Je sais bien que tout est chaos, à côté et que tous tes idéaux, des mots abîmés ... que tu cherches une âme, qui pourra t'aider. Tu es d'une génération désenchantée ... oui oui on sait.
Pourtant à force de citer les grands auteurs, on en oublierait presque qu'elle n'est pas la seule à avoir décrit, en chanson, tout ce que tu vis en ce moment avec un peu plus de poésie et de nuances ...
C'est dans le désordre des choses, des bouquets d'atomes qui explosent, des répulsions et des symbioses, l'univers je suppose, qui compose.
C'est dans le désordre des choses, des bouquets d'atomes qui explosent, des conséquences suivent les causes, l'univers virtuose, qui compose.
C'est pas le divin, ça s'appelle plutôt le hasard, ça te tombe dessus ou pas, point barre, c'est le quotidien, un jour c'est rouge, un autre noir, comme à la roulette, comme par hasard.
Le ciel et la Terre tout ça c'est du hasard, il n'y a pas de mystère, il n'y a que des hasards, que des accidents, parfois même du grand art, pas de Dieu le père non nulle part.
Le ciel et la Terre tout ça c'est du hasard, il n'y a pas de mystère, il n'y a que des hasards, que des accidents, parfois même du grand art, pas de Dieu le père non nulle part.
Au delà d'un championnat musical, il n'en demeure pas moins que, ce matin, en me réveillant et en envisageant le ciel bien gris, oui c'est d'abord "Le désordre des choses" d'Alain Chamfort plutôt que la ritournelle de la vilaine fermière qui m'est venu en tête. Parce que bon, même si cela en présente toutes les apparences, le chaos n'est pas encore d'actualité, le désordre est davantage incontestable.
C'est d'autant plus certain quand tu égrennes les nouvelles, les retours sur le dernier débat Trump/Biden, les suites des événements tragiques de la semaine dernière, les considérations dispensables des uns et des autres qui profèrent autant d'anathèmes qu'ils ne supportent d'en recevoir ... bref : je plaisantais hier en disant à l'une de mes collaboratrices que c'était la chienlit. Je suis clairement au dessus de la triste réalité.
De tout cela naîtra bien un nouvel ordre disent les optimistes. J'ai une prédisposition qui ne tient pas qu'à mon état civil pour faire preuve de prudence et, finalement, attendre de croire ce que je vois. Ce d'autant que, comme d'autres, je trouve singulier que le quinquenat d'Emmanuel Macron ait été flamboyant de dynamisme et de reformisme échevellé au cours des douze premiers mois et que depuis, tout ne soit que succession desolante de catastrophes tant nationales que mondiales. Décidément, cette époque qui accumule le désordre des choses est singulière.
Tto, qui fait son premier édito
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