30 janvier 2021

Babies bulger

Qualité de VitQuand tu ne fais plus parler de toi qu'à raison du nombre de photos dénudées ou de l'entretien de certaines rumeurs sur ta vie sexuelle, c'est que ça sent le sapin ... ou plutôt le ... Justin !

ImageBah oui, Justin Bieber ne brille plus vraiment dans les charts, ne défraie pas la chronique non plus et n'alimente pas non plus les signaux faibles d'une ambiguïté savamment orchestrée pour plaire à tous les publics y compris des garçons sensibles [comme Maluma ou Nick Jonas ci-contre]. Non, mais régulièrement et comme s'il s'agissait d'une carte postale, Justin Bieber fait fuiter des paparazzades où il est pris en photos avec ici une raie des fesses, là un spaghetto tout mou, ou encore un torse étendu tellement naturellement que je m'appelle Jean-Paul.

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Tentant de revenir à nouveau dans le "game", Justin Bieber a sorti un nouveau clip "Anyone". Rassure-toi, c'est très dispensable mais le clip fait parler de lui parce que le chanteur canadien a effacé tous ses tatouages avec du maquillage à la truelle. Le résultat lui a tellement convenu qu'il a posté une photo sur ses réseaux sociaux où l'on ne remarque pas seulement l'absence de tatouage ... 

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ImageImagePendant ce temps là, Maluma fait la fête avec des garçons dont les Onlyfans ne laissent plus aucun doute sur leurs préférences. Mais qu'est ce qu'on va chercher là ?

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Je ne veux pas te faire des potins mondains avant l'heure [puisqu'une belle sextape a fuité cette semaine et tu devrais aller chercher du côté des séries d'Amazon Prime Video pour savoir de qui il s'agit] mais je pourrais aussi t'expliquer que les derniers shootings du fils Beckham le classent décidément dans la catégorie Twink et papa a l'air content en plus ... Vivement les potins mondains !

Tto, qui tease la prochaine livraison de bulges et sextapes

 

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29 janvier 2021

POP UP #511

POP UP A LA UNE

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La bonne nouvelle de la semaine, c'est qu'on en sait un peu plus sur le prochain grand coup d'Amazon Prime Vidéo et sa série "Le seigneur des anneaux". Outre que la diffusion est toujours prévue pour 2021 [et normalement, dans le dernier quart de l'année, pour profiter de l'effet "fêtes de fin d'année"] et que la série coûte un bras, on en sait davantage sur la trame de la série. "La future série d’Amazon Studios présente pour la toute première fois sur les écrans les légendes héroïques du légendaire Second Âge de l’histoire de la Terre du Milieu. Ce drame épique se déroule des milliers d’années avant les événements du Hobbit et du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien, et ramènera les téléspectateurs à une époque où de grandes puissances ont été forgées, où des royaumes ont basculé de la gloire à la ruine, où des héros improbables ont été testés, où l’espoir est suspendu par le plus fin des fils et où le plus grand méchant qui jaillit de la plume de Tolkien menaçait de couvrir le monde entier de ténèbres. Commençant à une époque de paix relative, la série suit un ensemble de personnages, à la fois familiers et nouveaux, alors qu’ils affrontent la réémergence tant redoutée du mal sur la Terre du Milieu. Des profondeurs les plus sombres des Monts Brumeux, aux forêts majestueuses de la capitale des elfes de Lindon, au royaume insulaire à couper le souffle de Númenor, jusqu’aux confins de la carte, ces royaumes et personnages se tailleront des héritages qui perdureront longtemps après qu’ils soient partis." Oui, il va falloir attendre un peu pour avoir les premiers teasers ... 

Pour mémoire, la série comptera cinq saisons [la rumeur tablant sur vingt épisodes pour la prmeière saison], avec Robert Aramayo, Owain Arthur, Nazanin Boniadi, Tom Budge, Morfydd Clark, Ismael Cruz Córdova, Peter Mullan, Markella Kavenagh, Joseph Mawle et Benjamin Walker.

POP UP NIOUZES

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- Coup de tonnerre : pour la première fois, Pepsi, Coca-Cola et Budweiser n'investiront pas en écrans publicitaires lors du prochain Super Bowl. Pour mémoire, celui-ci sera retransmis en France sur la châine L'équipe.
- Il n'y a pas que James Bond qui est repoussé : tous les blockbusters subissent le même sort. "The King's man" se prend cin mois dans la vue pour arriver au 20 août 2021, "Moribius" n'est pas attendu avant 2022. En même temps, "Dr Strange in the Multiverse of madness" n'est pas prêt de sortir : le tournage est à nouveau interrompu pour cause de Covid-19.
- Hbo Max a décidé de frapper les esprits : elle développe une série sur l'univers Harry Potter.
- Le 25ème James Bond sortirait en France le 6 octobre 2021, "Mourir peut attendre" conserve le bénéfice d'une sortie anticipée par rapport aux Etats-Unis.
- Le 23 février 2021, Disney+ dégainera "Star", le kiosque de programmes pour jeunes adultes et adultes de sa plateforme de streaming. La liste des programmes est ici.
- C'est officiel : "Dix pour cent" aura une saison 5, et c'est Besnehard qui le dit.
- Chris Evans revient dans la peau de Captain America, mais le projet est secret.
- La chaîne éphémère Culturebox sera lancée lundi 1er février à 20h30 sur le canal 19 de la TNT.
C'est officiel : le 74ème Festival de Cannes, qui devait se dérouler du 11 au 22 mai 2021, est reporté du 6 au 17 juillet prochain.
- Jérémy Frerot sort "J'ai la mer", nouvel extrait de son deuxième album baptisé "Meilleure vie", et ça ressemble à ça.
- Contrairement aux annonces, la CW renonce au spin-off de la série "Arrow" qui devait s'appeler "Green arrow and the canaries"
- "Spencer", avec Kristen Stewart, sera un biopic qui racontera le wikende où Lady Diana a décidé de mettre un terme à son union avec le prince Charles.
- C'est confirmé : "The great Gasby", dérivé du film de F. Scott Fitzgerald, deviendra une mini-série.
- La partie 2 de "Lupin" sera proposé à l'été 2021 par Netflix.

POP UP EUROVISION

Samedi soir, France 2 diffusera la soirée événement qui sélectionnera l'artiste devant représenter la France lors de la très attendue 65ème édition du Concours Eurovision de la Chanson qui n'a pas pu avoir lieu à rotterdam l'année dernière pour cause de Covid-19. Cette année, c'est juré, l'UER a décidé de tout envisager pour que le show ait lieu, même s'il faut jouer sur des duplex dans les 41 pays participant à la compétition. Pour la France qui a remporté l'Eurovision Junior en décembre dernier, le challenge est clair : il faut remporter le concours et Delphine Ernotte-Cunci [la patronne de France Télévisions] le martelle, elle veut une victoire. C'est dans ce contexte que revient une sélection par le public au cours d'une grande soirée de divertissement. Changement de producteur par rapport à "Destination Eurovision" et changement de toute la mécanique comme de l'incarnation puisque Garou est remplacé par Laurence Boccolini et Stéphane Bern [qui commenteront la grande finale du mois de mai 2021].

La mécanique du show est assez simple :

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Jusqu'ici tout va bien ... sauf quand on commence à découvrir le jury : 
Amir, le chanteur franco-israélien ayant représenté la France en 2016, à Stockholm, en Suède, avec la chanson "J'ai cherché" et ayant terminé 6ème, sera le président du jury. Ensuite, on ressort Marie Myriam, vainqueur en 1977, à Londres, au Royaume-Uni, avec la chanson "L'Oiseau et l'Enfant". A ses côtés, Jean-Paul Gaultier, Natasha St-Pier, Duncan Laurence [vainqueur de l'Eurovision 2019, à Tel-Aviv, en Israël, avec la chanson "Arcade" pour les Pays-Bas], Chimène Badi, André Manoukian, Élodie Gossuin, Agustín Galiana, et Michèle Bernier.

Du côté des chansons, il y a donc douze prétendants.

- Pony X - "Amour fou" : duo composé du chanteur Clarence et d'un mystérieux DJ qui se cache derrière un masque de poney. Le chanteur-vadrouilleur a vécu en Floride où il s'est formé au gospel, est d'origine martiniquaise a notamment travaillé avec Ofenbach avant de monter ce duo. 
- Juliette Moraine - "Pourvu qu'on m'aime" : la chanteuse propose une valse en piano-voix avec du vibrato. 
- Barbara Pravi - "Voilà" : l'auteure-compositrice livre un auto-portrait émouvant qu'elle interprète avec ferveur, dans la lignée des chanteuses françaises traditionnelles, inspirée par Jacques Brel selon ses dires. A 27 ans, elle a déjà coécrit les deux derniers titres défendus par la France à l'Eurovision Junior, "Bim Bam Toi" de Carla et "J'imagine" de Valentina qui a remporté la compétition.
Casanova - "Tutti" : candidat de la saison 7 du télé-crochet "The Voice", le chanteur mise sur le patrimoine régional, le refrain de sa chanson étant interprété en langue corse.
Andriamad - "Alléluia" : avec un rythme dansant sur des arrangements électroniques [qui rappellent "Euphoria" de Loreen], Cécile et Kévin [respectivement fleuriste et gérant d'un studio d'enregistrement] sont deux amis.
- Ali - "Paris me dit (yalla ya helo!)" : avec de l'électro-pop dansante qui allie plusieurs langues, le titre coécrit avec le groupe Hyphen Hyphen raconte son histoire, celle d'un homme né au Liban en temps de guerre, qui s'est installé en France il y a six ans pour s'accomplir en tant qu'artiste.
- 21 juin le duo - "Peux-tu me dire?" : le duo est un couple, Julien et Manon, qui se sont lancés dans la musique après leur rencontre il y a cinq ans [devine ... un 21 juin]. Lui travaillait dans la finance à La Défense et a changé de vie pour vivre sa passion. Ils vivent ensemble dans les Alpes où ils composent leur musique. Ils ont participé à la dernière tournée de Trois cafés gourmands. 
- LMK - "Magique" : la chanteuse de 26 ans a déjà une certaine expérience scénique et elle s'est notamment produite lors du festival britannique Glastonbury en 2016.
- Amui - "Maeva" : seul groupe de la sélection, le trio est composé de Ken Carlter, Vaheana Fernandez et Eva Ariitai et se nourrit de ses origines polynésiennes pour proposer un titre plein de soleil dans lequel se mêlent le français et le polynésien. Ken Carlter, leader du trio, est un ancien membre du boy's band ManaPacific. 
- Céphaz - "On a mangé le soleil" : après un single "Depuis toi" à l'été 2020, Céphaz est un chanteur de 28 ans né au Ghana avant d'être adopté à l'âge de 10 ans. Avec ses parents, il s'installe en Afrique du Sud puis à Mayotte, avant d'arriver en France à l'âge de 20 ans. 
- Philippine - "Bah non" : c'est la benjamine de la sélection et aussi la plus rock ! Philippine a 22 ans et compte déjà une collaboration avec Slimane, qui a déjà écrit pour elle. Elle a été disque d'or en Irlande pour le titre "Always" de Gavin James, sur lequel elle apparaît en featuring.
Terence James - "Je t'emmènerai danser" : à 29 ans, il a participé à la saison 9 de "The Voice", dont il a fini demi-finaliste. Le britannique d'origine [sa famille anglo-écossaise s'est installée en France lorsqu'il avait deux ans] mise sur des influences celtiques. Le titre est coécrit par Ben Mazué.

 POP UP revient vendredi prochain

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28 janvier 2021

C'est la fête

c'est la fête... neuneu ? Au noeud- noeud ?

Choisis ton option, le fait est qu'aujourd'hui, c'est reparti dans tous les sens. Et tu sais quoi ? C'est vraiment ma fête !

Oh, il s'en trouve toujours pour m'expliquer que ce n'est pas vraiment la bonne, que ce n'est pas normal que j'en ai deux [j'en connais au moins un qui n'en s'en plaint jamais] et puis d'ailleurs les fêtes on s'en fout et d'ailleurs au fait, pourquoi diable on le fait encore ? J'en passe et des pires ...

Mais, comme j'aime à rappeler, de façon taquine, que c'est le bon jour, je suis gâté aujourd'hui. Après une matinée sur des problématiques nationales liées à la crise sanitaire et la nécessaire adaptation d'un appareil d'Etat qui en est incapable, je me suis pris une jolie matinée d'actualité fiscale [le hasard n'a pas sa place dans mon dégoût de cette matière, c'est épouvantable] en ayant aussi à gérer tout un tas de circonvulssions hasardeuses sur des sujets annexes qui sont évidemment aussi urgents que le contraire.

Non franchement, être allé au bureau hier pour récupérer une montre connectée que j'avais gagnée [mais ce n'est pas le modèle que je veux, donc je vais en demander le remboursement au magasin pour m'en acheter une vraie meilleure montre connectée du monde], être allé chez le coiffeur au pasage pour essayer de ressembler à quelque chose pendant le confinement de la semaine prochaine et s'envoyer ça, bah tu vois ... c'est la fête ouais !

Heureusement que ... je t'ai fait un nouveau blog avec un nouveau design et du bleu partout !!! Ce sont les nouveaux habits d'UNE VIE DE TTO ... et rien que ça, c'est la fiesta.

Tto, Saint et taquin

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27 janvier 2021

L'empreinte numérique

Ce n'est pas rien - app

C'est devenu quasiment un réflexe .. à chaque fois que j'entends parler d'une chose nouvelle de la sorte, je me jette dessus et je prends place. Et attention, je prends place pas seulement comme cela sans arrière pensée, je m'installe réellement avec tout l'attirail dont je suis capable, tu sais tout ce qui fait que lorsque je suis quelque part, il est parfois bien difficile d'ignorer que je ne sois pas loin. "Toi, quand tu es quelque part, on le sait, t'inquiète pas, on le sait !" m'a-t-on dit un jour tandis que je faisais le beau dans un cocktail.

C'est finalement tout l'un ou tout l'autre. Autant je peux être discret à la limite de la transparence quand je le décide, autant je peux occuper l'espace. Et bien avec les applications et réseaux dits sociaux voire les messageries instantanées, c'est exactement pareil.

Cela fait quinze ans que j'ai pris le pli : dès que j'entends parler d'un truc, je me jette dessus. Mais attention, quand je te dis que je me jette dessus, cela veut dire que mon empreinte numérique est telle celle du diplodocus en pleine savane : tu vois où je suis passé parce que j'ai forcément un profil [souvent le même nom] personnel et généralement un profil de blogueur [raison pour laquelle tu peux trouver aussi des UNE VIE DE TTO un peu partout]. Là où le commun des mortels a un compte Facebook, un compte Twitter et probablement un accès Instagram, je pense que j'en suis à peu près à une vingtaine de réseaux sociaux et presque toutes les messageries instantanées.

D'ailleurs, je me suis étonné dernièrement de m'être assagi, avachi presque lorsque j'ai réalisé à la faveur du WhatsApp-gate que j'avais laissé passer plein de nouveaux petits applicatifs ! Il faut dire qu'avec les messageries instantanées, j'ai aussi un jeu : je les teste toutes avec Melle Isa. C'est notre grand truc. D'ailleurs, tout le monde est sur Signal aujourd'hui ... nous on l'a testée il y a quatre ans déjà [et puis on s'en était détournés parce qu'on avait envie d'essayer autre chose]. Du coup et en fouinant, figure-toi que j'ai trouvé rien que la semaine dernière, trois nouvelles messageries instantanées, deux nouveaux réseaux sociaux et quelques applications d'imageries [plus ou moins coquines] où je puise quelques inspirations esthétiques.

Ah ça oui, je peux te dire qu'on a déjà testé l'application qui sera à la mode dans six mois ou celle de l'année prochaine : on est le crash-test des messageries instantanées. Mais je fais pareil avec les réseaux sociaux aussi et j'adore aller me faire ma place dans des endroits un peu plus selects que les gros Facebook [repère de plus en plus tendance pour la beauffitude aggravée] et Twitter [qui concentre quand même une incroyable densité de débiles profonds persuadés que l'outrance remplace la réflexion ou la subtilité]. En dehors des applications dites de rencontres [hétéro ou homo] sur lesquelles je ne suis plus depuis que j'ai rencontré Zolimari [tout profil que tu pourrais penser être le mien étant donc mensonger à cet égard puisque je n'y suis pas à tel point même que je n'ai même pas téléchargé les applications !!!], je suis donc partout.

Je suis [encore et plus pour très longtemps] sur Facebook en qualité de Tto Blogueur.
Je suis sur Twitter [avec quatre comptes : un perso, un Tto2706, un Uneviedetto et un compte coquin]
Je suis sur Instagram [un compte Tto2706 et un compte Uneviedetto]
Je suis su WhatsApp [plus pour très longtemps non plus]
Je suis sur Télégram 
Je suis sur Olvid
Je suis sur Discord
Je suis sur TikTok
Je suis sur Signal
Je suis sur Snapchat
Je suis sur Dust
Je suis sur Quora
Je suis sur Wire
Je suis sur Ello
Je suis sur Vero
Je suis sur Messenger [mais là aussi, plus pour très longtemps]
Je suis sur Hangout
Je suis sur GitHub
Je suis sur Triber
Je suis sur Cameo
Je suis sur Slack
Je suis sur Flickr
Je suis sur Confide
Je suis sur Wickr Me
Je suis sur Kink
Je suis sur Session
Je suis sur Jami
Je suis sur Mastodon
Je suis sur Pintesrest
Je suis sur Askfm
Je suis sur Darkroom
Je suis sur Skred
Je suis sur WeChat
Je suis sur Flipboard
Je suis sur Digg
Je suis sur Feedly
Je suis sur Pocket
Je suis sur Tumblr
Je suis sur EyeEm
Je suis sur Reddit
Je suis sur Triller
Je suis sur TV Time
Je suis sur Spotify
Je suis sur YouTube
Je suis sur Twitch
Je suis sur Soundcloud
Je suis sur Last.fm
Je serai bientôt sur Patreon
Je suis sur RedBubble et j'aurai bientôt de quoi évoquer certaines choses
Je suis sur Mapstr
Je suis sur FoodReporter
Je suis sur Evernote
Je suis sur Relive
Je suis sur Kayak
Je suis sur Wipolo
Je suis sur Trip.com
Je suis sur Tripadvisor
Je suis sur Bergamot
Je suis sur Runtastic et toute la suite qui va avec [mais j'ai aussi un compte qui traine chez tous les autres sans petre actif]
Je suis sur Qardio
Je suis sur Mi Fit
Je suis sur Steps
Je suis sur Stepz
Je suis sur Scelta
Je suis sur MyFitnessPal
Je suis sur Carrot
Je suis sur Elevate
...
et encore, j'en oublie.

Tto, qui une emprinte numérique de folie

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26 janvier 2021

L'indignation ne signifie pas automatiquement que l'on a raison

Je ne savais pas comment aborder le sujet depuis la semaine dernière, depuis que le Monde s'est embrasé du fait d'un dessin publié [donc validé par la rédaction en chef du journal], d'une déferlante de Savonarole jamais à une contradiction près qui défendent Charlie Hebdo mais considèrent que le second degré manifestement utilisé par Xavier Gorce est intolérable parce qu'il révèle un humour de classe dominante relativisant la complainte des victimes d'inceste.

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Les injonctions contradictoires du droit à l'ironie/la caricature [des propos d'Alain Finkelkraut en l'occurrence] et de la liberté d'expression dessin à l'appui revendiquée par les mêmes qui décident, pour des motifs ad-nominem, qu'elle serait limitée en l'espère m'ont laissé perplexe parce que je comprends qu'un tel torrent d'injures et d'incompréhensions met en lumière la souffrance des victimes du crime d'inceste. L’intransigeance héritée directement de la souffrance extrême subie et tue pendant des années donne-t-elle raison à ceux qui s'en prévalent et qui sanctuarisent le sujet au motif que la seule émotion que l'on puisse partager est celle de la compassion. L'ironie et l'humour sont inacceptables. Mais est-ce le cas pour toutes les indignations ? La lutte contre l'antisémitisme prohibe-t-elle l'humour juif ? Est-on homophobe si l'on plaisante sur tel ou tel point qui touche aux homosexuel(le)s ? Doit-on être jugé pour racisme lorsqu'il est question de s'amuser de personnes noires, asiatiques, latinos ou caucasiennes ?

Le dessin de Xavier Gorce pose quasiment la question et les réactions excessives [donc insignifiantes comme le disait Talleyrand], et c'est presqu'une question philosophique qui pourrait faire le bonheur des bacheliers de la cuvée 2021 pour autant qu'elle ait lieu. J'entends que l'on m'objectera que se poser ainsi la question est déjà une façon de relativiser l’immondice, me rangeant du côté des criminels puisque cela ferait de moi un complice. S'en suivent des jugements de classe, de genre ou que sais-je encore ... la créativité dans la bestialité et l'ineptie est toujours sidérante. Pourtant, et c'est précisément la question posée, le droit à la caricature, réputé convenable quand il s'agit de railler un prophète ou une religion qui n'est pas majoritaire en France, peut-il être limité aux convenances de ceux qui crient le plus fort, qui gueulent leur émotion mais dégueulent aussi que leurs émotions sont supérieures à celles d'autrui au motif qu'elles les heurteraient ? Serions-nous dans une société où l'arbitraire et le subjectif annihile le concept même de société. Du point de vue philosophique, le mot "société" est de toute façon ambigu : il désigne à la fois un ensemble de relations spontanées, fondées sur des rapports de dépendance, et également un ensemble de relations fondées sur un accord réciproque. Dans le premier cas, contrairement au second, la société ne signifie pas une association volontaire. Elle relève toujours des intérêts particuliers ; son objet n’est jamais l’intérêt général. Elle n’obéit pas à une logique d’ensemble ; elle se régule elle-même par tâtonnement, négociation ou conflit. Elle ne concerne pas directement la sphère publique. La société a des règles non instituées, comme la bienséance ou le savoir-vivre. Dans le second cas, c'est de l'Etat dont il s'agit.

Une émission de France Culture [radio de l'élite pour les contempteurs du propos] a fait la lumière sur la question en interrogeant la sociologue controversée Nathalie Heinich qui conclut que "ce n'est pas parce que l'on est indigné que l'on a raison" après avoir expliqué que l'hysétrisation du débat sur tout sujet quel qu'il soit procéderait d'un phénomène de lutte contre l'appropriation culturelle. Elle définit ainsi ce mouvement qui serait particulièrement présent en Amérique du Nord comme composé de représentants autoproclamés d'une communauté, qui ne sont pas des représentants élus et qui refuseraient que l'on puisse utiliser les éléments culturels de la communauté en question hors de cette communauté. En l'occurrence et s'agissant du dessin de presse de Xavier Gorce, la communauté serait celle des victimes d'inceste. Si l'on peut prendre parfois des distances avec les positions de Nathalie Heinich [elle fut radicalement contre le PACS, le mariage ouvert aux couples homosexuels ou la féminisation des noms de métiers notamment], le fait est que la privatisation du débat par des victimes ou ceux qui se targuent de les représenter revient à constituer des chapelles dont la référence est confisquée si elle ne va pas dans le sens de ceux qui ont privatisé la thématique ou la cause.

Et s'il y a bien cette dérive sur l'inceste, elle ne lui est pas exclusive parce que tu peux transposer cela sur tout ce qui électrise la société, des crimes abjectes commis par certains jusqu'au mouvement des gilets jaunes, en passant par la lutte contre l'homophobie [une petite minorité s'arrogeant le droit de distribuer les médailles en la matière et jouant aux Savonarole sur les réseaux dès lors que le mot "pédé" est employé] ou le racisme [les dérives associatives des années 80 étaient bien gentilles] quand il ne s'agit pas d'intolérances religieuses ou laïcardes. Dès lors que l'on s'indigne, on image donc avoir un brevet de raison justifiant que le débat soit clos au seul motif de ladite indignation. Comme dirait l'autre, c'est un peu court ...

C'est surtout que cela revient à ne plus permettre de faire société au sens philosophique du terme comme rappelé plus haut. La conjonction des intérêts particuliers devant faire société en ce qu'ils se confrontent, s'évaluent et se digèrent au sein même de la société [qui, au surplus, aura une opinion dominante qui se nuance avec le temps] n'est plus possible à partir du moment où l'on interdit dogmatiquement le débat au sujet d'une cause au seul motif que l'on ne représente pas un groupuscule/groupe ensé incarné la cause en question. C'est problématique parce que cela revient à donner un brevet aux seuls juifs pour l'antisémitisme, aux seuls gays pour la lutte contre l'homophobie, aux seules femmes pour la promotion du féminisme, etc. D'ailleurs, comment doit-on faire dans cette mesure avec la souffrance animale puisqu'aucun animal ne dispose des qualités exclusivement intrinsèques pour porter la revendication ?
En morcelant ainsi le débat et en segmentant les parcelles d'expression [incluant l'ironie pouvant en dériver], on archipelise le groupe national en constituant des chasses gardées pour tel et tel sujet. Or, la digestion de problématiques sociales n'est pas l'apanage de ceux qui en souffrent ou en ont souffert. Le problème posé par les gilets jaunes de la première heure [pas les petits bourgeois de province qui ont trouvé là un nouveau relais d'un poujadisme jusqu'alors moribond] ne leur est pas exclusif et j'estime avoir le droit d'apporter la contradiction tout en revendiquant pouvoir avoir conscience qu'une partie non négligeable [mais moins importante qu'avant] vit dans une précarité qu'il serait bon de résorber autant que possible. En tant que membre de la communauté nationale et donc de la société française, j'estime pouvoir interroger ou exprimer mon système de valeur au sujet de l'inceste, du féminisme, de la condition des hommes homosexuels, des lesbiennes même, de l'antisémitisme, de la stigmatisation des personnes noires, des gros, des vieux, des handicapés, etc. Au seul motif que je suis roux, homosexuel, cadre supérieur, citadin et en bonne santé, je ne pourrais parler que de cela ? Je ne représenterais que les fonds de commerce qui me concernent directement ? Je n'aurais donc pas le droit de m'intéresser et dialoguer au sujet de questions qui me dépassent ? Pas possible de parler des anti-spécistes ? Mais quelle est cette dictature qui décide de quel sujet il est acceptable que je porte l'évocation ? Au nom de quel principe fait-on prévaloir la condition particulière pour mieux détruire la conscience et l'opinion collective ? Peut-être au nom de la facilité consistant à adouber de la plus large légitimité celles et ceux qui expliquent avoir souffert du problème avancé, au nom donc d'une conception victimaire dont il ne faut pas ignorer qu'elle n'équivaut pas à la raison a fortiori du fait de la focale tronquée du traumatisme considéré.

On a bien oublié la philosophie des lumières luttant pour l'instauration du contrat social et des principes en découlant : Kant expliquait que la philosophie des lumières est "la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable. L’état de tutelle est l’incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. On est soi-même responsable de cet état de tutelle quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Telle est la devise des Lumières". Ainsi, je veux pouvoir évoquer tout sujet touchant la société à laquelle j'appartiens en prenant le risque misérable de me tromper, de m'indigner sans nécessairement exiger qu'il me soit donner raison, par compassion victimisante gouvernée par la seule émotion [parfois factice et opportuniste s'agissant de certains].

Tto, qui combat les brevets particuliers le privant de sa liberté

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25 janvier 2021

Palpitations palpitantes

2020 - POST ITMouais ... t'es forcément comme moi : le lundi, c'est rarement la fiesta parce que c'est déjà le début de la semaine maléfique, celle qui condamne à bosser cinq jours. Et comme tu vas être reconfiné tout bientôt, on est d'accord que ce n'est pas youpi tralala. Du coup [comme cela devient désormais tradition trois lundis sur quatre], en avant sur les brèves inutiles mais nécessaires.

- Je ne veux plus d'animaux de compagnie [curieuse cette appellation tout de même] parce que la fin est toujours terrible. Là, c'est la chatte de mes parents qui est en train de partir. Samedi matin, ma mère m'a indiqué qu'elle tombait par terre quand elle dort sur une chaise. Elle hurle à la mort parce qu'elle est sénile. Ce matin, le véto a considéré que l'euthanasier était prématuré. Mouais ...

- Les pizzas Domino's ne sont pas mauvaises mais ce ne sont pas les meilleures ...

- J'ai fait une belle boulette dis donc. En contrôlant deux trois choses sur mon arbre généalogique, ne voilà-t-il pas que je n'ai pas bien vérifié un truc et bim, c'est le bazar dans la branche de la famille de ma grand mère maternelle [que je n'ai jamais connue]. Déjà que trouver des infos est compliqué mais là tout défaire, c'est juste le bazar.

- Vais-je avoir une montre connectée dans deux jours ? Bah oui, je l'ai gagnée ... [oui, tu peux déjà être consterné]

- Finalement, Zolimari a un nouveau talent : celui de choisir de regarder des comédies pourries. Très souvent quand il me vend un film comique comme super bien, c'est une catastrophe. Hier, "en liberté" c'était horrible. Faut dire que rien que l'affiche suffit à s'en faire une idée assez précise.

- Il était temps ... dimanche midi, avec Zolimari, on a mangé notre seconde galette de l'année [après la galette au chocolat Pokémon que ma mère nous avait achetée, mais une galette Pokémon, ça ne compte pas]

- Ce midi, j'ai décidé de me faire un fish and chips avec des beignets d'encornets. Oui, je sais ... c'est n'importe quoi et foutraque à souhait mais j'ai envie.

- A la faveur d'un déplacement à Paris mercredi matin, j'ai décidé, de façon assez avisée, de prendre rendez-vous chez le coiffeur/barbier pour éviter de ressembler à un réfugié bosniaque dans dix jours quand on ne pourra plus sortir.

- Dieu sait qu'elle m'avait énervé mais, fidèle à ma réputation, j'ai pris mon téléphone pour appeler cette collègue dont je venais d'apprendre qu'elle venait de perdre sa mère le main même. Je l'ai sentie émue de mon appel, en plus des circonstances évidemment. J'aime à croire que je suis toujours là pour les gens que j'apprécie vraiment.

- Je t'ai dit que Zolimari a trouvé un liquide vaisselle qui supplante mon préféré ? Celui que j'adorais était bleu comme j'aime, mais celui de l'Arbre Vert au romarin est une tuerie. J'aime déjà bien faire la vaisselle mais là, j'adore. Ca sent trop bon.

- Est-ce que l'on a mis une langue qui pend sur l'encadrement d'une porte ? Mais je ne sais pas moi ... tu verras lors du prochain Post-it, peut-être [si la chose s'y trouve encore puisque Zolimari ne veut ps qu'on fasse de trous].

Tto, palpitant

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24 janvier 2021

Nos belles familles

Les contraires - la famille

S'il y a bien un sujet qui divise le couple, c'est la famille et c'est là que les différences provoquent, en outre, parfois des écarts difficiles à rattraper. C'est à l'occasion d'une discussion pendant le visionnage du film "Le premier jour du reste de ta vie" que j'ai eu l'idée de ce billet parce qu'il n'est pas question de différences là, il est réellement question de contraires. Et comme d'ordrinaire, les contraires s'attirent.

- Je suis attaché aux événements familiaux et aux symboles qui les véhiculent. Zolimari, non.

- Je trouve évident que même s'il ne s'entendait pas avec son père qui le dénigrait en permanence, le personnage de Robert Duval [joué par Jacques Gamblin] peut légitimement être boulversé quand son père meurt seul chez lui alors que Robert Duval marie son fils. Zolimari, pas du tout au motif que de toute façon, il ne s'entendait pas avec son père.

- J'essaye constamment de nouer de sponts avec certains éléments, choisis, de mes familles [paternelle et maternelle]. Zolimari, non.

- Je déploie une énergie folle pour construire ou réparer les ponts entre certains membres de la famille. Zolimari, bien que ne m'en dissuadant pas, ne comprend pas l'intérêt.

- Je serai triste le jour où certain(e)s vont mourir. Zolimari ne comprend pas puisque, ne leur parlant pas aujourd'hui, il considère qu'ils sont déjà sortis de ma vie.

Je vais arrêter là l'énumération des arguments échangés dans le cadre de la discussion de dimanche dernier pour passer à une analyse plus personnelle des choses. En quelque sorte, je sais exactement qui est qui dans mon univers familial. J'ai pris le temps de donner sa chance à chacun, j'ai pris des coups, j'en ai donné aussi et le kaléidoscope est aujourd'hui assez cohérent dans mon esprit. C'est une débauche d'énergie qui peut être incompréhensible pour certains, dont Zolimari qui, pour me l'avoir déjà dit, ne comprend pas bien à quoi cela rime ni ce que j'en espère. C'est peut-être là la question qu'il pose et à laquelle il faut répondre. Toutefois, je ne suis pas comme lui à tout jeter quand il estime que c'est fini ou qu'il n'y a plus rien à espérer, nonobstant le fait que cela concerne son père, son oncle, une cousine ou que sais-je encore. Tel n'est pas mon cas et, j'avoue, qu'on pourrait y voir là une incohérence fâcheuse : couper les ponts et laisser de l'importance au motif que nous partagerions du sang.

C'est la notion même de symbole qui nous sépare : lui assimile la famille à beaucoup de complications qu'il règle comme il règle d'autres problèmes de la vie, et le sang ou les liens familiaux ne doivent rien y changer, ils sont même indifférents. Tel n'est pas le cas pour moi, bien au contraire.
Prenons un exemple : je m'étais rapproché de mon oncle, mis en marge de la famille par banissement paternel qu'il a savoureusement entretenu. J'avais proposé à cet oncle de prendre en charge les photos de mon mariage. Il m'a planté deux mois avant au motif que j'avais invité mon cousin, fils de son frère auquel il a décrêté qu'il ne devait plus parler pour des raisons qui ne m'appartiennent pas de connaître. Du coup et depuis ce jour où il m'a écrit que sa décision de ne pas assister à mon mariage était "irrévocable", j'ai décidé de ne plus lui parler parce qu'il a piétinné le symbole de cette journée à mes yeux, que j'avais fait le choix de privilégier de l'inviter plutôt que son frère justement et que j'attachais une importance capitale à ce que son regard [que je trouve génial] mette en image l'une des journées le splus fondamentales de ma vie. Son affront [qui plus est, pour de mauvaises raisons parce que l'argument avancé n'était pas honnête] est trop difficile à surmonter à mes yeux et j'ai considéré qu'il ne méritait pas la place que je lui avais redonnée dans ma vie, étant précisé qu'il parait que je lui ressemble tant. Pourtant ... j'écoute, sans les demander, les nouvelles que l'on me donne de lui. Je ne l'ai pas rayé de ma vie mais je me suis interdit, par punition, de ne plus lui parler et j'espère qu'il en souffre [je n'en suis même pas certain]. Cette histoire révèle nos positions ocntraires : moi, je laisse encore de l'adhérence, Zolimari aurait coupé définitivement sans aucune chance de retour.

J'ai fini par comprendre cet écart il n'y a pas si longtemps. Observateur privilégié du théâtre de la famille de Zolimari, j'ai assez bien compris les forces centrifuges en place et, honnêtement, c'est beaucoup plus simple que de mon côté. Après avoir essayé de construire de nouveaux ponts entre les uns et les autres, je me suis rendu à la conclusion que Zolimari a raison : cela ne sert à rien. C'est même vain parce que lui comme eux n'en ont pas envie. Pour incohérente e hypocrite que soit ma position vis-à-vis de certains membres de ma famille, j'ai également souligné qu'il en était de même chez lui puisque, nonobstant le fait que plus grand chose ne les rapproche [là dessus, son père a mille fois raison], ils continuent à se réunir à Noël ou pour les anniversaires. A hypocrisie, hypocrisie et demi ...

Et c'est peut-être là que nos contraires nous rassemblent. Sans passer par le même chemin, nous arrivons au même endroit à ce ci près que je subis moins la notion de famille [qui a pourtant davantage d'emprise] : nous composons avec la notion de famille. Facteur agravant, je compose tellement que le concept même me plaît dans la mesure où je fais des recherches et j'éclaire finalement l'histoire de celle-ci. A cet égard, Zolimari est à des années lumière de moi ...

Tto, petite branche d'un arbre

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23 janvier 2021

Nounours au poil

Qualité de VitAprès une semaine où le dessin aurait fait couler beaucoup d'encre, y compris pour dire tout et parfois n'importe quoi, ce samedi on va parler dessin et dessin de petits poulets. Parce que cette rubrique a pour objet de se placer sous la ceinture le samedi, mais on peut aussi y aller sans montrer d'énormes bites majestueusement veinées censées être l'alpha et l’oméga de la virilité moderne.

On en reparlera vraisemblablement la semaine prochaine dans un édito, mais le dessin n'appelle pas à autre chose qu'à une certaine forme d'intelligence et de sensibilité. S'agissant du dessin érotique, c'est d'autant plus évident que si le dessin est unique et portraitise une situation, une action ou une attitude, il faut bien que celle-ci soit complète et de nature à provoquer l'éruption sensorielle poursuivie puisque le dessin est réputé être en l'occurrence érotique voire pornographique. Et c'est là qu'à l'instar de n'importe quelle autre production parfois plus littéraire, on adhère ou pas au style. Ce ne sont pas des mots, ce sont des traits, des rythmes graphiques, des courbes et des lignes qui transportent.

Nudon est un dessinateur dont la production me fait de l’œil depuis plusieurs mois. Le dessinateur est italien, il vit à Bologne, en Emilie-Romagne. Et il produit beaucoup d'illustrations de garçons bien en chair, de beaux bébés avantageusement bâtis loin des canons Instagramesques qui deviennent, sinon lassant, en tout cas très artificiels.

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Le cahier des charges [ou décharge] est asses simple : des garçons barbus, des garçons qui ont un peu de ventre mais surtout des garçons chez lesquels le poil existe et l'envie d'être désiré aussi.

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Chubb 05Chubb 06Le sexe en tant que tel est suggéré et c'est là que l'érotisme réside. Oh bien sur, on trouvera quelques paires de fesses et des positions hautement suggestives qui ne tromperont personne mais voilà, le reste de la production demeure très érotique et peu pornographique.

D'ailleurs, tu peux retrouver la production de Nudon autrement que sur son compte Instagram :

- un artbook [34 pages] est disponible ici pour 12€ ;

- une boutique Redbubble concentre aussi pas mal de goodies avec ses dessins. Ainsi, des sweats, des tshirts, des dessins, des coussins, des ... bref va voir si tu aimes les dessins que j'ai pris la liberté d'extraire de sa production pour te donner envie d'aller t'y jeter corps et âme sans qu'il soit nécessaire d'aimer les bears.

Tto, qui aime les dessins

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22 janvier 2021

POP UP #510

POP UP A LA UNE

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La nouvelle est tombée : si mourir peut attendre, James Bond aussi puisque la sortie du 25ème opus des aventures du plus célèbre agent secret est repoussée pour la quatrième fois. La date est désormais le 6 octobre 2021 alors qu'il devait se dévoiler initialement en mars 2020.

Au delà de la crise sanitaire, le sujet n'est pas tant de permettre au maximum de spectateurs d'aller au cinéma voir une dernière fois Daniel Craig camper l'agent au double zéro. Ce qui se trame derrière, c'est tout simplement la survie du studio MGM qui ne tient plus qu'avec la franchise James Bond. Les tentatives désespérées de vendre les droits du film en streaming pour 600 millions de dollars n'ont pas permis de trouver un accord avec Amazon, Apple ou encore Netflix, les streamers pensant qu'ils vont pouvoir les récupérer à terme pour beaucoup moins cher quand la MGM baissera le rideau [les treamers estimant que le film de 2h ne vaut clairement pas la moitié de la somme et que pour le même prix, ils pourraient produire une grande série de dix épisodes]. Parce que la situation du studio est encore plus catastrophique que pour d'autres et si Disney s'intéresse aussi à la franchise James Bond, MGM et Barbara Broccoli s'obstinent à ne pas brader le seul actif qui demeure. Les rumeurs de rachat pur et simple par Apple ou Amazon [qui n'en feraient qu'une bouchée de pain] vont bon train mais c'est un jeu de poker menteur avec enchères inversées qui se joue. Si la sortie de "No time to die" ne renfloue pas la MGM ou United Artists [la filiale de la MGM embarquée dans tous les films 007] ce qui est fort probable, la MGM sera à vendre à la casse avec un catalogue important qui a déjà été vendu à Ted Turner dans les années 90 et surtout, la franchise James Bond qui aiguise diablement les appétits. Quoi qu'il en soit, "No time to die" sera très probablement le dernier James Bond produit dans la plus pure tradition de la série officielle.

POP UP NIOUZES- France télévisions lance "Culture box" en qualité de chaine éphémère sur le bouquet de la TNT, de début février jusqu'à la réouverture des salles de spectacles.
- Plantu ne dessinera plus à la une du Monde après le 31 mars 2021, il prend sa retraite.
- La série "The first lady" a déjà dévoilé une partie du casting : Viola Davis sera Michelle Obama, et Michelle Pfeiffer sera Betty Ford. Coproduit par Showtime et Lionsgate TV, The First Lady lèvera le rideau sur la vie personnelle et politique des premièeres dames et leur rôle dans la vie politique de leur époque, la saison 1 se concentrant sur Eleanor Roosevelt, Betty Ford et Michelle Obama.
- La crise sanitaire a retardé la sortie de films au cinéma : les studios auraient des frigos pleins de 350 films qui attendent d'être diffusés. Le film de Valérie Lemercier suit le mouvement et est recalé à l'automne 2021.
- "Hollyoaks", le soap culte de Channel 4 très LGBTQIA+, débarque le 8 février 2021, tous les jours sur TF1 SERIES FILMS en quotidienne.
- "L'art des naufrages" est le nouvel album d'Emma Daumas, qui sortira le 21 janvie 2021.
- Si "Lupin" cartonne [mais ne fait pas 70 millions de vues comme tu as pu le lire par ailleurs], "La Révolution" ne passera pas le stade de la saison unique. "Insecure" se terminera à la saison 5 pour HBO.
- C'est la panique chez WhatsApp, au point que l'application des nouvelles conditions générales est repoussée ... mais cela ne semble pas suffire à endiguer la fuite d'utilisateurs.
- "Sex and the city" revient donc pour 10 épisodes, pour HBO, sans Kim Cattrall.
- Pour l'adaptation du "Grand Cactus" qu'elle envisage, M6 a fait tourner plusieurs pilotes à Arianne Massenet, Flavie Flament et Julia Vignali. Le talk serait diffusé le samedi après-midi.
- Pluto.tv débarque en France le 8 février 2021. Encore un service de streaming payant ? Un service de streaming oui, payant non puisqu'il est financé par la publicité qui sera assez présente. Ses 40 chaînes linéaires reposeront en partie sur les contenus de son propriétaire, le groupe ViacomCBS donc les contenus CBS, MTV [MTV, MTV2, MTV Digital, VH1, VH1 Classic, Country Music Television, Harmonix, Spike TV], CBS, Showtime Networks [Showtime, The Movie Channel et Flix] et Black Entertainment Television [BET, BETJ, BET Gospel] sans oublier The CW.
- La série "Snowpiercer" aura une saison 3, la saison 2 sera diffusée à partir de mardi sur Netflix.
- CNN aura supplanté tous les networks et les news TV pour l'inauguration du mandat de Joe Biden mercredi. Plus que jamais, la chaîne a retrouvé sa place de leader.

POP UP MUSIQUETrois nouveautés musicales sinon rien ? POP UP n'y va pas avec le dos de la cuillère ... Dans l'ordre Clou, Ours et Eddy de Pretto.

Clou sort " Jusqu'ici tout va bien", extrait de l'album "Orages".

Ours propose "La cinquième saison".

Pour Eddy de Pretto, c'est "Bateaux-Mouches" qui sert de hors d'oeuvre pour la tournée 2021-2022 qui s'annonce.

POP UP DERNIERE MINUTE- Jean Graton, créateur de la bande dessinée Michel Vaillant, est décédé.
- Remy Julienne, cascadeur ayant officié dans plus 1.400 productions, est décédé des suites du Covid-19. 

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21 janvier 2021

Ce n'est pas rien, du tout

Joe Biden a été inauguré hier, j'inaugure aujourd'hui une nouvelle série : "Ce n'est pas rien, du tout". Des petits riens qui disent beaucoup, qui disent tout sur un versant de ton serviteur. Parce qu'il y a des petits détails qui évoquent davantage qu'un long discours [je te rassure, on ne se privera pas du discours en question], toutes les semaines le mercredi, on constatera que ce n'est pas rien, du tout !

Si j'ai une obsession vestimentaire, ce sont bien les bottes. Ne me demande pas pourquoi ni d'où ça vient [l'enfance, mais pas trop à mon avis, ma mère n'en mettait pas]. N'empêche que je revendique clairement un comportement oppressant dès lors qu'il s'agit de stigmatiser le port de bottes. Cela concerne évidemment les femmes [oui, le fantasme du mec à bottes m'en touche une sans vraiment faire bouger l'autre], et j'en croise beaucoup, je travaille même quasiment qu'avec des femmes. Et là, je l'avoue, je le confesse, j'en demande parfois même pardon mais je ne supporte pas les bottes.

Alors pourquoi, considérant que l'on essaye de me convaincre depuis des années sinon des dizaines d'années [mon grand âge ... je sais] qu'il y a des bottes élégantes qui sont même "classe". Bah non ... non seulement je ne trouve pas que de belles bottes existent [certaines sont tout juste regardables], mais au surplus, le port de la botte confine à l'horreur esthétique quoi qu'il arrive de mon point de vue. Entendons-nous bien, je ne parle ici que des bottes parce que, pour les raisons que tu verras par la suite, la bottine c'est la peste et le choléra en même temps.

Revenons déjà aux fondamentaux : la botte est une chaussure unisexe, dont la tige enferme la jambe et le pied jusqu'à une hauteur qui dépend de l'usage auquel elle est destinée : cuisse, genou ou mollet. Si elles ont depuis l'origine un rôle utilitaire, c'est dans le domaine de l'équitation que les bottes sont naturellement portées pour monter à cheval en protégeant la partie basse du corps. Les bottes montant jusqu'aux cuisses étaient indispensables pour préserver les pantalons, usés prématurément par frottement sur la selle du cheval. Lorsque l'on ne montait pas à cheval, les cuissardes étaient rabattues [le "port à la mousquetaire"] et c'est avec l'invention du métier à tisser Jacquard en 1801 que l'on a pu disposer de tissu à prix abordable, ce qui a permis de redescendre les bottes au dessous du genou. Certains modèles de bottes sont apparus depuis le milieu du XXème siècle pour suivre un effet de mode, mode dont Cristobal Balenciaga fut l'un des initiateurs en 1963. Voilà ... mais finalement, qu'est ce qui me gène tant dans tout cela ? Je te l'ai dit tout à l'heure, l'esthétique.

Outre que le port des bottes me procure un sentiment d'inconfort parce que j'envisage la jambe corsetée dans la forme en cuir [au point que la retirer est toujours une épreuve, quand cela ne l'a pas été pour l'introduction], c'est donc un choc visuel dont il s'agit : cela coupe toujours le dessin de la jambe. A cet égard, la rupture de ligne infligée par la bottine est catastrophique [et le port d'un pantalon large ne saurait m'épargner une telle souffrance]. Oui, ça coupe la ligne de la jambe et j'avoue avoir une affection particulière pour la ligne de la jambe d'une femme ou d'un homme. La botte étrangle cette ligne, elle créé une dépression, elle boudine ensuite ce qu'elle enferme et cela donne des jambes en paupiettes. C'est vraiment pas beau.

Alors la solution serait de prendre des bottes plus larges ? C'est pire : avoir des paraboles au niveau du genou et se déplacer avec autant de discrétion que d'Artagnan, c'est quoi l'intérêt ? Outre que cela provoque souvent une démarche désarticulée, cela fait du bruit. Et puis de toute façon, les bottes c'est vulgaire. Le fond du problème, c'est ça et ne va pas croire que je transposerais une imagerie SM ... je ne trouve pas nécessairement que le SM soit vulgaire. Non, une botte chez une femme, c'est vulgaire. Chez un homme, c'est grotesque [on parle des santiags ?]. Et clairement, certaines bottes font pute. Paf, le mot est dit !

Dans cette mesure, j'instaure toujours un code vestimentaire quand on bosse avec moi, et je traque toujours le port des bottes en promettant des sanctions terribles si cela devait se poursuivre. Et figure-toi que cette lutte porte toujours ses effets : mes collaboratrices finissent toujours par abandonner le port des bottes, même s'il pleut ou qu'il fait froid [la bonne excuse tiens] en me concédant parfois que je n'ai pas tort : ce n'est pas si beau. Carrément, on peut même dire que c'est laid !

Tto, bottophobe

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19 janvier 2021

Trump est chaos

Trump est chaos

Douloureusement et avec fracas, mais elle se tourne la page Trump avec autant de discrétion et de retentissement qu'il y a quatre ans lorsque le monde, stupéfait, vit arriver l'homme d'affaires perclus de quatre faillites personnelles à la tête de la première puissance du monde. "Il ne fera pas ce qu'il a promis" disaient alors les rationnalistes considérant que les institutions le rattraperaient et que la machine le digérerait. Dès les premières semaines, on a bien compris que le monde allait dérouiller, au gré des incartades et tweets rageurs de celui qui passe du orange au rouge à la Maison Blanche.

Loin de vouloir dresser le bilan de Trump [tout n'étant pas à jeter], le constat est sans appel : à l'instar de ses affaires personnelles qui ne tiennent que par la monétisation de son nom dont il a fait une marque [c'est d'ailleurs ce qu'il refuse obstinément de céder en tout ou partie à l'occasion de chaque faillite], il laisse une situation bien pire que celle qu'il a trouvée et un monde moins équilibré qu'il ne l'était auparavant [ce qui n'était pas si simple déjà].
Finalement, Donald Trump accomplit aujourd'hui la dernière journée de son mandat et l'on se demande bien à quoi à rimer tout cela, ni pourquoi tant de personnalités pas forcément radicalisées l'ont suivi dans cette aventure. C'est d'ailleurs le propre de tout effondrement de système autocratique, populiste ou même autoritaire : une fois terminé, on en vient à ne pas comprendre ce qui a pu guider celles et ceux qui l'ont alimenté, ne voyant pas l'impasse dans laquelle ils étaient. Quand tout repose sur la force et une dictature, on comprend bien que le ciment repose sur la répression et l'injustice. Mais là, dans ce que l'on a coutume d'appeler la plus grande démocratie du monde avec une constitution séculaire qui garantit des droits incompatibles avec les dérives personnelles, on se demande bien comment le dessein poursuivi a pu être crédible considérant que les échéances électorales sont sinon plus fréquentes en tout cas régulières. Dès lors, on entend mieux la démarche du Président consistant à discréditer le processus électoral et fanatiser ses troupes au point qu'elles se sont crues légitimes à envahir le symbole démocratique du pays qu'ils croyaient défendre en protégeant celui qui n'a eu de cesse que de fouler aux pieds les règles établies.

Le fameux "check and balance" a souffert. Cet équilibre des forces garantissant l'absence de dérives devra être restauré et, probablement, faudra-t-il trouver de nouveaux gardes-fous à l'instar de celui qui interdit désormais à un Président de se représenter plus d'une fois pour ce mandat.
On ignore encore si Trump est déficient mental ou s'il est le Machiavel inconséquent du monde moderne en dessinant, au gré de ses impulsions plus ou moins calculées, les contours d'une sphère d'influence des Etats-Unis. Le plus vertigineux est qu'il a envisagé plusieurs fois de faire imploser l'OTAN, jeter à la poubelle les fondements du nouvel ordre mondial hérité de la Seconde Guerre Mondiale et qu'il a délégitimé toutes les voies du multilatéralisme au profit de deals plus ou moins consistants [le meilleur exemple étant celui avec la Corée du Nord où il se targue d'avoir fait avancer les choses et où il s'est fait rouler dans la farine puisqu'il n'a rien obtenu d'autre que de nouvelles menaces, dernièrement, du dictateur de Pyongyang]. En heurtant tous les alliés traditionnels de l'Amérique et en faisant les yeux doux à Vladimir Poutine et autres grands démocrates, Donald Trump a finalement affaibli son pays, alors qu'il explique l'avoir renforcé.

C'est d'ailleurs le seul héritage funeste qu'il peut réellement revendiquer : avoir rendu acceptable le concept de vérité alternative, comme si ce qui est blanc pouvait aussi être noir selon l'intérêt de celui/celle qui en a besoin. Du coup, les "fake news" alléguées alors que les faits sont têtus ont rendu, avec la complicité de certains médias et des réseaux sociaux, la ré-émergence d'idées pestilentielles dont on aurait condamné l'auteur il y a seulement dix ans. Aujourd'hui, des supérémacistes blancs n'ont plus honte d'afficher des positions raciales sidérantes, peuvent à la télévision expliquer qu'il y a une hiérarchie des races et même être considérés comme des gens bien de la bouche même du Président des Etats-Unis. Le renversement des valeurs et le retour de groupes fièrs d'un passé esclavagiste et ségrégationniste donne le vertige mais on a excité le taureau depuis quatre ans avec autant de chiffons rouges que de nécessaire, pour faire diversion et cimenter un électorat qui s'est révélé, heureusement, moins décisif que celui qui a permis à Joe Biden de l'emporter à la régulière en dépit de ce que les néofascistes de tous bords expliquent encore, y compris en France [pour continuer à se faire un peu de notoriété en faisant un buzz plus pitoyable que convaincant].

Le 6 janvier dernier restera, dans l'histoire, la tâche indélébile d'une tentative d'intimidation, de délire collectif et négation des institutions de la part d'un Président isolé, aux abois et soucieux de faire de l'image tandis que cinq personnes se faisaient tuer. Le 6 janvier dernier est un triste résumé de la présidence Trump : en improvisation, en foucades et ruades mal maîtrisées, en duplicité et en réécriture des faits, en vérités alternatives pour semer le trouble sinon le chaos. Au delà du désordre que l'on pouvait espérer n'petre que disruptif pour installer un nouveau paradigme, Donald Trump aura agi à court terme, joué sur les émotions en hystérisant la société, en faisant de l'image avec un mur pour faire oublier qu'il avait promis de grands travaux d'infrastructures qu'il n'a jamais commencé à décider ... l'imposture est totale et l'on est presque dans le même état de sidération que lui lorsqu'il a réalisé qu'il allait devoir être président. Sauf que maintenant, Donald va aller dorer sa graisse à Mar-a-Lago tandis que le monde essayera de se remettre de ses inconséquences et mensonges. On n'est pas traîné pour destitution deux fois en un an impunément ... Trump n'est pas donc pas le président du désordre, c'est celui du chaos.

Tto, qui n'est pas mécontent que l'on s'en débarasse

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18 janvier 2021

Oser les larmes

Oser les larmesIl est parfois vain de trouver des mots qui résument mieux ce qui l'est déjà. Dans la comédie musicale "Mistinguett" [de bonne facture malgré son succès des plus discrets], il y a une chanson qui tourne dans ma tête depuis hier soir.

Larmes, c'est à vous que je parle
Vous restez sur vos gardes, souvent
Venez de temps en temps
Larmes, vous encombrez mon âme
Si vous baissiez les armes,
Tout serait moins blessant
Larmes, c'est vous que je réclame
Votre orgueil me fait mal, plus fort
Au dedans qu'au dehors
Larmes, ne tentez pas le diable
N'attendez pas le drame
Pour soulager mon sort
Allez coule, vas-y sur mes joues roule,
Essaie de noyer mon chagrin
Coule, autant que je suis saoul(e),
D'avoir un cœur qui se retient
Mes yeux regardent en face
Je veux que rien ne passe
Je ne suis pas de glace
Au fond je pleure.
Mistinguett chante cette chanson dans la comédie musicale alors qu'elle est en proie à la tristesse profonde de sa situation et l'inexorable de son sort que l'on connaît bien.
Pourquoi diable ai-je pensé à cela hier soir ?
Zolimari a souhaité regarder un film que j'ai vu il y a douze ans, en salles, "Le premier jour du reste de ta vie". Je me souviens être sorti de la salle chamboulé et hier, ça n'a pas raté : idem. C'est simple, à partir du décès du grand-père, je pleure quasiment à chaque plan.
Au delà du fait que le film aura suscité une discussion mettant en lumière le fait que Zolimari et ton serviteur vivent sur deux planètes différentes [ce sera le sujet d'un prochain "Les contraires s'attirent"], ce film m'aura encore une fois démontré une chose : je suis une vraie madeleine.
Ce qui m'interpelle, ce n'est pas que je pleure. Ce qui m'interpelle, c'est que cela fait exactement douze ans que c'est à ce point. Pour autant que je m'en souvienne, j'avais assez des doigts de mes deux mains pour compter le nombre de fois où j'ai pleuré : la fois où l'on m'a accusé à tort de triche à un examen, la fois où je me suis fait un traumatisme crânien, la fois où mon père m'a demandé de choisir s'il fallait faire exploser son mariage, la fois où ma tante chérie est décédée, la fois où je me suis fâché avec ma mère un soir de premier de l'an et où elle avait été blessante, la fois où j'ai compris qu'il allait falloir que je rompe avec la solitude qui était la mienne. Pourtant, les attaques frontales par lesquelles j'ai entendu "Tu me gâches ma vie", "Tu n'es plus chez toi ici [en parlant de la maison de mes parents]", ou lorsque j'ai lu des choses immondes sous la plume de celle que j'avais prise pour ma meilleure alliée dans la vie ... tout cela ne m'avait pas fait pleurer. Même lorsque mon père interna ma mère, je n'ai pas pleuré en la regardant retourner dans sa chambre avec ses yeux m'implorant de l'en sortir. Rien, pas une larme.
Il aura fallu que Zolimari me plaque un soir de novembre 2008, par téléphone pour que je commence à pleurer pendant trois jours quasiment sans m'arrêter. Et depuis, la sensibilité exacerbée qui est la mienne provoque des torrents lacrymaux dont je ne parviens pas à juguler les effets ni la force. Sans vraiment le faire complètement parce que je m'en cache encore [notamment hier soir], je pleure même pour des choses qui ne sont pas tristes. Les films, c'est redoutable et même un Disney suffit à me mettre en vrac. C'est même automatique dès lors que ce que je vois à un résonnasse dans ma vie. Du coup, les rapprochements parents/enfants, les pertes d'un être cher ou encore l'abandon même [et surtout] s'il concerne un animal et là, c'est le jackpot.
Comment suis-je passé du rien au quasiment tout ? A la faveur du choc traumatique d'avoir risqué de perdre celui que je sais être l'homme de ma vie. Et pourtant, tout le monde ignore à quel point je suis sensible de la sorte. Parce que si j'ose les larmes vis-à-vis de moi-même, c'est encore autre chose que de le faire aux yeux de tous. Autre chose mais pas impossible, fin septembre dernier, le seul fait de me demander comment j'allais a provoqué dans mon bureau le fait que j'ai fondu en larmes [inédit au travail].
Mon coach m'a dit il y a peu que j'étais très sensible et que si j'avais une chose à travailler, c'est certainement cela. Sauf que je n'entends pas me barricader à nouveau dans l'assèchement des larmes, le monolithe émotionnel ou une quelconque insensiblerie. Oui mais voilà, des films comme celui d'hier soir me balayent [a fortiori lorsque je passe le wikende à scanner des photos de famille où je croise des visages partis depuis plusieurs années]. C'est d'ailleurs quelque chose que j'avais anticipé : je savais bien que, regardant "Le premier jour du reste de ta vie", j'allais beaucoup pleurer [et, à l'évidence pour autant que je m'en souvienne, beaucoup plus que lors de la sortie du film]. Pour avoir davantage pleuré qu'en 2008, j'infère donc que cet état ne s'arrange pas et s'accentue même. Il faut dire que le film balaye tout ce qui a de l'impact sur moi.
La question n'est finalement pas de savoir si c'est bien ou mal que je pleure souvent et pour les mêmes choses. La question est de savoir si cela me soulage. Je pense que je suis soulagé, finalement, d'avoir un cœur qui ne se retient plus, d'affronter les éléments rémanents de chagrins enfouis trop longtemps et qui remontent avec la force du geyser crachant ce qui vient de si profond. Peut-être faudra-t-il que j'ose vraiment les larmes et que j'affiche cela ouvertement lorsque je regarde un biopic, quand certaines paroles me balayent ... il faut encore que j'arrive à concilier cela avec l'image forte [qui n'est pourtant pas incompatible] que je renvoie et à laquelle je suis encore très attaché, notamment aux yeux de Zolimari comme de ceux qui pourraient voir, dans cette sensibilité [qui n'est pas de la sensiblerie], une faille condamnant la robustesse dont je suis par ailleurs capable.
Tto, llorando
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17 janvier 2021

La première fois que l'on a parlé de mes cheveux blancs

2020 - LA PREMIERE FOISIl n'est de secret pour personne que j'aime faire les choses pas comme tout le monde. Au delà d'une obsession, j'y vois une certaine forme d'art, et d'art de vivre en l'occurrence.

Aussi, cette semaine, alors que je faisais passer des entretiens individuels d'évaluation à une partie de mon équipe, ma collaboratrice la plus proche a pu goûter les plaisirs de l'entretien RH classique mais pas tout à fait comme les autres.

Au delà de la question traditionnelle "Bon alors, comment s'est passée cette année 2020 ?", nous avons rapidement dérivé et j'ai, comme de coutume, pris la main gentiment mais sûrement [c'est l'une des limites de ma méthode, prendre considérablement la direction de l'entretien, en bon manager autocrate et dictateur].

Tandis que j'étais lancé dans un propos fleuve permettant de faire passer des objectifs nouveaux, un repositionnement de poste avec davantage d'autonomie et moins de tâches à exécution stérile [le tout étant vendu comme une élévation dans le poste et tutti quanti], ne voila-t-il pas que nous avons parlé d'autre chose : de moi.

Ma collaboratrice, peut-être mise en confiance par le fait que je ne la joue pas de façon statutaire, ayant entendu que je me félicitais que nous ayons réussi à bâtir des liens de confiance me permettant de lui déléguer plein de nouvelles choses [et au passage de lui faire signer un avenant relatif à la confidentialité des données qu'elle voit passer tous les jours ... un non-sens que cela ne soit pas déjà le cas tout de même !!!], me demanda une chose : "Et vous, vous lavez si mal vécue cette année 2020 ? Je peux vous demander une chose ? J'ai l'impression que vous avez un peu plus de cheveux blancs. Oh moi, j'en ai plein mais j'ai 55 ans alors que ...".

Beaucoup auraient trouvé cela incongru, malhabile ou que sais-je encore ... Moi non, j'y ai vu le signe qu'elle a compris le mode de relation que je veux mettre en place dans mes relations de travail : quelque chose de rigoureux, marqué par l'ascendant que je dois avoir mais avec une parole assez libre pour autant que cela soit constructif et solidifie notre relation de travail. Les experts en management sont déjà en PLS mais moi, j'ai toujours géré ainsi et c'est souvent ainsi que toutes mes collaboratrices et collaborateurs m'ont expliqué être dans la nostalgie de travailler avec moi. Oh bien sur, ils ne vont pas mdire le contraire, mais ils pourraient ne plus me répondre ni faire des pieds et des mains pour me parler si vraiment ils avaient subi ces années de collaboration.

Le fait est donc que j'ai davantage de cheveux blancs oui. Je lui ai répondu, en lui montrant, que ceux-ci n'étaient plus cantonnés sur les tempes mais commençaient à essaimer davantage, ce qui donne finalement l'impression d'une neige éparse puisqu'il n'y a plus seulement le menton qui témoigne du fait que je vieillis.
Est-ce lié à l'âpreté de l'année 2020 achevée qui a failli faire de même de moi ? Probablement sans que cela ne soit assurément le cas. Oui, je vieillis et c'est ainsi mais figure-toi qu'alors que j'aurais tué pour avoir les cheveux bruns, c'est peut-être aujourd'hui que je vois l'avantage de la couleur de mes cheveux : le balayage plus clair donne une couleur dont tous les coiffeurs m'expliquent que des gens payent plusieurs centaines d'euros pour l'avoir environ une semaine tant elle est difficile à retrouver artificiellement.

La classe hein ?
En attendant, ma collaboratrice va écoper d'une évaluation "Très bonne année" ce qui devrait lui permettre d'avoir une prime à quatre chiffres ...

Tto, manager of the year mais blanchi

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L'en-vit du samedi

Qualité de Vit

Au gré du retour [providentiel ?] des publications plus régulières, tu apprendras à trouver ici le samedi du contenu frivole pour les coquins, badin pour les complices, désinvolte pour les lecteurs aux sourires narquois, écervelé pour certains, évaporé pour les plus apirants, folâtre pour les lyriques, futile pour les blasés, inconséquent pour les parangons de vertu, inconsistant pour les exigeants, inepte pour les asexuels, insignifiant pour les intellos persuadés d'avoir déjà tout vécu, inutile pour ceux qui déclarent n'en avoir pas besoin, léger pour les amateurs, puéril pour les grincheux, superficiel pour les lecteurs du Monde Diplomatique. Oui, il va y avoir de la fesse, de la cuisse et même plus que ça, de la vie. Mais que l'on ne s'y trompe pas, il va s'agir de vit en réalité ... d'où le titre de ce nouveau rendez-vous, "Qualité de vit".

Tu n'auras certainement pas manqué l'information qui a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux toute la semaine, faisant que certains firent leurs choux gras [en même temps, ça rentre mieux avec du gras] en se vantant, en rappelant les performances d'autres ou que sais-je encore ... bref, le concours de la classe et de la distinction.
Les fellations "intenses et régulières" augmentent le risque de cancer de la bouche et de la gorge. Bah nous voilà bien : on ne peut déjà plus se faire la bise et voilà maintenant qu'on risque sa vie en faisant des pipes en gorge profonde ! Nan mais où va le monde ? C'est le magazine Néon qui a donc fait sensation en titrant de la sorte mais figure-toi que derrière le titre un peu "putaclic", il y a un vrai sujet sinon un réel problème en cause. Le HPV ... ou autrement appelé papillomavirus dont on aurait tort de croire qu'il ne touche que les femmes. Les hommes aussi à telle enseigne que tu apprendras dans cet article que des vaccins sont conseillés pour les jeunes garçons de 11 à 14 ans. Attention, ce n'est pas qu'on est en train d'expliquer que la jeune génération ne va sucer que des glaces à l'eau, c'est surtout que les conséquences du HPV concernent les deux sexes et donc pas forcément que ceux qui s'adonnent à la turlute. "En France, on compte plus de 3 000 nouveaux cas et 1 000 décès chaque année. Chaque année, les papillomavirus (HPV) sont responsables d’environ 6000 cancers en France, dont la moitié sont des cancers du col de l’utérus. Ces virus peuvent aussi provoquer des cancers de la vulve et du pénis, et de l’anus ou de l’oropharynx, notamment des amygdales, chez les deux sexes. Le vaccin est donc aussi recommandé à tous les garçons de 11 à 14 ans." Oh je sais bien que tu vas me dire que cela n'a donc rien de réjouissant et qu'en plus de choper le Covid-19 en s'approchant trop du corps de l'autre, on ne peut même plus le déguster ... je te rappelle néanmoins que, pour être totalement safe, la fellation se pratique avec un préservatif.

12 Pouces Monster Penis Art Sculpture Gay Pride Flag Erotic image 0

Tu as bien 79,99 € à dépenser ? Ca tombe bien : le militantisme n'a pas de limite et surtout s'il s'agit d'une sorte d'art contemporain. Mais oui mais oui, de l'art contemporain version rainbow. 
De quoi s'agit-il vraiment ? C'est un tableau ... et un peu à l'image de l'aoeuvre qui sort de son cadre, voici donc que l'objet en question se trouve être un énorme phallus de couleur arc-en-ciel [donc de toutes les couleurs] que je t'ai déniché dans un magasin vaguement artisanal [et dans "artisanal", il y a artis]. Pour te le dire clairement, le sexe masculin en quesiton fait exactement 12 pouces, soit plus de 30 centimètres, le dimaètre de l'engin fait une vingtaine de centimètres [une belle bête ... oui oui, avec un "ê"]. Le c...adre ? Ah mais il fallait le demander ... le cadre est d'une hauteur de 18 centimètres et d'une largueur de 13 centimètres.
Avant déchainer les foules, en quoi est donc fait cet engin monstrueux ? APL Premium, donc du polylactide. L’APL est un thermoplastique solide et résistant biodégradable dérivé de ressources renouvelables. Il est l’un des bio-plastiques les plus populaires, utilisé dans la technologie d’impression 3D moderne. Mais ouiii, tu as bien lu ... je ne sais si c'est vegan mais c'est bio !!! Un truc de dingue ...
Le vendeur indique : "La sculpture est une œuvre d’art érotique peinte à la main. C’est le type d’art que personne ne passera sans s’en apercevoir. Le cadre a un support et il peut être immédiatement fixé à un mur. Le pénis est trop grand et lourd pour le cadre et ne peut pas être placé sur une étagère - seulement sur un mur :)
Choquant et provocateur, il sera certainement un décor unique à la maison ou un cadeau extravagant." "Choquant et provocateur" ... ah oui ? 
Bref, il t'en coûtera 79,99 € avec frais de por..t puisqu'il n'y en a pas.

Cette petite beauté vient de Bulgarie [le pays du bon goût comme chacun sait] et je ne te cache pas que la boutique du Monsieur regorge [profonde, évidemment] de curiosités du genre qui ne manqueraient pas de te ravir pour ton petit intérieur. Pourquoi je ne donne pas le lien ? Mais parce que cela se demande gentiment d'abord !

C'est à cet instant précis que le monde entier se félicite que les concours et filets garnis aient cessé par ici ... toutefois, je t'invite à revenir la semaine prochaine pour de prochaines qualité de vit !

Tto, qui va réchauffer le samedi

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15 janvier 2021

POP UP #509

POP UP A LA UNE

C'est l'un des événements cinéma de l'année pour l'industrie du cinéma français. "OSS 177, Alerte rouge en Afrique Noire". Le film a dévoilé un nouveau teaser. L'action se déroule en 1981. Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est de retour pour "une nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais", promet le synopsis officiel. Le célèbre espion, envoyé en mission en Afrique, est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, OSS 1001, joué par Pierre Niney. 

POP UP NIOUZES

Image- Le tournage de la nouvelle saison de la série "Borgen" a début cette semaine à Copenhague. Ce sera la quatrième ...
- La Maire de Paris l'a décidé : la Place de la Concorde va changer d'aspect et ce sera avant les JO de 2024.
- Sa matinale étant à la dérive, Europe 1 appelle à la rescousse Bertrand Chameroy qui aura une chronique avant 8h.
Record d'enchères pour un dessin de Tintin : 3,175 millions d'euros.
- Les indices d'écoute sont formels : Fox-News n'est plus la chaine info la plus regardée aux Etats-Unis. Devant, CNN et MSNBC sont aux premières places. La chaîne Fox News va donc congéider plusieurs têtes d'affiche.
- L'hymne national américain sera chanté, mercredi 20 janvier prochain lors de l'Inauguration de la Présidence Biden, par Lady Gaga.
- Netflix frappera fort : un film inédit et produit par le service sera proposé chaque semaine en 2021.
- Texas est de retour avec "Hi", extrait du dixième album du groupe.
- Les Victroires de la Musique 2021 se dérouleront le 12 février 2021 à la Seine Musicale, en direct sur France 2 avec Stéphane Bern à la présentation. Jean-Louis Aubert sera le Président de la soirée et le trophée [rouge et en plastique transparent] va changer au profit d'un trophée plus doré.
- M6 reconduit Julien Courbet avec la diffusion TV de son émission de radio pour 18 semaines supplémentaires. Le test semble fonctionner.
- Pour la première fois cette année, les César auront lieu à l'Olympia le 12 mars prochain.
- Avec les nouvelles conditions générales de WhatsApp, le transfert massif s'opère sur Signal mais aussi Télégram qui a enregistré 25 millions de nouveaux utilisateurs en 72h.
- M6 travaille à l'adaptation de l'émission satirique belge à succès "Le grand cactus". Pour preuve, Kody et Alex Vizorek sont déjà arrivés en pastille de test les vendredis et samedis à 20h25 pour le "MUG".

POP UP PALMARESLes audiences radio sont tombées jeudi matin et témoignent d'une tendance lourde. Le média radio a perdu sur les mois de novembre et décembre 2020 deux millions d'auditeurs, ce qui est considérable et s'explique du fait des mesures sanitaires limitant les déplacements [et donc un bassin d'auditeurs qui privilégient l'écoute de la radio pendant leurs déplacements].
Sans surprise, France Inter est toujours la radio la plus écoutée de France et disposant de la part d'audience la plus forte. Son avance sur RTL s'accroit et France info accroche la troisième place du classement. Derrière NRJ sort du podium, RMC s'affesse davantage en perdant 600.000 auditeurs sur un an, avec une matinale qui recule toujours malgré son changement d'incarnation. France Bleu se place ensuite, Nostalgie recule à l'instar de toutes les musicales et enfin Europe 1 continue sa descente aux enfers en stabilisant tout de même quelques plages, notamment Patrick Cohen à 12h30. Du côté des musicales, Virgin Radio dévisse complètement en perdant 25% de son audience depuis la rentrée de septembre 2020.

POP UP MUSIQUELa langueur est de retour ... Lana del Rey revient avec "Chemtrails over the country club".

pop up 2020-transpPOP UP te donne désormais rendez-vous le vendredi matin à 9h30. Historiquement, ce rendez-vous était positionné le samedi matin qui sera désormais dévolu à un contenu plus adulte et polisson.
Rendez-vous donc tous les vendredi matins.

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14 janvier 2021

Fou ... trac ... c'est foutraque

2020 - POST ITUne semaine sans post-it serait-elle une semaine utile ? Certainement mais franchement, ça manque d'un truc à l'évidence ... Du coup, pour pallier le manque, voici donc le premier post-it de l'année 2021.

- Et si je m'achetais une corde à sauter connectée ? Mais oui, sache-le, cela existe et plutôt deux fois qu'une. Sauf que tu vas me voir venir et tu vas te rendre compte que dans le Ttobleau de bord, je vais peut-être désormais te dire combien de fois j'ai sauté avec grâce et distinction. Ah ça oui, de la profondeur qu'il disait pour les nouvelles orientations ...

- Ca m'a fait bizarre que Zolimari me demande si je ne voulais pas qu'on déménage. Déjà qu'il me parle de maison de campagne et que je vois passer certaines annonces ... ça sent le projet ça.

- Et si je virais des mugs ? C'est un vrai problème, je sais, mais tu n'imagines pas la tête du placard de la cuisine où sont entreposés les mugs. D'ailleurs, en rangeant la vaisselle cette semaine, j'en ai cassé un qui est tombé qui est tombé sur deux verres aussi ... du coup, il y en avait partout et comme j'étais pieds nus, je me suis entaillé le talon, j'en ai foutu partout [une habitude] ... bref, un film d'horreur tout ça parce qu'il y a trop de mugs. Du coup, c'est décidé : je range la cuisine ce wikende !

- Tu sais quoi ? Je ne peux plus faire de Pilates. Ma coach est positive au Covid-19. Bah youpi tiens ...

FLOATING CLOUD- Je me demande si je ne vais craquer un jour pour une lampe nuage en suspension. Hein quoi comment ? Oui oui, cela existe. Et je trouve ça aussi inutile que génialement indispensable. Alors oui, je sais aussi que tu vas me dire que ça être un bordel de plus avec tous les autres [comme si nous en manquions]. De toute façon, nonobstant les tentatives désespérées de Zolimari d'imposer des trucs affreux, le roi de la déco et du design c'est moi. Donc, je m'oppose à toute tentative de portes, de vitrines ou que sais-je encore. Mais je suis très corruptible pour ce genre de choses très sympas.

- Les femmes enceintes ont des envies de fraises en décembre ou des dégoûts de pommes de terre. Moi, c'est pire : je fonctionne par obsessions périodiques. Et en ce moment, ce sont les grenouillères. Oui oui, tu as bien lu : depuis que j'ai offert une grenouillère à Zolimari pour Noël [il a été très surpris et a finalement convenu dimanche que c'était bien agréable à mettre quand on a froid ... et c'est accessoirement assez sexy, en tout cas moi ça m'émoustille], je m'en suis acheté une et j'en ai une autre en stock pour un cadeau. Oui, la grenouillère ... bon, c'est juste que moi, il faut que je maigrisse un peu parce que là, ça fait vraiment paupiette de veau.

- J'ai une nouvelle souris sans fil, arc-en-ciel en plus, qui a le ravissant avantage de faire un bruit tout doux quand je clique. C'est génial ...

- Pour la première fois, j'ai fait une baguette de pain. Bah elle était très bonne dis donc. La deuxième sera cuite vendredi pour faire des tartines chaudes demain soir. Oui, je sais, j'ai envie ...

- Et donc on en est où des toilettes avec le carrelage à poser et des étagères basses du salon ? Zolimari me suggère qu'il faille aussi regarder du côté de la table basse du salon qui commence à avoir vécu [surtout, la femme de ménage frotte si fort que ça se voit] et des poufs de salon. Moi, j'en suis à me dire qu'on va peut-être faire appel à un architecte d'intérieur pour optimiser deux trois trucs ...

- Je le sens que je vais l'acheter Mario 3D ... je le sens ... Mais avant, j'ai tout le budget 2021 de nous à faire. Et ça, ça va bien me prendre le chou.

Bon ça ira bien pour commencer l'année. Et encore, je ne te dis pas tout !

Tto, éparpillé façon puzzle

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12 janvier 2021

La convulsion totalitaire

La convulsion totalitaire

On aura dit tout et son contraire, à l'image du mandat de Donald Trump sur à peu près tout. Toutefois et comme il convient de le rappeler aux paresseux enfiévrés et incultes notoires qui se glorifient encore de faire des fautes d'orthographe au kilomètre alors qu'ils donnent des leçons de patriotisme [sans donc savoir respecter la langue du pays dont ils se targuent d'être des sentinelles], les mots ont un sens et ceux dont il va être question sont lourds d'un sens qui n'est pas qu'historique.

Pour peu qu'on soit légaliste, attaché à certaines valeurs autres que la sauvagerie et, notamment, le respect de l'autre qui est une pierre cardinale de la vie en société, les événements de mercredi dernier qui se sont déroulés au Capitole à Washington ont de quoi laisser stupéfait. Voilà donc des enragés, chauffés à blanc par un Président sortant irresponsable et ivre d'aigreur parce qu'il a été battu au cours d'élections dont il avait décidé tout seul qu'il devait les gagner sinon c'était recognitif d'une fraude, qui ont décidé de débouler dans le bâtiment où siègent les organes constitutionnels des Etats-Unis ayant vocation à assurer le fonctionnement démocratique des institutions. Comme j'ai pu l'écrire le soir même en regardant, halluciné, les images des débordements en question, dans n'importe quel pays on trouverait là qu'il y a un manque flagrant de maturité politique et qui confine au régime bananier de la pire société sous-développée. Sous la colère artificiellement gonflée par un incendiaire qui n'a plus d'un pompier [alors que les institutions lui confèrent pourtant ce rôle], des décérébrés se sont piqués d'aller expliquer aux élus d'une nation [dont on nous explique pourtant qu'elle est la plus grande démocratie du monde actuel ... c'est dire] de quel bois ils se chauffent et pourquoi ils ont raison de refuser le vote majoritaire. En somme, voilà une petite minorité, biberonnée aux discours sectaires et complotistes qui croit encore que les démocrates prostituent des enfants dans une pizzeria new-yorkaise et qu'un état profond méconnait leurs droits du matin au soir, qui estime qu'elle a forcément davantage raison que la majorité du peuple dont elle ne se cache plus pour dire qu'il conviendrait d'en éliminer une part substantielle sinon de réserver les droits civiques et électoraux à certains, bien blancs et bien à l'image de ce que le Klu Klux Klan pouvait promouvoir il y a moins d'un siècle.

De quoi parle-t-on ? Les faits de mercredi dernier ont un nom : la sédition. Pour mémoire, la sédition est l'action de se soulever de façon concertée contre une autorité établie. Il est donc particulièrement impropre de parler de coup d'état ni même de tentative de coup d'état parce que je rappelle que Donald Trump est Président des Etats-Unis jusqu'au 20 janvier 2021. Il est donc particulièrement inique de faire un coup d'Etat pour renverser le pouvoir en place incarné par soi-même. En revanche, il peut paraitre logique de vouloir dégommer des institutions qui prévoient le départ de celui qui fomente de les renverser. C'est là que Donald Trump a commis l'irréparable [prouvant bien que, jusqu'alors, il n'était pas encore allé trop loin nonobstant les intelligences avec des puissances étrangères, les obstructions à la justice, les collusions d'intérêts et la mise en cause régulière du fonctionnement régulier des institutions dont il a accepté, sous serment biblique, d'assurer la préservation], vouloir torpiller le processus électoral dont l'issue finale ne va pas dans son sens. On pourrait presque y voir une tentative de putsch.

Une fois la qualification faite, il convient de laisser aux constitutionnalistes américains le soin de tirer les enseignements de cette ultime péripétie, ayant tragiquement emporté la vie de cinq personnes dont deux policiers. Impeachment, 25ème amendement, démission forcée ou que sais-je encore ... une chose est certaine : Donald Trump restera dans l'Histoire comme un cas d'école pour les étudiants en Droit. Et c'est précisément là qu'il convient désormais d'en venir : le Droit.
Si l'on ne peut qu'être monstrueusement atterré de voir que le pouvoir confié à quelqu'un qui présente manifestement des déficiences mentales est un outil dangereux, les images de mercredi dernier m'ont fait faire un parallèle assez saisissant avec les gilets jaunes ou l'Allemagne en voie de nazification des années 1930, à la différence qu'Hitler n'était pas encore au pouvoir. Mais le trait commun est que l'on s'en prend aux parlements, aux institutions. Et c'est l'essence même de la démocratie qui est attaquée, quel système démocratique fonctionne sans assemblée qu'elle soit directe ou représentative ? C'est le trait commun des attaques terroristes ayant pour ambition de renverser les systèmes démocratiques au profit de régimes autocratiques ou purement totalitaires. 

Sous couvert de défendre la nation américaine, des groupuscules d'extrême-droite ont donc voulu s'en prendre à l'essence même de celle-ci, au moment où elle entérinait le résultat d'une élection présidentielle à la suite d'un suffrage universel. Avec Trump, on n'est jamais à l'abri d'un paradoxe mais là, on pourrait comprendre que les ennemis des Etats-Unis crient à la concurrence déloyale en ce que les proud boys et autres officines néo-nazies supprémacistes fassent aussi bien sinon mieux que les ennemis d'une nation qu'ils gueulent défendre sur les ordres d'un Président orange s'égosillant avec du "Law and order" qui n'a jamais eu aussi peu de consistance.
On a appris depuis mercredi que les envahisseurs du Capitole n'ont pas été spontanés mais que tout était préparé au point que capturer Nancy Pelosi était planifié par certains ["Nancy Pelosi is Satan" pouvait-on lire sur certaines pancartes d'ailleurs] et de recourir à davantage de violence que celle que les images montrent déjà.

Trump refait à présent l'histoire en expliquant que "marcher sur le Capitole" ne voulait pas dire ce que cela voulait dire, que ce sera probablement une fake-news ou que sais-je encore ... le mal est fait et la France, stupéfaite, ferait bien de se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps des gilets jaunes voulaient marcher sur l'Elysée, mettre la tête du Président au bout d'une pique et ont dégradé des monuments nationaux, y compris avec la flamme du soldat inconnu [symbole des combattants des guerres passées]. Oui, la France ferait bien de se préparer à des événements comparables parce que le Trumpisme a largement été importé depuis longtemps, en cela renforcé par les discours anti-élites et antiparlementaires qui conspuent ceux qui rappellent que le respect des institutions est le gage d'une prévalence de la démocratie sur le chaos. On peut ne pas être en accord avec le résultat majoritaire d'un scrutin [j'ai eu ma part de déceptions et j'en aurai encore beaucoup d'autres], mais nier les institutions [au motif d'une colère devant excuser tous les faits de violence] en laissant place à la sauvagerie et au chaos, c'est consacrer le totalitarisme. Pour aider les illettrés qui ne sauraient pas de quoi il retourne, le totalitarisme est le système politique fonctionnant sur le mode du parti unique et interdisant toute opposition organisée ou personnelle, accaparant tous les pouvoirs, confisquant toutes les activités de la société et soumettant toutes les activités individuelles à l'autorité de l'État.

Mercredi dernier, Donald Trump ne visait pas autre chose que de renverser le processus démocratique et institutionnel engagé, en vue d'imposer par la force son pouvoir et réduire à néant toute opposition ne convenant pas aux boursoufflures de son ego disproportionné. Voici le monde d'aujourd'hui, celui au sujet duquel le légaliste que je suis alerte depuis des années quant aux dérives, lesquelles présagent de sombres lendemains.

Tto, qui trouve que l'on a vécu un événement historique

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