On n'utilise plus beaucoup cette expression du début du XXème siècle qui essayait d'expliquer, avec la métaphore de la danse où l'on fait des pas en avant puis des pas en arrière, un comportement marqué par des hésitations successives et contradictoires du ou des tenant(s) d'un pouvoir. Quitte à me reconnaître encore un peu de pouvoir sur moi-même, c'est précisément tout ce qui m'occupe en ce moment, avancer et reculer ... comment veux-tu que [enfin bref].
Pas question de revenir sur ce que j'expliquais hier, il y a néanmoins des externalités positives pour certaines mais profondément négatives pour d'autres et le dilemme en est une. Comme le venin qui s’instille méthodiquement et bien plus rapidement qu'on ne l'avait envisagé, le doute se diffuse tel un raz-de-marée dont les vagues s'écrasent sur les contre-forts de mes certitudes. Oh bien sur, je vais encore te parler de problèmes de riches et pas forcément de questions sociétales essentielles, de concepts philosophiques fondamentaux ou que sais-je encore. Non, je te parle de bulles d'air dont je suis à la recherche quasi obsessionnelle depuis quelques temps ... et c'est peut-être une lueur d'espoir supplémentaire que de ne plus regarder l’œil du cyclone tourbillonnant mais plus haut, en essayant de s'échapper d'une telle force centrifuge.
Ainsi donc, j'hésite.
Hier avant midi, Zolimari m'a demandé [trois fois ... sinon ce ne serait pas lui] si je ne voulais pas aller chez le coiffeur et le barbier ... il en avait peut-être un peu soupé du look de moldave hirsute. J'ai hésité de longues minutes. Aller chez le coiffeur un dimanche déjà ... un coiffeur que je ne connais pas ... dans une ville que je ne connais pas ... certes ce n'est aps loin mais bon ... bref, j'ai mis près d'une demi-heure à revenir vers lui pour réfuter mon "non" initial.
Depuis des jours et des jours, je pense beaucoup à changer mon meilleur téléphone du monde par un nouveau meilleur téléphone du monde de dernière génération, estampillé "Pro". Oh certes le prix est dirimant, ce n'est pas raisonnable du tout, et dans l'absolu rien ne m'oblige à procéder dès maintenant. Sauf qu'il s'agit d'une envie ... tu sais, ce machin qui me manque beaucoup.
Aller manger une choucroute chez mes parents, oh oui cela me tentait. Mais alors qu'il faut faire attention à ne pas multiplier les interactions en direction de personnes jugées comme "à risques", alors que j'avais un sérieux besoin de me reposer, alors que le seul mot que ma mère m'adressa vendredi quand je l'ai appelée fut "Tu pourrais trouver quand même deux minutes pour m'envoyer un message", alors que c'était se condamner à revenir dans les bouchons ... bah oui, Zolimari a décidé pour moi et c'est très bien ainsi : nous n'y sommes pas allés mais j'étais incapable de parvenir à cette décision seul.
Continuer à travailler comme un damné ou s'arrêter, mettre les pouces ... en voilà une autre question. Une autre parmi tant d'autres comme celles d'adresser un message à tel ou telle, jeter ou pas toutes ces choses qui m'encombrent plus qu'elles ne me servent. Bref, la liste est longue comme ma b...enoite capacité à y échapper. Oui je sais, je fais exactement ce que je ne supporte pas : j'esquive. Et c'est aussi parce que je déteste me voir faire cela que cela ne va pas forcément mieux. Mais cela va moins mal.
Tto, qui se pose tant de questions auxquelles il ne trouve pas [encore] de réponses
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