Tu reprendras bien un peu de culture pop sur grand écran ? Cette semaine dans la série du Burger Fiction, on met le cap sur les 50 pires effets spéciaux, sans garantie que la sélection soit exhaustive tant il y a matière à dire et faire des classements en la matière. Toutefois, il faut bien reconnaître que tu as déjà) là de sacrés morceaux de bravoure dans le ratage ...
Phoebe Waller-Bridge, à qui l'on doit l'excellent "Fleabag" ou encore "Killing Eve", s'est donc lancé à la demande de HBO dans "Run", mini-série remarquée, mais est-elle remarquable ?
Ruby Richardson [incarnée par Merritt Wever] fuit sa vie ordinaire pour retrouver son amour de jeunesse, Billy Johnson [Domhnall Gleeson] à la gare de Grand Central à New York. 17 ans plus tôt ils avaient conclu un pacte où ils s’engageaient à disparaître ensemble si l’un d’entre eux envoyait un simple texto avec le mot "RUN". Elle a reçu ce texto ...
Vicky Jones se lance donc en solo après avoir été aux côtés de Phoebe Waller-Bridge, qui demeure productrice et membre du casting dans un rôle secondaire. Le ton reste décalé tout en proposant un dénouement rocambolesque porté par un concept assez original. C'est, certes, une romance mais déjantée qui ne manque pas de surprendre. La mise en scène est assez sobre et réaliste [ce qui a décontenancé certains] mais c'est ce qui donne davantage de relief aux trouvailles fantaisistes du duo. Dès le tout début du premier épisode et après que le texto ait été reçu, l’improbable et l’absurde prennent place. Tout au long de ses sept courts épisodes de moins de trente minutes, les codes de la comédie, du drame romantique, de la satire, du road movie et du thriller se succèdent pour mieux éclairer au fur et à mesure les arcanes d'un pacte fou, ainsi que des informations essentielles sur les deux héros. C’est justement ce mystère qui sert de moteur à la série afin de maintenir un fil conducteur rythmé et riche en rebondissements. L'histoire est chapitrée, chacun d'eux s'intitulant selon une action précise ... et l'unité de décor est respectée puisque tout se passe dans le train. Jeu de pistes et de défis, on n'a pas de mal à entrer dans l'histoire qui aura pu paraître superficielle à certains malgré le charisme des deux acteurs. Jouant deux ex-amoureux, perdus de vue depuis plus de quinze ans, mais dont l’alchimie entre eux perdure, ils se démènent pour parvenir à accoucher d'une histoire, de leur histoire. L'autre grille de lecture permet de nourrir une réflexion sur la nature humaine. C'est une série à "binge-watcher" en moins de quatre heures, disponible en replay sur OCS GO. Profite ... la série vient d'être annulée et ne comptera donc qu'une saison ...
"Compagne infatigable d'une vie sexuelle bien remplie, elle a ses pudeurs, ses préférences et son langage... Héroïne de mille et une aventures, elle fait ici l'objet d'un portrait véridique. Elle, c'est?
Mais laissons parler l'auteur : "L'essentiel dans l'esprit de cet ouvrage, c'est ma verge." A vous de découvrir ce qui se cache derrière ces propos provocateurs ..." C'est ainsi qu'en quatrième de couverture s'annonce "Autoportrait en érection". Petit chef-d'oeuvre d'humour, ce livre pas bien long est surtout une confession impudique qui analyse admirablement le comportement érotique masculin derrière le pseudonyme de l'auteur puisque Guillaume Fabert est un pseudo.
"J'ai toujours pensé que toute autobiographie digne de ce nom devait s'ouvrir sur le portrait du héros, et je donnerai donc l'exemple.
Âgé de 44 ans, je suis blanc de peau, noir de poil. Je pèse 83 kilos pour 1,80 mètre, ce qui me fait un peu enveloppé. Mon torse est massif, ma taille épaisse, mes hanches larges, mes jambes longues, mes pieds petits. J'ai la peau douce et suis fort peu poilu.Les cheveux drus grisonnent au-dessus d'un visage banal,aux traits bien dessinés mais sans finesse, qu'éclairent deux yeux marron au regard vif. La mâchoire est lourde, les lèvres irrégulières, les dents catastrophiques.
Le tout est assez viril, aux dires de ces dames, mais sans séduction particulière.
Mais l'essentiel du portrait ne réside pas dans ces détails. L'essentiel, dans l'esprit de cet ouvrage, c'est ma verge.
Ma verge constitue, sans doute possible, la plus magnifique partie de mon anatomie.
Cela ne signifie pas évidemment qu'elle soit la plus belle des verges imaginables. Si j'en crois les ouvrages de médecine et les rares allusions de mes partenaires, elle tient une bonne moyenne, mais sans plus. L'érection la plus forte ne lui donne que 17 cm de longueur pour environ 3 cm de diamètres (chiffres approximatifs car il faut tenir compte de la courbure légèrement oblique qui la tord avec grâce, mais chiffres honorables). Rien de comparable aux matraques qu'arborent les étalons de films pornos, mais rien de semblable non plus à ces appendices maigrelets que l'on voit timidement lever la tête dans nombre de gravures libertines."
POP UP revient samedi prochain.
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