25 octobre 2020

La première que j'apporte un droit de réponse ...

2020 - LA PREMIERE FOIS

Faut-il voir un effet de saisie parce que j'ai exposé mon organe ici même la semaine dernière, jour pour jour ? Je dois dire que je ne m'attendais pas à un déferlement de réactions mais j'ai eu quelques retours au sujet de ce que j'avais dit [et non pas écrit pour une fois], dont certains m'ont particulièrement touché.

Sans trahir le contenu ni l'identité de celles et ceux qui m'ont envoyé un petit mot, je me suis dit qu'il était particulièrement opportun de revenir là dessus aujourd'hui. Parce que oui, si je t'ai confié que j'avais besoin de toi lecteur, j'ai été comblé en lisant ce que tu m'as écrit.

Ne t'en veux pas de n'avoir pas écrit avant, j'ai expliqué que je n'en veux à personne de ne pas avoir trouvé les mots puisqu'au surplus, je pense que je n'aurais pas été en situation de pouvoir y répondre. Si l'un de mes lecteurs a trouvé le moyen de s'introduire dans cet océan de pénombre, c'est aussi parce qu'il peut se prévaloir d'une complicité forte et de décoder beaucoup de choses me concernant ... alors que, je le redis, nous ne nous sommes pourtant jamais rencontrés. J'avais jadis une relation comparable avec quelqu'un d'autre ici avant que cette personne ne me déçoive définitivement, lui n'a toujours pas réussi à le faire et si j'avais été là pour lui à des moments tourbillonnants, il aura été là aussi. Mais ce n'est pas un championnat et je comprends qu'il ne soit pas si facile que cela de partir à l'assaut de la forteresse imprenable que je "vends".

C'est pourquoi, le message de la semaine dernière, au delà d'explications et du témoignage que cela va moins mal, était aussi une licence à entamer le dialogue pour celles et ceux qui l'auraient voulu. Ce message a été reçu et il n'est pas venu que de ceux qui me sont les plus proches. Des mots postés depuis le sud de la France m'ont particulièrement ému.

Ce n'est pas que je me glorifie d'avoir fait pleuré ou chaviré au cours de cette intervention parlée ... je voulais surtout que l'impact de ma voix si rare serve aussi à démontrer que "fendre l'armure" n'était pas que des mots mais bien une réalité. Je te rassure, la reprise de contrôle, actuelle et progressive, ne permettra pas non plus d'amplifier de telles audaces a priori. Toutefois, oui, je suis heureux d'avoir noué, ce faisant, des liens plus forts et moins superficiels avec certains. Heureux de constater à nouveau que ce qui nous lie ici dépasse la simple chronique d'un monde incertain, des billets aguicheurs ou encore une forme d'autofiction qui m'est parfois reprochée alors qu'il n'en est rien. Non, j'écris comme je parle [ce que maintenant, tout le monde peut constater], j'écris ce que je suis et je me félicite encore aujourd'hui d'avoir su attirer ton attention un jour [par je ne sais quel procédé non calculé] de sorte que tu sois aujourd'hui encore autour de moi. Ceux qui passèrent et ne revinrent jamais m'ont aidé en leur temps, nous n'avons pas eu la chance d'avoir l'envie  de poursuivre ... je m'en félicite parfois pour quelques uns. Pour d'autres, je le regrette.

"Je n'ai pas vu de commentaire sur ce post, je comprends que ce message très personnel ait demandé une attention privée toute particulière aux personnes qui vous lisent et à qui vous avez fait confiance ce jour là." m'a-t-on écrit au terme d'un message où la promesse de bras réconfortants m'a chamboulé. Oui ce message de la semaine dernière était personnel mais pas réservé à certains ou d'autres. Il était personnel pour celles et ceux qui me font l'amitié de penser qu'au delà de l'écran, quelque chose nous rassemble. Dire que j'ai besoin de vous, c'est aussi souhaiter que le côté descendant de notre communication réciproque n'a pas vocation à être exclusif tout le temps, définitivement. Celles et ceux qui ont pris appui sur mon épaule et écouté mes paroles dans des périodes compliquées le savent bien : j'ai toujours expliqué que mon écoute est totale et que si je peux aider ou faire quelque chose rien qu'en parlant ou en agissant, il est regrettable de s'en priver [comme moi je le fais, et encore pas complètement si tu as bien compris].

Aussi, ce droit de réponse réside en un mot qui veut dire tant de choses et que j'emploie finalement assez peu. Cette rareté ne procède pas d'une fierté trop importante [j'ai beaucoup de défauts, celui-ci peut être aussi] mais simplement du fait que j'ai appris, avec le temps [ce que Zolimari a pris un malin plaisir à foutre en l'air sans ménagement], à ne rien attendre d'autres que moi donc le mot en lui-même [témoignant d'une bonne éducation dont je ne suis pas dépourvu] trouvait peu d'espaces d'emploi. Ce mot, c'est merci.

Tto, qui voulait y revenir

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