donner un peu de cachet à ton corps alléchant. En multipliant les angles lumineux, n'oublie pas qu'il faudra alors davantage de réglages même si ce n'est pas impossible. Privilégie en tout cas les lumières chaudes [pour rester dans le ton en fait] : des jaunes, du orange ... cela magnifie l'épiderme et donne un aspect moins bloc opératoire comme la lumière bleue ou blanche. Si tu n'as que des ampoules Ikea blanches et froides comme la Suède, alors n'héite pas à positionner dessus un vêtement qui tamisera tout cela ... sans provoquer non plus d'incendie.
Sinon, il y a les bougies qui cochent toutes les cases dont je parlais et donnent ce petit côté porno chic [mais attention à ne pas en abuser]. Enfin, l'accessoire ultime : c'est la guirlande lumineuse qui autorise tout un tas de créations et de combinaisons ... et en plus, là tu ne risques pas de te brûler avec la flamme de la bougie ni de t'épiler à la cire en bougeant le chandelier ...
2 - Le diable est dans les détails : Je te l'ai largement démontré, il y a des lieux à éviter et tu le sais. Rien n'est pire qu'une pièce sombre et peu propice à l'exercice comme les toilettes, le local à poubelles, la salle de bain où traine un gros tas de linge sale. Et tout y passe : un tube de dentifrice pas fermé, de la vaisselle sale ou un bac à litière vont forcément gâcher tout le boulot et on va passer à côté de ta plastique délirante. Oui mais personne ne vit dans une pièce aussi chaleureuse qu'un caisson à oxygène alors qu'est ce qu'on met à la place ? N'oublie pas que le catalogue Ikea est la bible en la matière. Regarde ce qu'ils font et tu n'as qu'à suvre : livres, bougies, plantes, meubles propres, briques apparentes, lampes attrayantes. Si vraiment tu veux te lancer dans l'accessoirisation, des fruits, des fleurs, une corde, un instrument de musique [le pipeau n'est forcément super subliminal mais ça fait son effet]. N'oublie pas qu'il ne faut pas distraire mais te mettre en valeur. Mais après, tout dépend du message qui doit passer par ta photo ...
3 - Le miroir est-il indispensable ? C'est l'artifice classique, celui qui permet de cadrer au mieux puisque par définition, tu fais ta photo tout(e) seul(e). Or le miroir, c'est souvent dans l'entrée avec le meuble à chaussures qu'il se toruve ou pire dans la salle de bain où ton linge pendouille négligemment. Oui mais voilà, si le miroir est certes utile, on peut aussi faire autrement. Et c'est même conseillé quand on s'aperçoit que ton miroir n'est pas nickel, que le flash [est-ce que j'ai parlé de faire des photos au flash ??? Relis le point 1 s'il te plait ... est-ce que j'ai conseillé cela ?] fait des horreurs avec les reflets ou qu'il reste de straces de trucs dont on va passer un temps infini à se demander ce que cela peut bien être pour laisser autant de traces mouchetées ainsi. Donc bon ... on peut faire un bien joli "nude" sans miroir. Comment ? A bout de bras, ton ventre ou toute autre partie de ton corps vaut largement ce que tu pourras faire avec un miroir un peu craspouille. Sur ton lit, ton canapé, le parquet ou que sais-je encore, en étant allongé(e) sur le dos, je t'assure qu'il y a largement de quoi faire ! Tu t'allonges, tu plies les genoux ce qui permet de pousser ton booty [tes fesses quoi] vers le haut et ... ah non, tu arrêtes avec cette moue de porn-bimbo californienne. On a dit qu'on faisait du nu, pas du truc de télé-réalité cheap à la NRJ12 ou W9.
Sinon, il y a la photo en plongée, en étant assis(e) sur le bord du lit, du fauteuil ou même de la table [tu sais, celle où tu rêves d'etre renversé(e) sauvagement dans un plan no bla bla qui pourrait bien dessouder la visserie du meuble en question].
Ou alors, il y a la très efficace poto dans la baignoire. remplie si tu veux rester suggestif ou moins remplie ce qui permet d'avoir la peau humide sans être ruisselante. La façon dont l'eau capte la lumière est toujorus agréable. Avec la bain, l'avantage c'est que tu peux faire de la mousse ... ce qui te permet d'être au top de la créativité, de l'esquive voire de la suggesion. Ah ça oui, on ne va pas allumer que des bougies dans cette histoire ...
4 - Oui mais avec un miroir, on fait comment ? Déjà, tu vérifies qu'il est propre. S'il est mobile, c'est le top mais n'oublie d'effacer les traces de doigts quand tu l'auras bougé. La règle photo de base, c'est toujours d'incliner ton miroir à 70 degrés [oui oui, tu vas me faire ton gros rapporteur ...]. Pourquoi 70 degrés ? Cela donne une impression magnifiée de longueur et ... de minceur figure-toi. Si tu fais une photo complète de ton corps, n'oublie pas de placer une jambe devant l'autre pour accentuer la longueur. Ne prends pas non plus la pose mannequin mais n'oublie clairement pas de décaler tes jambes. Décale aussi ton bassin : le frontal miroir, sans décalage, ça fait examen d'entrée dans une prison turque ou planche anatomique froide. Donc tu me désaxes une hanche et plus vite que cela ... Tu peux même faire un trois quart de tour pour dévoiler la forme avatageuse de tes fesses.
Ou alors, tu positionnes le miroir au sol ... c'est inattendu et permet de t'envisager autrement. De même, si ton miroir est fixe dans la salle de bain, n'hésite pas à faire couler de l'eau chaude et provoquer un bon paquet de buée ... c'est idéal pour masquer tous les problèmes ...
5 - La msie en scène : C'est là que ça passe ou ça casse. Et ça casse souvent parce que tu vas être figé(e), ton regard ne va pas être raccord ... et ça, c'est le moins pire. Le mieux et le plus simple, c'est la pontanééité. Evidemment, ne pas calculer avec tous les conseils que je viens de donner, c'est un peu paradoxal. Mais la préparation n'exclut pas la spontanéité du cliché. et c'est là que tout se joue parce que tu sais comme moi que si tu regardes ce que cela va donner en accentuant tel ou tel détail, ça va souvent être une catastrophe. Ton allié : le retardateur. Tu te laisses trois secondes et hop, c'est le téléphone ou l'appreil photo qui fait tout tout seul sans que tu ne sois à la manoeuvre. Ca autorise ainsi un peu plus de spontanéité ... ou alors, tu fais comme chez le photographe : tu baisses la tête et tu te relèves subitement en prenant la photo tout de suite : tu vas voir, tu n'auras pas la même tête et elle sera un peu plus naturelle.
Sinon, ne te prends pas la tête ... on n'est plus avec des pellicules à développer. Tu prends ta photo et si elle ne te convient pas, tu jettes. Dans le lot en étant le plus naturel possible, tu vas réussir à en faire certaines qui sont proches de la spontanéité. Oui mais voilà ... tu vas me faire remarquer que pour faire du spontané, il faut être nu déjà et donc cela oblige quasiment à faire des photos de salle de bain ou de chambre à coucher [mais pas seulement]. Qu'importe ... sous un angle légèrement au-dessus de la tête, ta spontanéité balayera les problèmes ...
Ah oui, il y a aussi le problème du support de l'appareil ... photo !!! Pas ton gros appareil à toi ... Si tu n'as pas de pied [non, pas de perche à selfie, de grâce ...], vive le bricolage : le système D va te faire découvrir tout l'intérêt de journaux qui traînent, de cartes de fidélité inutiles ou de boites qui prennent la poussière. N'oublie pas non plus de faire confiance à ton téléphone pour recadrer la photo si nécessaire ... de même, essaye de voir quelles corrections automatiques de luminosité ou de couleurs sont envisagées.
Petit truc : n'oulie pas de passer un peu d'huile sur ta peau ... sans pour autant y aller au jerrican et ressembler à un acteur de péplum italien des années 50. Pourquoi de l'huile ? Ca capte la lumière chaude ... tu sais celle dont je te parlais plus haut.
6 - Visage ou pas ? Bah ... j'ai envie de te dire, tout dépend à qui tu destines le cliché. N'oublie pas non plus qu'une fois qu'elle est partie, cette photo ne t'appartient quasiment plus [vive le revenge-porn ...]. Tout est donc affaire de confiance dans la personne à qui tu envoies ce cliché sulfureux. Tout le monde n'est pas comme moi [moi je les garde mais en sécurité, enfouie dans un dédale de dont moi seul sait exactement comment faire pour y accéder]. En matière de stockage, tu peux te moquer du monde et laisser ces photos dans ta galerie [comme moi] ou alors recourir à des applications protégées par mot de passe.
Tto, qui te donne de bien sympathiques devoirs de vacances
Une chose est claire : si tu es ga(y)mer et que tu n'étais pas encore déconnecté de toute vie sociale, je n'ai pas besoin de te demander ce que tu as fait de ton wikende. Ah ça non, pas besoin parce que tu as forcément joué au PokemonGo Fest 2020.
Qu'est ce que c'est que cette chose curieuse ? Pourquoi dépenser près de 17€ pour jouer avec des Pokémons et être abruti devant son écran de téléphone tout le wikende au point d'être vidé et à ramasser à la pokéball le dimanche soir à 20h ? Ne bouge pas, je t'explique ...
Tous les ans, l'éditeur du jeu sur mobile PokémonGo, Niantic, propose de faire la fête aux Pokémons en conviant tous les jours pour un wikende assez festif qui leur permettra d'acquérir certains pokémons difficiles à croiser, de capturer certains pokémons légendaires et même de s'amuser tout partout sur la planète quand bien même le monde serait au bord de l'abîme à cause d'un virus. Tu sais ce qu'on leur fait aux virus nous ? On les purifie avec des bonbons pokémons !
Au prix de cette lobotomie évidente et si tu joues déjà à PokémonGo [oui oui, on sait ... on pourrait dire pokémongo ... mais si vous n'aimez n'en dégoûtez pas les autres d'abord !!!], tu auras donc pu croiser des shinys [des pokémons aux couleurs différentes et extrêmement rares], batailler contre la Team Rocket, faire tourner ton radar pour accomplir tes missions Fest 2020 et encore, je ne parle pas des raids qui t'ont rendu raide de plaisir lorsque tu es parvenu à choper le légendaire s'y trouvant ... [oui mais ça, c'était sans compter sur les bugs de Niantic]. Forcément, si tu n'es pas connecté à l'univers Pokémon ... cela te semble abstrait sinon abscons voire complètement con parce que tu ne comprends pas bien pourquoi des quadras et des jeunes adultes passent leur temps à faire tourner des trucs sur leurs téléphones dès lors qu'ils sont dehors. Je ne dis pas que tu n'as rien compris, je dis simplement que tu n'es pas rentré dans l'univers du jeu qui s'acquiert au prix de quelques méninges à consacrer à une mécanique assez simple.
Jouant en réalité augmentée, il te faut parcourir le monde le plus possible pour attraper des pokémons [si possible, tous ceux qui existent et qui trouveront naturellement leur place dans ton pokédex]. Ensuite, tu les fais grandir en les faisant évoluer, en leur donnant des bonbons ou en combattant. Depuis la création du jeu, Niantic a dopé les fonctionnalités au point que, ce wikende, beaucoup ont pu expérimenter le fait de faire des raids à distance [alors qu'avant il fallait se pointer dans des rassemblements de jeunes bizarres un peu ailleurs à la Défense ou dans les centres commerciaux]. Tu marques des points [des XP], tu grimpes dans les niveaux [il y en a 40] et après ... bah parès, tu continues à faire vivre ta petite famille de plus d'un millier de pokémons en faisant ici des combats, là des quêtes ou que sais-je encore. Ah oui, un truc ... ne fais pas comme Zolimari qui passe son temps à dire qu'il va aller "maraver la gueule et tuer les pokémons ... on ne tue pas un pokémon, on le met K-O ... c'est un jeu sans sang. C'est kawaï !
Or donc ce wikende, dès samedi 10h et pendant 10 heures d'affilée tant samedi que dimanche, nous avons joué et finalement fait pratiquement que cela. Ca valait le coup ? Euh oui, plutôt même si les bugs à répétition n'ont pas vraiment ravi tout le monde mais ceux-ci s'expliquent parce que ... je sais bien que quand tu as vu la vignette tu t'es dit "Quoi ? Y a encore des gens qui jouent à ça ?". Figure-toi que oui, il y a encore des gens qui jouent à ça et même de plus en plus !
A voir ces statistiques ... c'est clair : on comprend pourquoi le jeu ralentissait pas mal à certains moments et pourquoi ça a fait plein de bugs ! Mais ce n'est pas une excuse. N'empêche que la machine à cash marche toujours aussi bien pour Niantic puisque les joueurs se lassent moins et que la dynamique du jeu est repartie au point que le PokémonGo Fest 2020 est devenu un événement social mondial amusant certains reporters de chaînes infos en mal de sujets estivaux [et pas seulement au Japon].
D'ailleurs, j'y pense : si tu veux me rejoindre sur PokémonGo, mon code de joueur est le 1410 4322 6711.
Ah bah forcément, ton wikende était plus intellectuel que le mien et ceux qui lisent ces lignes et qui l'ont passé avec moi à faire tourner des pokéballs. M'enfin quand même ... on s'est bien amusés ... et j'ai même trouvé le temps dem'acheter une voiture. Mais c'est une autre histoire ...
Tto, qui s'amuse et est finalement parvenu à convertir Zolimari
Je me souviens jadis, lorsque je sévissais au sein de la World Company, que les différences culturelles étaient un Everest compliqué à appréhender au point que des gens étaient payés pour essayer de gommer les difficultés ou arrondir les angles si saillants entre l'approche française [et donc forcément méditerranéenne] et l'approche anglo-saxonne. On faisait même des séminaires pour essayer de comprendre à quel point le langage pouvait certes différent mais l'approche des choses également sinon davantage.
Si le langage est la face émergée de l'iceberg des différences culturelles, il n'en est pas moins essentiel à traiter a fortiori si l'on envisage les différences subtiles entre les mots et leurs équivalents qui demeurent un défi pour les traducteurs locaux qui s'arrachent parfois les cheveux sur des séries ou même des produits. Mais il y a de l'espoir ... malgré le fait que chaque autre mot est différent dans une langue et que le sens et les associations qui les accompagnent apportent de nombreuses différences subtiles qui doivent être prises en compte, l'Institut Max Planck [spécialisé dans la psycholinguistique] a trouvé qu'il existe un mot universel. Oui, il n'y a qu'un seul mot qui soit le même dans toutes les langues. Il s'écrit pareil, se prononcerait même quasiment de la même façon ... ce serait le dénominateur commun de l'humanité.
Hein ??? Tu n'y crois pas ? Bah voilà ... précisément, ce mot est "hein". En enregistrant des segments de langage informel provenant des cinq continents, les scientifiques de l'institut ont révélé que "hein" est le même dans trente-et-une langues différentes, ce qui en fait le terme le plus universellement compris au monde. Alors oui d'accord, 31 langue, ce n'est pas toute l'humanité mais c'est, à ce jour, le plus petit dénominateur commun.
Oui mais pourquoi ... Les responsables de cette étude ont suggéré que la raison pour laquelle "hein" est le seul mot à avoir spontanément adopté le même sens dans presque toutes les langues est qu'il n'y a pas d'autre mot qui soit capable de remplir sa place. Du coup, comme rien ne peut le remplacer, il s'impose de fait ! Selon l'étude, "hein" est le seul mot capable de dire qu'il y a un problème, de signaler l'incompréhension et/ou de demander une réponse sans être conscient de ce qu'elle peut être.
Alors on ne peut conclure aussi vite sans rappeler que de nombreux linguistes soutiennent que "hein" est davantage un bruit qu'un mot. Il n'empêche : alors que la complexité du langage rend des termes comme "hein"' extrêmement rares, les tendances actuelles de développement rapide du langage propres aux réseaux sociaux qui en sont si friands pourrait entraîner une augmentation du nombre de expressions familières comprises au-delà des frontières et des mers. Au moins, cela aidera les emojis à se sentir moins seules ...
Tu viens peut-être de finir ton petit déjeuner ou de sortir d'un barbecue bien arrosé ... dis toi bien que ce que tu viens de manger [osons le mot, tu t'es goinfré(e)] n'est rien, mais vraiment rien par rapport au supplice enduré par Brad. Oui oui, Brad le seul et l'unique ... On ne s'en rend pas bien compte mais depuis le début de sa cinématographie, Brad Pitt mange ... et, si cela ne se voit pas vraiment, on peut dire qu'il mange beaucoup.
La preuve ? C'est le Buger Fiction de la semaine !
C'est la semaine prochaine que NETFLIX proposera la nouvelle saison de "The Umbrella Academy". Raison de plus pour revenir un peu sur la saison 1 que tu vas probablement regarder pour suivre la seconde, ou que tu vas re-regarder pour bien te rappeler de tout ce qu'il s'y est passé [en même temps, ça va vite].
En octobre 1989, au même moment 43 femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant doté de capacités extraordinaires, le problème étant qu’aucune d'entre elles n'étaient tombée enceinte. Sir Reginald Hargreeves, inventeur milliardaire, en adopta sept d'entre eux et fonda l'Umbrella Academy dans le but de "protéger le monde". Les enfants grandirent et accumulèrent les exploits au sein de l'Umbrella Academy. Mais le groupe finit par être dissout. 17 ans plus tard, cinq de ces membres se retrouvent pour l'enterrement de leur père adoptif, ils apprennent alors que l'apocalypse aura lieu dans huit jours. Voilà donc le point de départ de la série qui se situe à mi-chemin entre les X-Men et "Kingsman".
Et peut-être là tout l'intérêt de la série : n'être pas un catalogue de héros aux failles insurmontables mais tellement forts, et ne pas être une anti-série de super-héros non plus. Cet entre-deux peut agacer, ravir, conquérir ou faire détester ... Adaptée du comic scénarisé par Gerard Way NETFLIX a misé gros pour avoir sa série de super-héros et ne plus dépendre du méchant Mickey qui lui a repris tous les droits des productions Marvel [étant précisé toutefois que les productions Marvel/NETFLIX n'avaient pas forcément convaincu]. Si le point de départ sent le renfermé tant il a été travaillé dans tous les sens par d'autres, la banalité navrante n'est toutefois pas au rendez-vous. La série est à la fois dramatique, drôle, voire ridicule, divertissante et intéressante, un peu comme quelque chose qui ressemble à un bowl asiatique dans lequel on met tout un tas de saveurs. L'avantage, c'est l'équilibre même si certains goûts écrasent parfois les autres ... Élément incontournable de la série, l'accompagnement musical figure presqu'un personnage à part entière : du rock au classique en passant par des morceaux plus pop, la bande originale est pleine de relief et donne d’ailleurs assez aisément un ton et une atmosphère afin d’apporter un véritable soutien au scénario [qui en a parfois bien besoin].
Indispensables parce que vecteurs de messages primaires pour les super-héros, les costumes de la série sont eux-aussi une réussite. Modernes, sobres mais suffisamment parlants, chaque élément des costumes donne une indication sur les personnages et aide ainsi à cerner ces derniers.
Il y a aussi la photo ... l'identité visuelle n’est pas unique en son genre [loin s'en faut] mais reste travaillée et adaptée. Sombre voire ténébreuse quand il s'agit de déambuler dans le manoir, il y a une réelle volonté d’offrir à la série une esthétique propre, soignée et raccord avec ce qui se passe au fil des épisodes.
Avec sept personnages principaux, la série parvient également à maintenir sept histoires parallèles qui se rejoignent régulièrement pour mieux s'entrelacer.
Toutefois, si l'univers est séduisant, au bout d'un moment, on tourne un peu en rond et la finesse n'est pas toujours au rendez-vous pour amener tel ou tel coup de théâtre. Oh bien sur, c'est moins grossier qu'avec les productions Marvel [surtout depuis qu'elles sont dopées à la sauce Disney], mais cela donne une impression de facilité au sujet de laquelle on aurait préféré un peu de transgression ou d'audace pour sortir d'un schéma parfois convenu.
Si nombre de livres ont fini brûlés dans l'Enfer des bibliothèques religieuses, il y a fort à parier que "Le fils de Loth" les aurait devancés. Parmi les auteurs de littérature érotique homosexuelle, François-Paul Alibert s'était fait remarquer des spécialistes en publiant, sous la houlette d'André Gide, "Le Supplice d'une queue". On en parla beaucoup mais c'était, en quelque sorte, l'arbre qui cachait la forêt. De cet auteur clandestin et masqué, "Le Fils de Loth", demeuré à l'état de manuscrit depuis sa rédaction dans les années 1930, est le livre sulfureux par excellence et ferait presque passer Sade pour un zouave. En effet, dans l'histoire littéraire pourtant déjà jalonnée de livres interdits, on comprend assez vite que celui-ci soit resté caché : si le roman s'ouvre de façon lyrique sur les ébats amoureux de deux beaux adolescents, André et Roland, il glisse rapidement vers la confession d'un jeune homme, André, initié à l'amour par son père, "un splendide colosse". Rien de moins ! Le style est classique mais tranche vite et sans ambiguïté avec un récit fortement imagé, d'une sodomie l'autre. On rappellera que dans la Bible, il est dit que Loth, à défaut de sa femme [qui fut métamorphosée en statue de sel pour s'être retournée contrairement à la défense divine] et à défaut d'autres créatures féminines, aurait abusé de ses propres filles. C'est précisément cette légende que reprend et détourne François-Paul Alibert, jusqu'à lui donner le titre de cet ouvrage sulfureux.
C'est d'autant plus sulfureux qu'ici, le père n'abuse pas mais initie son fils aux jeux de l'amour. Le trouble est garanti même s'il fut souligné par Genet, Guibert ou Dustan. Les blasés de littérature pornographique en seront eux-mêmes retournés : on ne sort pas indemne de ce livre dont on se souvient longtemps après ...
L’aube qui succédait à l’une des plus belles nuits de cette belle fin d’été glissait à peine à la persienne entrouverte, et Roland, le coude sur l’oreiller, recommençait à rassasier ses yeux de André à ses côtés étendu et profondément encore enseveli dans les limbes qui flottent au devant du demi-réveil. André s’était, tout à coup, laissé aller au sommeil avec l’adorable désordre qui prolonge dans les corps endormis des adolescents les mouvements les plus secrets de l’amour. Sa chevelure n’était qu’une fauve masse d’or onduleuse, brunissante par places, qui dérangée à la brise marine, retombait de tous côtés. De temps à autre, l’adolescent la prenait à pleines mains pour la rejeter en arrière ; ses deux bras haut levés découvraient alors aux aisselles un or plus pâle, couleur de ces régimes de maïs nouvellement cueillis où il fait bon de mordre à leur tendre pulpe par le haut floconneuse comme la molle toison d’un jeune sexe.
C'était un TTBM de l'été, de chansons de l'été des années 90 qui t'attendait la semaine dernière et c'est un nouveau joueur qui est entré dans la danse redoutable du jeu de l'été. Comme je te le dis régulièrement, il y a toujours un fil conducteur dans chaque TTBM ... reste à savoir lequel pour la cinquième manche d'aujourd'hui [mais oui, nous en sommes déjà au cinquième TTBM ... que le temps passe vite !].
Avant toute chose, revenons à la manche de vendredi dernier. Il fallait avoir sacrément l'oreille aiguisée parce qu'un redoutable piège était fomenté. Dns l'ordre, il fallait retrouver :
1 - BORIS - "Miss camping"
2 - DOMINO - "Baila baila comigo"
3 - HAVANA DELIRIO - "Carnavalera"
4 - NOMADS - "Yakalelo"
5 - Geri HALLIWELL - "Mi chico latino"
6 - WES - "Alane"
7 - LOS DEL MAR - "Macarena"
Ah la vache ... alors que tu avais forcément reconnu la Macarena, ne voila-t-il pas que je te colle l'ersatz avec LOS DEL MAR, qui a repris le tube en 1996 pile au moment où le titre ravageait l'Europe après avoir fait fureur ailleurs [rappelons que LOS DEL RIO a sorti la chanson en 1993 ...].
Madrox a donc reconnu les sept pièces du puzzle, après que Melle Isa se soit lancé dans quelques tentatives. Au moment où la bonne réponse a été donnée, il restait 680 points dans la cagnotte et comme sa bonne proposition est arrivée en troisième, il capitalise deux bonus [200 et 100 points] ... donc il remporte 980 points.
Je te rappelle que les règles du jeu sont consultables ici et que si le décompte des points peut apparaître un brin alambiqué mon biquet, il n'en est finalement rien.
Ainsi et pour t'aider à comprendre tout cela ... regarde.
On prend une cagnotte de base de 700 points, comme toutes les semaines.
J'ajoute le nombre de propositions formulées la semaine dernière au moment où la solution a été trouvée. En l'occurrence, il y en a eu 3, chacune venant grossir de 50 points la cganotte au titre de la prime. 150 points donc.
Nous allons donc jouer pour 850 points. Facile non ?
Là où cela devient tordu, c'est que la cagnotte va diminuer à double titre.
Chaque mauvaise proposition l'amputera de 30 points. Et vlan ... attention, il faut entendre une mauvaise proposition aussi comme une proposition incomplète, surtout si dans ladite mauvaise proposition il y a des éléments de la bonne réponse. Tu vois le truc ?
Ensuite et c'est là que c'est vilain, toutes les dix minutes, la cagnotte perd 10 points jusqu'à épuisement de celle-ci. Nous démarrons à 10h30, tu peux donc largement faire tes calculs.
Donc il faut aller vite et frapper juste très vite ... d'autant que si ta proposition s'avère juste, tu remportes la cagnotte si elle était encore en jeu. Mais si ta proposition est correcte et que tu es le premier à faire une proposition, tu te prend pas mal de gratifications : 1.500 points puisque tu vas cumuler tous les bonus de victoire. C'est pas dément ça ? C'est ce qui fait que Jay a frappé super fort il y a deux semaines ...
Il n'est plus temps d'attendre désormais ... le TTBM t'attend. Fais attention à tout ce que tu entends ...
Bien sur et comme toutes les semaines, les seuls propositions prises en compte sont celles postées en commentaire ci-dessous.
Avec le confinement, tu as découvert certains podcasts, le vlogcast et je ne sais même pas quoi d'autre ... l'essentiel étant de se donner bien du plaisir. Le podcast autorise d'ailleurs plein de choses bien sympathiques et surtout des horizons de discussion, de découvertes et de dialogue qui contrastent sévèrement avec les espaces réservés aujourd'hui sur les réseaux sociaux ou encore les médias traditionnels.
Tout ça pour dire que si des podcasts cochons existent [mardi 28 juillet, le "Follow qu'il faut" détaillera les podcasts sexe qu'il faut écouter], tout cela manque de porn [le porno étant l'assurance de développer un média ou un format quand le genre s'y épanouit ... regarde la télé avec CANAL+, la VHS ou le DVD et maintenant les réseaux ou autres applications : c'est une constante]. Oui mais donc, le podcast n'aurait-il donc rien de porno ? Erreur funeste et grave que nous allons réparer aujourd'hui puisque je te présente la première plateforme de porncast.
Nouveau ... enfin pas complètement parce qu'il est aujourd'hui question de l'équivalent made in France de "GoneWild Audio" sur Reddit. C'est "Earousal" dont il s'agit. C'est du porn audio collaboratif. En gros ça veut dire quoi ?
Tout est parti d'un compte Instagram ... et puis la communauté a grandi, les contributions se sont accumulées ... et Earousal s'est lancé avec un ensemble du contenu pornographique éthique et participatif. Chacune des publications regroupe les scripts érotiques écrits par des membres [...] et éventuellement des audios associés. Je ne te cache pas que c'est très majoritairement hétérosexuel mais c'est la démarche qui mérite d'être soulignée et encouragée.
Quelles sont les règles ? Y a-t-il des limites ? Earousal entend offrir du contenu pornographique varié qui convient à ses lecteurs. C'est pour cela que la main est laissée aux contributeurs de la communauté qui peuvent écrire tout ce qui leur passe par la tête, au rythme qui est le leur avec les mots qui sont les leurs. C'est la page blanche par excellence. Séduisant n'est-ce pas ? D'autant que tu peux fonctionner par écrit mais également produire du contenu audio.
Pour écire, plusieurs conseils : 1, tout est possible. 2, ne pas se censurer. 3, penser à la cible [notamment si tu veux être enregistré, il vaut mieux s'adresser directement au public en le tutoyant ... c'est un peu ce que je fais ici depuis 16 ans]. 4, la longueur importe peu ... y compris s'agissant du récit même si, si la perspective est d'être enregistré par la suite, il vaut mieux calibrer pour un audio de 30 minutes. 5, être inspiré(e). Après, une fois qu'on en a envie, c'est comme le reste, ça vient tout seul.
Le catalogue disponible est déjà intéressant et témoigne d'un appétit évident.
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Adieu mon ambition de domination : il avait pris les choses en main ! La position n’était pas particulièrement agréable tant elle était précipitée. J’avoue que la levrette c’est pas ma tasse de thé d’habitude mais là c’était différent. Il approcha doucement son gland de ma chatte et le laissa y rentrer avec une lenteur jouissive. Ce simple centimètre qui me pénétrait me laissait dans l’expectative, je brûlais de le sentir au plus profond de moi mais lui, prenait un malin plaisir à regarder les frissons qui agitaient mon corps.
Et puis, d’un coup, ce fut comme une tempête, une libération soudaine de la bestialité la plus primaire qui animait son visage de mec coincé. Son sexe semblait si long, je le sentais s’enfoncer en moi et assouvir le désir simple de combler l’immense vacuité de mon vagin.
Il poursuivait ses va-et-vients. Je lui ai rapidement conseillé de changer de rythme et d’angle de pénétration avant que la manœuvre devienne répétitive. Il sembla d’abord désorienté et ne pas bien comprendre ce que je lui expliquais. A nouveau donc, j’ai pris les choses en main. Je me suis cambrée et j’ai commencé à jouer sur sa queue avec mon bassin. J’ondulais de haut en bas mais aussi sur les côtés. Je sentais sa bite frotter toutes les parois de mon vagin. Régulièrement, il lâchait un petit gémissement de plaisir. Putain ! Rien de tel pour me faire vibrer !
Je crois qu’enfin il avait compris, il m’a saisie plus fermement par les poignets d’amour avec sa main gauche, la main droite sur mon visage avec un doigt dans ma bouche, que je lui suçais, comme sa délicieuse verge un peu plus tôt. Fort de sa nouvelle position, il se mit à accélérer et devint un peu plus brutal. Il allait de plus en plus vite, et variait l’angle de pénétration, comme je le lui avais montré. Il excitait mon petit clito de l’intérieur. Alors que je mouillais à en inonder les draps, ma mouille perlait sur sa queue. Notre mélange était parfait. Les fluides étaient abondants. J’étais sur le point de jouir – lui aussi.
Il décida de retirer son doigt de ma bouche et se servit de sa main tout juste libérée pour me caresser le clito en même temps qu’il me pénétrait de tout son long. Il massait, titillait, pinçait, tirait. Je n’en pouvais plus. Dans une contraction ultime, j’ai serré ma chatte sur son chibre de toutes mes forces et me suis extraite. Je me tordais de plaisir : quel orgasme. De son côté, il avait éjaculé je ne sais-où, dans un râle de plaisir. Une fois ses couilles vidées, il revint vers moi pour frotter son gland sur ma chatte, comme un dernier câlin.
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Alors bon ... pourquoi est-ce que je t'en parle ? Parce qu'il est fort probable qu'à la rentrée, ton serviteur teste quelques extraits de mon roman licencieux en écriture depuis des années pour, ne serait-ce que par curiosité, voir comment ils sont reçus. Et comme j'ai la ferme ambition de produire moi-même les audios en découlant, je m'en lèche les doigts d'avance !
Tto, qui n'arrête pas d'avoir des projets exaltants
Mais que serait un été sans le rendez-vous incontournable du quiz people ? Quel serait cet été, je te le demande ! Et ce n'est pas parce que cette année 2020 est cataclysmique qu'elle va aussi mettre en l'air ce rendez-vous obligé, quasi attendu qui va te permettre de rafraîchir ta mémoire [voire d'apprendre plein de choses] sur tes people préférés alors que les Potins Mondains sont en vacances et qu'ils collectent toutes les plus alléchantes sex-tapes qui foisonnent de partout en ce moment.
Ainsi donc le quiz de l'été, c'est pour aujourd'hui ? Attention, c'est le quiz people de l'été avec des infos croustillantes récentes, d'autres moins mais toujours la même volonté de prendre évidemment au sérieux ce qui ne l'est pas du tout. Sauf qu'on s'amuse bien toute l'année avec les Potins Mondains, pourquoi se priver cet été, a fortiori quand tes starlettes désopilantes ont été confinées et font, pour certaines, vraiment n'importe quoi au point d'être carrément en roue libre. Du pain béni !!!
Voici donc le quiz people de l'été [il devrait y en avoir un second au rythme où vont les choses] qui va te permettre de calcule ton score sur 100 points. Une vingtaine de questions, le gros point d'interrogation qui va te frustrer un peu si tu as envie d'en voir un peu plus sur les gros zizis de ces messieurs mais dis donc ... même l'été, UNE VIE DE TTO demeure un endroit familial réservé au plus grand nombre. Nan mais oh !!!
Maintenant que tu as ton score ... tu sais ce qu'il te reste à faire : soit rattraper ton retard en matière de gossip, soit assumer ton rang de star de la people news. Dans tous les cas, dis-toi bien que tu passes un meilleur été que ceux dont il a été question !
C'est la série de l'été qui débute aujourd'hui ... celle de la prescription ultime : la mise ne lumière de comptes, personnes ou sujets qu'il est impensable que tu n'aies pas déjà commencé à suivre avec assiduité. "Follow qu'il faut", c'est en six épisodes la follow machine estivale pour faire de ta vie un festival.
Connais-tu Mark Kanemura ? Si oui, tu vas gagner du temps. Sinon, tu vas gagner de quoi rendre ta vie déjà un peu plus belle.
Ah oui carrément, la promesse est d'importance. Pourtant, tu as forcément déjà croisé Mark Kanemura. Quand ? Quand tu as vu passer une vidéo d'un homme, dans sa chambre, qui danse de façon très volontaire et affirmée et qui, avec force d'artifices et d'accessoires, donne à cette prestation d'une intensité hors pair. Tu as trouvé ... c'est lui.
Alors que petit il jouait avec sa soeur à refaire les scènes de ses comédies musicales préférées, Mark Kanemura a donné corps à son rêve puisqu'il est devenu danseur. Mais tout n'a pas été aussi simple ...
En 2017 en plein été, Mark est effondré dans l'appartement d'un ami à Los Angeles, le cœur brisé après la fin d'une relation amoureuse qui durait depuis longtemps. Puis ... il entend pour la première fois "Cut to the Feeling" de Carly Rae Jepsen ... et cela l'a rendu heureux, "ridiculement heureux" pendant 3 minutes et 28 secondes. Parti en lip-sync avec une perruque et avec des confettis, il filme tout cela avec son iPhone avant de le publier sur Instagram. La vidéo devient virale avec près de 100.000 vues sur ses réseaux sociaux et est même repris par Entertainment Tonight. Le chemin est tracé ... un an plus tard, il amplifie le concept pour le mois des fiertés. Dans sa chambre de de West Hollywood, il s'adonne à sa série de vidéos hebdomadaires #CutToTheFeelingFridays où il se transforme en piñata gay géante avec luxe de perruques, de ballons, de confettis et de drapeaux arc-en-ciel.
Ses abonnés Instagram se comptent par centaines de milliers et il autorise ses fans à se délecter de sa liberté, de son entrain et du plaisir de faire sortir un nuage de confettis de son Speedo à rayures arc-en-ciel.
L'histoire n'est pas si simple : à bientôt 40 ans, Mark est né à O'ahu [Hawaï] dans une famille qui l'a inscrit à des cours de théâtre. Après avoir été diplômé de la Castle High School, il enseigne au Kāne'ohe's 24-7 Danceforce, véritable terrain d'entraînement pour les meilleurs danseurs d'Hawaï. Souhaitant sortir de sa zone de confort, il s'envole pour Los Angeles sur un coup de tête à 24 ans pour une audition pour la quatrième saison de l'émission de télé-crochet "So You Think You Can Dance". Il se fait remarquer, termine dans les six premiers de la compétition et hop ... la grand evie commence. Bien que timide et introverti, il rencontre fortuitement les chorégraphes Laurieann Gibson et Richard Jackson qui lui proposent de danser avec Lady Gaga en 2009 aux MTV Video Music Awards. C'est le tournant : la même année, il intègre la tournée internationale avec Lady Gaga et son "Monster Ball Tour". Outre les voyages, il perfectionne son style de danse conçu comme un patchwork : du ballet et de la modernité, du jazz et du hip-hop, et des influences polynésiennes sans oublier son obsession de toujours pour les comédies musicales.
"Quand j'ai commencé à chorégraphier, toutes ces choses se mélangeaient naturellement», dit-il, «et ont créé tout ce que je fais."
Il tourne avec Lady Gaga jusqu'en 2013 en tant que danseur principal et apparait dans le clip "Telephone".
Aujourd'hui, Mark voyage régulièrement pour enseigner sa chorégraphie dans des conventions de danse, se lance dans le travail vidéo [intervenant pour la tournée de Selena Gomez], et parfois joue les modèles. Au cours du confinement, il a donné des sessions de cours de danse depuis chez lui [les fameuses "Dance parties"] ... sans se ménager et au plus grand plaisir de ses followers, chaque fois plus nombreux.
Je sais bien que Goldorak avait niché la camp du Grand Stratéguerre sur la Lune, d'où partaient les hordes d'hommes de Véga assoiffés d'en finir avec la planète bleue et ivres de violence. Aujourd'hui, sans en faire une semaine thématique et alors que l'on fête aujourd'hui le cinquante-et-unième anniversaire du premier alunissage de l'homme, voici l'histoire secrète de la Lune.
Déjà, pour revenir à Goldorak, tu dois savoir que le Camp de la Lune noire se trouve bien sur la Lune. C'est en tout cas ce que découvre Actarus dans l'épisode 72 de la série, après que nous en ayons eu un premier aperçu dès l'épisode 2. Oui, on découvre enfin le lieu de refuge du Grand Stratéguerre deux épisodes avant la fin du dessin animé. Et encore, félicite-toi d'être français : c'est la version française qui indique précisément où il se trouve [et pas la version originale] : la fille du Grand Stratéguerre, Végalia, explique que le Camp se trouve à l'antipode du Cratère de la Tranquillité, lorssqu'elle rejoint son père.
Plus historiquement et scientifiquement, qu'ignores-tu encore de la conquête lunaire ? Plein de choses ... et c'est pourquoi aujourd'hui et pour fêter la 51ème bougie du premier pas posé, je vais essayer de voir ce qui, dans le Cabinet de curiosités, pourrait bien t'en apprendre davantage.
C'est donc le 21 juillet 1969 que Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune. Mais ... euh ... le droit ou le gauche ?
Quelques jours avant, le Pape a fait acheter un téléviseur en couleur [alors que les images ne l'ont pas été] et le jour même de l'alunissage, il a prononcé une bénédiction pour Armstrong, Aldrin et ... Collins [voilà, cela permet de rappeler le nom du troisième qui vécut la frustration la plus ultime de l'Histoire : tourner autour de la Lune sans jamais pouvoir y mettre les pieds, en étant aussi proche].
La sonde s'est posée ... quelle heure est-il ? Tout le monde t'explique que c'était en pleine nuit en France ... pourtant Armstrong a posé Eagle, le module lunaire, à 20h17 et 40 secondes, en temps universel coordonné soit 21h17 heure de Paris. Prêt à sortir ... boum patratra ! Le Président Nixon appelle Armstrong pour discuter un peu et le féliciter ... cela diffère de quelques minutes les choses.
Toutefois, il ne faut pas oublier que les soviétiques furent les premiers à faire atterrir quelque chose sur la Lune, trois ans plus tôt : le 3 février 1966. Les premières photos du sol lunaire seront prises. Depuis, ce sont vingt-et-une expéditions lunaires qui ont permis de faire atterrir quelque chose sur le satellite naturel de la Terre ... la dernière expédition datant du 3 janvier 2019 quand les chinois ont réussi à se poser sur la face cachée de la planète.
Mais revenons à Apollo 11 ...
Chose amusante : la mère de Buzz Aldrin [Edwin Aldrin de son vrai prénom], le deuxième homme à avoir foulé le sol lunaire, s'est mariée pour devenir Madame Aldrin. Mais sais-tu comment elle s'appelait avant ? Marion Moon ! Les signes du destin sont tout de même amusants ...
Ce qui l'est moins, c'est que la conquête lunaire a fait l'objet d'une féroce compétition entre l'URSS et les USA. Le paroxysme de cette compétition survient pile le 20 juillet 1969. Distancés dans la course avec les États-Unis pour envoyer des hommes sur la Lune, notamment avec les échecs répétés de la fusée N-1, les Soviétiques n'ont plus d'autre choix que de développer des missions inhabitées pour être les premiers à ramener sur Terre des échantillons de roches lunaires. Après un premier échec du lanceur le 14 juin 1969, Luna 15 est finalement lancée le 13 juillet 1969, trois jours avant Apollo 11. A Moscou, on y croit : l'URSS sera la première à rapporter des échantillons lunaires sur Terre. Arrivée dès le 17 juillet autour de la Lune, Luna 15 va faire 52 révolutions autour de la planète mais, dans une tentative un peu désespérée, elle finit par s'écraser dans Mare Crisium [la "mer des Crises"] le 21 juillet, une vingtaine d'heures après les premiers pas sur la Lune d'Armstrong et Aldrin.
La compétition pouvant aller jusqu'à occasionner des problèmes de sécurité pour le vol habité, les soviétiques rassurent les américains dès le 18 juillet 1969 : Luna 15 ne gênera pas Apollo dans sa ronde lunaire. Il en résultera que les deux grandes puissances décidèrent, à compter de cet épisode, de coopérer : l'URSS ayant révélé la première le plan de vol de Luna 15 afin de s'assurer que la sonde n'entrerait pas en collision avec Apollo 11, les deux pays fluidifièrent davantage leurs échanges.
Le fait est que lorsqu'il marchait sur la Lune, Neil Armstrong a subi l'écrasement de la sonde Luna 15 ... qu'il aura peut-être entendu.
Neil Armstrong effectue le premier pas sur la Lune le lundi 21 juillet 1969 à 2 h 56 min 20 s [3 h 56 min 20 s heure française alors que nous sommes encore le 20 juillet 21 h 56 min 20 s à Houston], 6 h 41 après l'atterrissage, devant plusieurs centaines de millions de téléspectateurs écoutant les premières impressions de l'astronaute. Celui-ci, en posant le pied sur le sol lunaire, lance son message resté célèbre : "That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind" ... autrement dit "C'est un petit pas pour [un] homme, [mais] un bond de géant pour l'humanité". Armstrong avait l'intention de dire "That's one small step for a man" [... "pour un homme"], mais le "a" a été aspiré dans la transmission et n'a donc pas été rapporté initialement par la plupart des observateurs de l'émission en direct. Querelle d'accent ou conséquence des interférences radio, une analyse numérique plus récente semble révéler que le "a" a peut-être été prononcé mais qu'il a été masqué par des parasites ... Armstrong ayant admis avoir mal articulé par la suite.
Quinze minutes après Armstrong, Aldrin a foulé le sol lunaire et la légende dit que si Armstrong a posé le premier le pied sur la Lune, Aldrin aura été le premier à satisfaire un besoin bien naturel en ayant le pied sur la planète.
Armstrong a expliqué que le déplacement sur la Lune était presque plus aisé que lors des simulations terrestres, réalisées en partie en plein dans les plaines volcaniques d'Islande.
Alunir ok mais pour repartir, il y a eu un problème et c'est un stylo qui a permis de sauver le retour de la mission sur la Terre. Alors que le bouton d'activation du moteur du véhicule spatial avait été endommagé, empêchant de repartir de la Lune, Aldrin s'est servi d'un simple stylo pour l'enfoncer.
L'armée américaine signale également que pendant toute la durée de l'expédition Apollo 11, aucun soldat américain n'est mort au Vietnam.
Une fois rentrés, et à leur retour sur Terre le 24 juillet 1969, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été mis en quarantaine pendant 21 jours ! L'armée américaine et la NASA voulaient éviter la propagation de potentielles bactéries extraterrestres.
On imagine enfin que la gloire pour Armstrong a été immense. Il raconta plusieurs fois que cet événement mondial et historique pour l'humanité n'a pas été si simple à gérer. L'empreinte de son pied lors de son débarquement y restera à jamais, du fait de l'absence d'atmosphère sur la Lune. Donc jusqu'à la fin des temps, son pied demeurera visible sur la surface lunaire. Cette quintessence de la gloire a occasionné une sévère névrose à Armstrong qui a déclaré avoir été obsédé par ces traces laissées.
Il n'y a pas que des traces qui furent laissées ... Après plus de 21 heures sur la surface lunaire, en plus des instruments scientifiques, les astronautes ont laissé derrière eux :
- un écusson de la mission Apollo 1 à la mémoire des astronautes Roger Chaffee, Gus Grissom et Edward White, morts lorsque leur module de commande prit feu lors d'un essai en janvier 1967 ;
- deux médailles commémoratives des cosmonautes soviétiques Vladimir Komarov et Youri Gagarine, morts respectivement en 1967 et 1968 ;
- un sac commémoratif contenant une réplique en or d'un rameau d'olivier comme symbole traditionnel de paix ;
- et un disque en silicone de messages portant les déclarations de bonne volonté des présidents Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon ainsi que les messages des dirigeants de 73 pays du monde entier. Le disque contient également une liste des dirigeants du Congrès américain, une liste des membres des quatre commissions de la Chambre et du Sénat responsables de la législation de la NASA, ainsi que les noms des dirigeants passés et présents de la NASA.
Voici maintenant de quoi revivre l'alunissage d'Apollo 11, dans une version restaurée en 2005 du film original.
Tto, peut-être plus intrigué par la face cachée de la Lune
C'est sur une petite île d'environ 1 km² située entre le continent et l'île de Čiovo que le carnet de voyage nous transporte cette semaine ... une petite île où se dresse une ville pétrie de 2.300 ans d'histoire dont témoignent encore de nombreux édifices, pavés et perspectives en plein coeur de l'Europe.
Oui, la situation géographique de Trogir est à ce point unique qu'elle a favorisé l'émergence d'une ville aujourd'hui peuplée par près de 13.000 habitants, submergée par les touristes l'été et on comprend pourquoi : elle a un charme fou.
Tragurion [venant de l'ancien grec "Τραγύριον" qui signifie l'île aux boucs] fut fondée au IIIème siècle avant. Jesus-Christ par des grecs venus de la colonie d'Isa sur l'île proche de Vis. Ce petit comptoir grec cohabita harmonieusement avec les occupants illyriens jusqu'à l'arrivée des romains qui firent de Tragurium un port actif, du fait de son ouverture exceptionnelle sur la mer Adriatique. Par l'essor de la ville de Salone, Trogir connut alors une crise économique majeure. Entre les Vème et VIIème siècles, l'île-cité échappa aux invasions barbares des avars et des slaves, qui s'étaient défoulés sur la côte dalmate ... entraînant ainsi l'arrivée massive à Trogir de migrants de Salone [ville complètement détruite en 615 par les avars, les habitants se réfugiant alors au Palais de Dioclétien de Split]. S'étant mise ensuite sous la protection de l'Empire byzantin, Trogir se soumet aux suzerains croates dès le IXème siècle. Le diocèse de Trogir fut fondé au XIème siècle et en 1107, la ville reçut une charte du roi Coloman de Hongrie, qui lui octroya son autonomie communale. Détruite entièrement par les sarazins en 1123, Trogir retrouva cependant sa prospérité économique, accueillant même le roi Béla IV de Hongrie, fuyant les tatars. En 1420, les vénitiens débarquent et entament une longue période de domination jusqu'en 1797 où Trogir entra alors dans l'Empire Habsbourg qui contrôla la ville jusqu'en 1918. Pendant la période vénitienne, Trogir devient un port de commerce important pour le bois destiné à la construction navale et aux digues de Venise. Ville forteresse, elle était aussi un îlot catholique face à l'orthodoxie ou à l'islam environnants. Une parenthèse française est à noter, de 1806 à 1814, à la faveur des conquêtes napoléoniennes. A la sortie du premier conflit mondial, Trogir, comme la Croatie, fut intégrée au sein du Royaume des serbes, croates et slovènes, plus tard dénommé Royaume de Yougoslavie. Occupée par l'Italie au cours de la Seconde Guerre mondiale, les habitants étaient essentiellement pour les alliés, de sorte que la ville fut libérée dès 1944.
Pour autant, pourquoi aller à Trogir ?
Trogir est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997 parce qu’elle possède la plus belle ville médiévale de la Dalmatie. Sa splendide Vieille Ville avec les rues pavées, ses magnifiques palais, sa belle cathédrale romane, la belle Pinacothèque en font un lieu de villégiature assez unique. A 30 km à l’ouest de Split, et à 46 km au sud-est de Sibenik, la ville est aussi un point de convergence ... rendant la circulation [et le stationnement] particulièrement ardue : la ville est principalement piétonne. L'été, les rues fourmillent de touristes mais aussi d'ambiance et d'attractions diverses, donnant à la ville une ambiance festive ... renforcée en cela par l'air de la mer et la chaleur des montagnes qui l'entourent. L'affluence oblige aussi à adapter ses visites : il est préférable de visiter la ville quand elle est encore endormie, la matin et, de préférence, en avril-mai ou à partir de septembre tant l'affluence touristique peut être décourageante.
Alors, il serait dommage de se priver d'une visite de Trogir.
La Cathédrale Saint-Laurent date du XIIIème siècle et c'est l’une des plus belles cathédrales de la Croatie, avec celle de Sibenik. Une bonne partie date du XVIIème siècle mais il faut admirer le portail principal qui est un chef-d’œuvre de l’art roman croate. Le baptistère, synthèse du style gothique et renaissance, mérite aussi l'attention et à l'intérieur, la chapelle funéraire est de style renaissance. Au surplus et cela ne gâche rien, du clocher, tu auras une vue panoramique de la vieille ville.
Dans l’église de Saint-Jean-Baptiste, on trouve une pinacothèque centrée sur l’art sacré avec tableaux et statues, comme des oeuvres du peintre Blaz Jurjev [trogiranin] ou de Gentile Bellini.
Le monastère Saint-Nicolas a été fondé en 1046 et fut occupé au XVIème siècle par les bénédictines. Il possède un cloître renaissance splendide et l'on trouve au sein du monastère l’un des plus rares bas-reliefs helénistiques qui représente Kairos.
La Place Jean-Paul-II est la grand place de la vieille ville de Trogir entourée d'édifices remarquables comme la cathédrale, le palais Cipiko, l’Hôtel de ville installé dans l’ancien palais des recteurs, la tour de l’Horloge et la belle loge du XVIème siècle, le passage voûté de la rue Gradska, l’église Sainte-Barbe avec entrelacements romans sur le portail.
Quitte à te promener, il faut aussi arpenter la Riva qui est une belle promenade maritime sur le rivage sud de l’île, avec des vues sur la mer et l’île de Ciovo. Les terrasses, cafés, et concerts gratuits le soir sur la belle place Radovanov, derrière la cathédrale sont d'un charme étourdissants et donnent l'mpression d'une époque différente tant c'est désorientant. Les élégantes façades du XVème au XIXème siècles complètent le tableau.
A Trogir, il faut aussi vaquer sur les remparts près de la Porte de la Mer. A l’ouest de la Riva, l'imposante forteresse de Kamerlengo construite par les Vénitiens demeure un point de vue exceptionnel qui permet, l'été, de donner des spectacles. De ces remparts la vue de la ville est magnifique.
Tto, qui garde un souvenir magique de cette soirée et cette nuit passées à Trogir
Rayon burger fiction cette semaine, on file chez une icône pour en dresser le parcours et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'est endurci le scientologue. Ah non pas John Travolta qui vient de vivre un drame familial, mais Tom Cruise qui est un drame à lui tout seul. Depuis que tu le regardes sur grand écran, comment le petit acteur au dents si blanches est devenu la star mondiale que l'on connait ? C'est le Burger fiction de la semaine ...
Rayon série cette semaine, on part au pays merveilleux des serial-killers. Enfin, à la préhistoire du concept puisque c'est précisément l'objet de cette série orchestrée par le réalisateur David Fincher [à qui l'on doit les ténébreux "Fight Club" et "Seven", entre autres]. En 1977, à l'aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein du FBI, les agents Holden Ford et Bill Tench vont s'entretenir avec plusieurs tueurs en série [que l'on ne qualifie pas ainsi, encore]. Ensemble, et avec l'aide de la psychiatre Wendy Carr, ils vont tenter de cerner la personnalité de nombreux meurtriers afin d'acquérir les connaissances nécessaires à la résolution d'affaires criminelles.
S'il est fait référence au côté ténébreux de l'univers de David Fincher, ce n'est pas par hasard : "Minhunter" brille par la noiceur de l'image et le grain très seventies des scènes. Le propos étant en plus peu léger, l'ambiance est lourde et s'installe une pesanteur renforcée par le jeu des acteurs qui, certes, en font des caisses mais cela n'est pas carricatural. La structure narrative est toujours la même, quasiment : avant le générique, focus sur un personnage dont on sait bien qu'il est lié à l'histoire sans qu'aucun lien ne soit évident, le générique centré sur l'appareil permettant de receuillir les enregistrements des criminels interrogés et puis l'épisode. Mais c'est dans l'épisode que la série évolue puisque l'on passe de l'élaboration d'une démarche scientifique dans la saison 1 à un découpage plus évident en saison 2 : les agents ne vont pas seulement aller interroger des affreux serial-killers qui ignorent encore qu'ils sont des tueurs en série, ils vont également résoudre des enquêtes criminelles. L'aspect feuilletonnant est donc double, plus narratif, en ce qu'il est également alimenté par les déboires des deux personnages principaux [voire trois si l'on inclut Wendy Carr]. L'impression que cela part dans tous les sens est inévitable mais au moins, on n'a pas l'impression de sur-place comme peut le faire redouter la saison 1 qui s'envole néanmoins assez rapidement.
Jonathan Groff [déjà vu dans "Looking" et dans "Glee"] surjoue beaucoup au point de devenir parfois exaspérant mais tout est centré sur lui parce que c'est son intuition [un peu exagérée] qui sert de fil d'Ariane à la nébuleuse criminologique de la fin des seventies américaines, avec un FBI oppressant comme dans "Zodiac" où les luttes de pouvoir sont permanentes.
La saison 3 est attendue, mais NETFLIX et Fincher semblent en délicatesse de sorte que la production de la troisième saison est, pour l'heure, incertaine. David Fincher ayant été occupé sur son prochain film "Mank", également diffusé sur NETFLIX, la série a été mise en pause. Pire, le cinéaste ne sachant pas quand il pourrait se replonger pleinement dans la suite de la série, les acteurs ont été libérés de leur contrat début 2020 ... ce qui n'est jamais bon signe. De toute façon, la pandémie de Covid-19 rebat toutes les cartes. Initialement, "Mindhunter" est prévu pour s'étaler sur cinq saisons d'une dizaine d'épisodes d'une heure environ.
Disponible sur NETFLIX.
Difficile de se balader dans la Bibliothèque Rose sans passer par le rayon de Guillaume qui, il y a plus de 100 ans, commit "Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar". Apollinaire y mèle zoophilie, scatophilie, pédophilie, nécrophilie, gérontophilie, inceste ... C'est pratiquement un catalogue digne du Marquis de Sade ... sans pourtant que les deux démarches soient comparables puisque le contexte politique n'est absolument pas le même. Il y raconte les aventures du prince roumain Mony Vibescu qui fait le serment à Culculine d'Ancône, une jeune Parisienne : "Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite, je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens !". Le prince finira par payer le prix de sa promesse, châtié par les onze mille verges des 11.000 japonais vainqueurs à Port-Arthur, non sans que le lecteur ait auparavant suivi ses pérégrinations dépravées à travers le monde.
Sitôt qu’il eût lu cette lettre, le prince regarda l’heure. Il était onze heures du matin. Il sonna pour faire monter le masseur qui la massa, et l’encula proprement. Cette séance le vivifia. Il prit un bain t il se sentit frais et dispos en sonnant pour le coiffeur qui le coiffa et l’encula artistiquement. Le pédicure manucure monta ensuite. Il lui fit les ongles et l’encula vigoureusement. Alors le prince se sentit tout à fait à son aise. Il descendit sur les boulevards, déjeuna copieusement, puis prit un fiacre qui le mena rue de Prony. C’était un petit hôtel, tout entier habité par Culculine. Une vieille bonne l’introduisit. Cette habitation était meublée avec un goût exquis. On le fit entrer de suite dans une chambre à coucher dont le lit très bas et en cuivre était très large. Le parquet était recouvert de peaux de bêtes qui étouffaient le bruit des pas. Le prince se déshabilla rapidement et il était tout nu lorsqu’entrèrent Alexine et Culculine dans des déshabillés ravissants. Elles se mirent à rire et l’embrassèrent. Il commença par s’asseoir, puis prit les deux jeunes femmes chacune sur une de ses jambes, mais en relevant leur jupon de façon qu’elles restaient décemment habillées et qu’il sentait leurs culs nus sur ses cuisses. Puis il se mit à les branler chacune d’une main, tandis qu’elles lui chatouillaient le vit. Quand il les sentit bien excitées, il leur dit : « Maintenant nous allons faire la classe. »
Il les fit asseoir sur une chaise en face de lui, et après avoir réfléchi un instant, leur dit : « Mesdemoiselles, je viens de sentir que vous n’avez pas de pantalon. Vous devriez avoir honte. Allez vite en mettre un. » Quand elles revinrent, il commença la classe. « Mademoiselle Alexine Mangetout, comment s’appelle le roi d’Italie ? – Si tu crois que ça m’occupe, je n’en sais rien, dit Alexine. – Allez-vous mettre sur le lit, » cria le professeur.
Il la fit mettre sur le lit à genoux et le dos tourné, lui fit relever ses jupes et écarter la fente du pantalon d’où émergèrent les globes éclatants de blancheur des fesses. Alors il se mit à taper dessus du plat de la main ; bientôt le postérieur commença à rougir. Cela excitait Alexine qui faisait beau cul, mais bientôt le prince lui-même n’y tint plus. Passant ses mains autour du buste de la jeune femme, il lui empoigna ses tétons sous le peignoir, puis, faisant descendre une main, il lui chatouilla le clitoris et sentit que son con était tout mouillé. Ses mains à elle n’étaient pas inactives ; elles avaient empoigné la pine du prince et l’avaient dirigée dans le sentier étroit de Sodome. Alexine se penchait de façon à ce que son cul ressortit mieux et pour faciliter l’entrée à la bite de Mony.
Bientôt le gland fut dedans, le reste suivit et les couilles venaient battre au bas des fesses de la jeune femme. Culculine qui s’embêtait se mit aussi sur le lit et lécha le con d’Alexine qui, fêtée des deux côtés, jouissait à en pleurer. Son corps secoué par la volupté se tordait comme si elle en souffrait. Il s’échappait de sa gorge des râles voluptueux. La grosse pine lui remplissait le cul et allant en avant, en arrière, venait heurter la membrane qui la séparait de la langue de Culculine qui recueillait le jus provoqué par ce passe-temps. Le ventre de Mony venait battre le cul d’Alexine. Bientôt le prince culeta plus fort. Il se mit à mordre le cou de la jeune femme. La pine s’enfla. Alexine ne put plus supporter tant de bonheur ; elle s’affala sur la face de Culculine qui ne cessa pas de lécher, tandis que le prince la suivait dans sa chute, la pine dans le cul. Encore quelques coups de reins, puis Mony lâcha son foutre. Elle resta étendue sur le lit tandis que Mony allait se laver et que Culculine se levait pour pisser. Elle prit un seau, se mit debout dessus, les jambes écartées, releva son jupon et pissa copieusement, puis, pour souffler les dernières gouttes qui restaient dans les poils, elle lâcha un petit pet tendre et discret qui excita considérablement Mony.
De là à envisager que je te pousse à l'hyper consommation, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement ... deux TTBM dans la semaine, c'est du vice et de la gourmandise mais je ne sais pas ne pas céder à mes envies. Comme tous les vendredis, voici donc le TTBM, quatrième manche du jeu de l'été. Mais revenons un instant sur la manche disputée mardi 14 juillet 2020 où, de l'avis de tous, c'était LARGEMENT trouvable.
En reconnaissant par ordre d'apparition [tu peux tout réécouter ici] :
- Mireille MATHIEU "Made in France" [juste l'intro du début puis l'avant-dernier extrait]
- Jean FERRAT "Ma France"
- CARTE DE SEJOUR "Douce France" [oui c'est bien Rachid TAHA mais le titre est sorti sous le nom d'interprète "Carte de séjour" ... de l'importance soulignée maintes fois de l'exactitude des interprètes]
- Michel SARDOU "Le France" [c'était donné j'te dis ...]
- DIAM'S "Ma France à moi"
- Marc LAVOINE "C'est ça la France"
- Rika ZARAÏ "C'est ça la France" ... [qu'est ce que je rigole quand même ... te coller deux chansons qui ont le même titre !!!]
Tout cela donnait la combinaison parfaite ... celle qui a permis à Jay de faire une entrée fracassante dans le concours puisqu'il a raflé [à une dizaine de secondes près] toute la cagnotte mise en jeu et donc empoche d'un coup d'un seul les 4.600 points à disposition. Il profite clairement du fait que c'était une édition exceptionnelle liée au 14 juillet [d'où la play-list très patriotique], que toutes les gratifications étaient doublées et bim ...
C'est bien la preuve que tout est possible et, particulièrement, si tu trouves toute la combinaison le premier dans les dix premières minutes. Comme je l'expliquais également, il ne faut pas rêver, cela ne va pas être si simple toutes les semaines quand même. Cependant, tu noteras que tout le monde peut jouer à ce jeu puisque la sélection des chansons est très très vaste.
Nous repartons donc pour une nouvelle manche aujourd'hui avec une cagnotte de départ à 700 points, à laquelle j'ajoute 50 points pour la proposition victorieuse de mardi qui a mis un terme au jeu. On joue donc pour 750 points auxquels peuvent s'ajouter 1.500 points si tu trouves tout rapido et du premier coup ... sinon, il y a encore de quoi faire grimper ton compteur.
Je te rappelle que les règles du jeu sont consultables ici.
Je te rappelle enfin que toute proposition n'est recevable pour autant qu'elle corresponde [à quelques ajustements orthographiques près] au nom sous lequel le titre utilisé pour l'extrait [gare aux reprises] est sorti s'agissant de son/ses interprètes.
Enfin, n'oublie pas non plus qu'il y a forcément une cohérence dans la sélection qui t'est proposée ... ça peut aider à un moment.
Toutes les dix minutes, la cagnotte perd 10 points et à chaque mauvaise proposition, elle est amputée de 30 points.
Prêt ?
Les seules propositions prises en compte sont celles qui sont postées ci-dessous en commentaire ... je te rappelle qu'il faut trouver sept interprètes.
Tto, qui adore jouer avec tes oreilles [notamment]
T'as vu l'heure ? Il est 10 heures passées ... et si tu ne t'es pas fait du bien, tu as raté une bonne occasion de soigner ton corps. Ce n'est pas moi qui l'assène ... c'est l'hypothèse qu'explore Alain Héril, sexothérapeute de son état, dans "L'orgasme thérapeutique" aux éditions Grancher, paru en mars dernier. Et quel est le postulat ? Les déferlements hormonaux font du bien à ton corps.
Alors bon, tout ne sort pas de nulle part. 600 personnes interrogées ont permis d'arriver à la conclusion implacable : l'orgasme est bénéfique, qu'on parle de bien-être basique [déstresser, dormir, se sentir bien dans son corps et dans ses relations] ou d'aide pour prévenir ou agir sur des pathologies graves [les incidences sur le cancer de la prostate ne sont plus à démontrer, les maladies cardiovasculalires sont aussi en jeu, même la sclérose en plaques, la fibromyalgie, les migraines, les douleurs articulaires, etc].
Alain Héril avance qu'il faudrait considérer la jouissance comme un geste-santé, au quotidien : "le prix Nobel de médecine Barry Komisaruk a travaillé sur les relations sexuelles au réveil et l’orgasme matinal. Il a mis en lumière le fait que faire l’amour et jouir au réveil pouvait doper le cerveau, booster son optimisme, aider à entretenir un taux constant de testostérone dans l’organisme et augmenter son capital jeunesse. Il préconise une stimulation orgasmique (y compris masturbatoire) régulière, si possible avant 10 heures, afin d’amener l’organisme à une plus grande tonicité face aux épreuves et aux obligations de la journée à venir !"
Et bah voilà ... ton nouveau geste santé est tout trouvé et là, ce sera moins difficile que de t'envoyer cinq fruits et légumes par jour ou faire 10.000 pas quotidiens. Cela va rabattre le caquet des mouvements "NoFap" [prônant l'absence de masturbation] qui font leur beurre sur les frustrations principalement américaines [mais qui oublient que la soupape consiste à prendre des risques sanitaires incoryables dans des orgies défoulatoires de spring-break ou autres]. Se donner un bon petit orgasme dès le matin serait donc bon pour la clarté de l'esprit, la quiétude, et la sensation de liberté, comme de puissance.
Pratiqué avec un dévouement que j'imagine appliqué te concernant lecteur qui aime se donner du bonheur, l'orgasme mettrait sur le chemin de la méditation [c'est vrai qu'il y aurait beaucoup à méditer quand je sais ce que je sais ...], voire de la transe mystique [euh ... bon ok]. Pour cela, l'auteur suggère d'activer trois pôles : être désirant(e) donc assumer sa capacité à aller vers l'autre, être désiré(e) donc recevoir le désir d'un ou de plusieurs partenaires, et être désirable donc accepter d'accueillir ce désir.
Cela n'aura que des vertus ... et s'il faut en passer par une prescription médicale, pourquoi pas [ça va ravir certains médecins]. En plus, cela aidera les femmes qui peinent à atteindre l'orgasme mais aussi certains hommes programmés pour éjaculer au bout de 20 secondes environ [il parait que c'est la nouvelle théorie en vogue : les mecs ont une activité masturbatoire moyenne de 20 secondes, physiologiquement parlant] ... bref, avec le traitement de l'éjaculation précoce, la relation au sexe de certains comme les inquiétudes liées la qualité du sperme, on voit bien que tout cela va dans le bon sens. L'accès décomplexé à sa propre jouissance n'est donc pas dénué de tout intérêt, Alain Héril soulignant que les blocages en la matière se produisent "comme si une partie inconsciente de l’être désirait s’accrocher continuellement à ce qui est défaillant plutôt que d’expérimenter les espaces luxuriants que l’orgasme semble offrir."
"L’orgasme donne quelque chose, il ne prend rien. Il ajoute, il solidifie, il confirme. Il offre une densité relationnelle avec soi-même, y compris dans l’activité masturbatoire. Il est donc une vision positive de nous-mêmes, une vision qui n’est pas faite d’utopie puisqu’elle peut se concrétiser dans des ressentis précis et vivifiants."
Il t'est donc recommandé de t'agiter et si possible, avant 10h, ta journée n'en sera que meilleure !
Tto, qui te donne toujours de bons conseils avec un doigté exemplaire
Il faut se l'avouer clairement : si tu comptes sur mon ancien dévouement pour relancer la croissance du pays et tirer vers le haut des chiffres d'affaires déclinant, tu auras bien noté que ces deux dernières années, les soldes et moi vivons une séparation brutale. Bah oui, outre que je n'ai plus le temps, l'envie me passe au motif que ... plein de choses.
- Déjà, peinant à retrouver ma taille de guèpe, j'ai tout de même un stock délirant de vêtements qui ne sont pas vraiment usés.
- En plus, le côté bain de foule du premier jour des soldes est une joyeuseté dont je me passe bien volontiers.
- Au surplus, c'est bien gentil d'acheter mais à un moment, la place commence à manquer. Et il serait assez paradoxal de faire la guerre à Zolimari qui entasse plus que de raison et d'amplifier le mouvement alors que, précisément, je me suis lancé dans une entreprise de désencombrement de mes propres affaires [il parait que c'est un signe de sagesse].
- Enfin et en ces temps troublés et troublants, je n'ai pas une envie délirante d'aller me pavaner dans les allées de magasins pour, finalement, y trouver des choses que je pourrais éventuellement me procurer autrement.
Donc oui, les soldes et ton serviteur ne se croisent plus trop et elles sont loin les expéditions troyiennes jadis pour remplir des coffres de voiture. Oui, tout passe, tout lasse à telle enseigne que, nonobstant ma présence à quelques mètres des grands magasins aujourd'hui pour des raisons bassement professionnelles, figure-toi que ce midi je déconfine autrement : je vais chez le coiffeur pour mettre en les mains expertes de la terrible Izabel ce qui reste de ma tête qui ferait passer un réfugié moldave pour un mannequin de chez Provost.
Bah oui, pas de soldes pour moi ... enfin, pas de soldes dans les magasins. Parce qu'en fait, je me défoule sur l'internet magique. "Défouler" n'est pas forcément le terme approprié parce qu'en fait, à part des shorts un peu pupute, des tshirts arc-en-ciel, des pompes aux liserets enchanteurs [et aux prix qui le sont moins] et quelques trucs de cuisine ou de domotique, la moisson ne sera probablement pas terrible. En tout cas, elle sera en phase avec mes besoins et attentes du moment. Et je vais même faire encore quelques folies coquines [et pas seulement pour alimenter le filet garni de l'été].
Sauf que cette fois-ci, j'ai décidé de mettre un peu de méthode dans tout cela : j'ai fait une liste avec un vrai budget. Bon ... si j'inclus tout ce que je veux acheter [deux costumes, des étagères à 1.000 € pièce, un cadeau d'anniversaire en retard pour Zolimari qui tarde à se décider, ou que sais-je encore], le budget m'annonce que je vais dépenser 5.000 € ... et encore, je ne te compte pas le canapé dont je désespère de trouver le modèle qui me plairait. Rassure-toi banquier de mon coeur qui me lit peut-être : on va en trouver du -70% pour faire baisser la note !!! Qui dit donc liste, dit aussi recensement des sites qui ont mes faveurs et je peux te dire que je mobilise toutes les volontés dont je suis capable pour ne pas acheter cette figurine Sonic qui me plaît tant et qui coûte un bras parce qu'elle vient de tout loin tout là bas [en verison collector].
Comme je n'ai pas vraiment de voyage prévu cette année [et que cela risque peut-être de durer un peu], j'ai tout de même recouvré un sacré pouvoir d'achat ! M'enfin, Nigloo peut être ravi : je ne suis plus la shopping-machine que j'étais jadis ! [Cela me permet de saluer Nigloo au passage ...]