18 juillet 2020

POP UP #497

2020 - POP UP BURGER FICTIONRayon burger fiction cette semaine, on file chez une icône pour en dresser le parcours et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'est endurci le scientologue. Ah non pas John Travolta qui vient de vivre un drame familial, mais Tom Cruise qui est un drame à lui tout seul. Depuis que tu le regardes sur grand écran, comment le petit acteur au dents si blanches est devenu la star mondiale que l'on connait ? C'est le Burger fiction de la semaine ...

2020 - POP UP SMSRayon série cette semaine, on part au pays merveilleux des serial-killers. Enfin, à la préhistoire du concept puisque c'est précisément l'objet de cette série orchestrée par le réalisateur David Fincher [à qui l'on doit les ténébreux "Fight Club" et "Seven", entre autres]. En 1977, à l'aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein du FBI, les agents Holden Ford et Bill Tench vont s'entretenir avec plusieurs tueurs en série [que l'on ne qualifie pas ainsi, encore]. Ensemble, et avec l'aide de la psychiatre Wendy Carr, ils vont tenter de cerner la personnalité de nombreux meurtriers afin d'acquérir les connaissances nécessaires à la résolution d'affaires criminelles. 

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S'il est fait référence au côté ténébreux de l'univers de David Fincher, ce n'est pas par hasard : "Minhunter" brille par la noiceur de l'image et le grain très seventies des scènes. Le propos étant en plus peu léger, l'ambiance est lourde et s'installe une pesanteur renforcée par le jeu des acteurs qui, certes, en font des caisses mais cela n'est pas carricatural. La structure narrative est toujours la même, quasiment : avant le générique, focus sur un personnage dont on sait bien qu'il est lié à l'histoire sans qu'aucun lien ne soit évident, le générique centré sur l'appareil permettant de receuillir les enregistrements des criminels interrogés et puis l'épisode. Mais c'est dans l'épisode que la série évolue puisque l'on passe de l'élaboration d'une démarche scientifique dans la saison 1 à un découpage plus évident en saison 2 : les agents ne vont pas seulement aller interroger des affreux serial-killers qui ignorent encore qu'ils sont des tueurs en série, ils vont également résoudre des enquêtes criminelles. L'aspect feuilletonnant est donc double, plus narratif, en ce qu'il est également alimenté par les déboires des deux personnages principaux [voire trois si l'on inclut Wendy Carr]. L'impression que cela part dans tous les sens est inévitable mais au moins, on n'a pas l'impression de sur-place comme peut le faire redouter la saison 1 qui s'envole néanmoins assez rapidement.

Jonathan Groff [déjà vu dans "Looking" et dans "Glee"] surjoue beaucoup au point de devenir parfois exaspérant mais tout est centré sur lui parce que c'est son intuition [un peu exagérée] qui sert de fil d'Ariane à la nébuleuse criminologique de la fin des seventies américaines, avec un FBI oppressant comme dans "Zodiac" où les luttes de pouvoir sont permanentes. 

La saison 3 est attendue, mais NETFLIX et Fincher semblent en délicatesse de sorte que la production de la troisième saison est, pour l'heure, incertaine. David Fincher ayant été occupé sur son prochain film "Mank", également diffusé sur NETFLIX, la série a été mise en pause. Pire, le cinéaste ne sachant pas quand il pourrait se replonger pleinement dans la suite de la série, les acteurs ont été libérés de leur contrat début 2020 ... ce qui n'est jamais bon signe. De toute façon, la pandémie de Covid-19 rebat toutes les cartes. Initialement, "Mindhunter" est prévu pour s'étaler sur cinq saisons d'une dizaine d'épisodes d'une heure environ.

Disponible sur NETFLIX.

2020 - POP UP LA BIBLIOTHEQUE ROSEGuillaume Apollinaire - Les onze mille verges, ou les amours d'un ...Difficile de se balader dans la Bibliothèque Rose sans passer par le rayon de Guillaume qui, il y a plus de 100 ans, commit "Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar". Apollinaire y mèle zoophilie, scatophilie, pédophilie, nécrophilie, gérontophilie, inceste ... C'est pratiquement un catalogue digne du Marquis de Sade ... sans pourtant que les deux démarches soient comparables puisque le contexte politique n'est absolument pas le même. Il y raconte les aventures du prince roumain Mony Vibescu qui fait le serment à Culculine d'Ancône, une jeune Parisienne : "Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite, je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens !". Le prince finira par payer le prix de sa promesse, châtié par les onze mille verges des 11.000 japonais vainqueurs à Port-Arthur, non sans que le lecteur ait auparavant suivi ses pérégrinations dépravées à travers le monde. 

Sitôt qu’il eût lu cette lettre, le prince regarda l’heure. Il était onze heures du matin. Il sonna pour faire monter le masseur qui la massa, et l’encula proprement. Cette séance le vivifia. Il prit un bain t il se sentit frais et dispos en sonnant pour le coiffeur qui le coiffa et l’encula artistiquement. Le pédicure manucure monta ensuite. Il lui fit les ongles et l’encula vigoureusement. Alors le prince se sentit tout à fait à son aise. Il descendit sur les boulevards, déjeuna copieusement, puis prit un fiacre qui le mena rue de Prony. C’était un petit hôtel, tout entier habité par Culculine. Une vieille bonne l’introduisit. Cette habitation était meublée avec un goût exquis. On le fit entrer de suite dans une chambre à coucher dont le lit très bas et en cuivre était très large. Le parquet était recouvert de peaux de bêtes qui étouffaient le bruit des pas. Le prince se déshabilla rapidement et il était tout nu lorsqu’entrèrent Alexine et Culculine dans des déshabillés ravissants. Elles se mirent à rire et l’embrassèrent. Il commença par s’asseoir, puis prit les deux jeunes femmes chacune sur une de ses jambes, mais en relevant leur jupon de façon qu’elles restaient décemment habillées et qu’il sentait leurs culs nus sur ses cuisses. Puis il se mit à les branler chacune d’une main, tandis qu’elles lui chatouillaient le vit. Quand il les sentit bien excitées, il leur dit :
« Maintenant nous allons faire la classe. »

Il les fit asseoir sur une chaise en face de lui, et après avoir réfléchi un instant, leur dit :
« Mesdemoiselles, je viens de sentir que vous n’avez pas de pantalon. Vous devriez avoir honte. Allez vite en mettre un. »
Quand elles revinrent, il commença la classe.
« Mademoiselle Alexine Mangetout, comment s’appelle le roi d’Italie ?
– Si tu crois que ça m’occupe, je n’en sais rien, dit Alexine.
– Allez-vous mettre sur le lit, » cria le professeur.

Il la fit mettre sur le lit à genoux et le dos tourné, lui fit relever ses jupes et écarter la fente du pantalon d’où émergèrent les globes éclatants de blancheur des fesses. Alors il se mit à taper dessus du plat de la main ; bientôt le postérieur commença à rougir. Cela excitait Alexine qui faisait beau cul, mais bientôt le prince lui-même n’y tint plus. Passant ses mains autour du buste de la jeune femme, il lui empoigna ses tétons sous le peignoir, puis, faisant descendre une main, il lui chatouilla le clitoris et sentit que son con était tout mouillé. Ses mains à elle n’étaient pas inactives ; elles avaient empoigné la pine du prince et l’avaient dirigée dans le sentier étroit de Sodome. Alexine se penchait de façon à ce que son cul ressortit mieux et pour faciliter l’entrée à la bite de Mony.

Bientôt le gland fut dedans, le reste suivit et les couilles venaient battre au bas des fesses de la jeune femme. Culculine qui s’embêtait se mit aussi sur le lit et lécha le con d’Alexine qui, fêtée des deux côtés, jouissait à en pleurer. Son corps secoué par la volupté se tordait comme si elle en souffrait. Il s’échappait de sa gorge des râles voluptueux. La grosse pine lui remplissait le cul et allant en avant, en arrière, venait heurter la membrane qui la séparait de la langue de Culculine qui recueillait le jus provoqué par ce passe-temps. Le ventre de Mony venait battre le cul d’Alexine. Bientôt le prince culeta plus fort. Il se mit à mordre le cou de la jeune femme. La pine s’enfla. Alexine ne put plus supporter tant de bonheur ; elle s’affala sur la face de Culculine qui ne cessa pas de lécher, tandis que le prince la suivait dans sa chute, la pine dans le cul. Encore quelques coups de reins, puis Mony lâcha son foutre. Elle resta étendue sur le lit tandis que Mony allait se laver et que Culculine se levait pour pisser. Elle prit un seau, se mit debout dessus, les jambes écartées, releva son jupon et pissa copieusement, puis, pour souffler les dernières gouttes qui restaient dans les poils, elle lâcha un petit pet tendre et discret qui excita considérablement Mony.

POP UP revient samedi prochain

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