Cela faisait un moment au point même que c'en était suspect. Et puis, une accumulation sournoise qui rend les choses difficiles à vivre, quelques coups de pression, diverses incompréhensions conjuguées et le ras-le-bol général d'avoir à essayer de tout maintenir sans que rien ne tienne sans effort ... et boum ! Depuis hier, je suis d'humeur maussade [un doux euphémisme] et là, ce matin, c'est carrément le regard de serial killer que j'ai sorti.
C'est simple : il n'y a rien qui aille.
Je me prends la tête sur à peu près tout, même en ouvrant un placard ou en essayant de ranger quelque chose, tout m'énerve, tout m'exaspère, tout me gonfle. Je crois que je suis de retour sur les terres de l’exaspération maximale, que la préparation des fêtes ne va pas arranger. C'est la raison pour laquelle j'essaye de m'en débarrasser le plus tôt possible en ayant déjà pris position pour mon neveu et ma nièce, ma belle-sœur et probablement mes parents.
Donc oui, ce Friday est black et qu'on arrête de me tomber dessus pour me dire que je ne dois pas dire "black" mais "noir" sinon ça veut dire que ceci ou cela, ça aussi ça me gonfle de voir des intentions là où il n'y en a pas comme si on était responsable des projections frustratoires des uns et des autres pour longtemps.
Oui vraiment, tout est lourd, tout est pénible ... j'en discutais avec une collègue hier avec laquelle on a choisi de noyer notre malheur en se faisant une visio de fin de journée pour arriver à la même conclusion : on en a marre en fait. Le constat, c'est que ce second confinement est pénible. Il n'est pas insupportable, il est pénible parce que les gens se comportent n'importe comment [comme si leur débilité profonde avait pris ses marques désormais alors qu'ils étaient surpris lors du premier confinement], parce que les boites qui fonctionnent encore ont décidé d'accélérer la cadence comme si ce n'était pas fatigant de passer ses journées sur Teams à répondre à quatre personnes différentes par quatre canaux différents, en simultané. Ah oui, faudrait limite remercier d'arriver au boulot en vingt secondes en free-balling mais pour compenser, on te met dans le shaker jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de jus. Et faut pas râler parce que tu as la chance d'être payé à 100% ? Je rêve ... je bosse à 150% depuis plus d'un an ! Bref ...
Du coup, j'essaye de me faire plaisir comme je peux. Alors que le dialogue devient compliqué parce que je suis morose, je me vautre dans une consommation inutile mais, tu sais quoi, je m'en fous. En dépit du serment habituel, je m'offre des trucs qui pourraient aller dans une liste de Noël [que j'ai pourtant faite], parce que cela me fait plaisir. Ainsi, je me suis acheté un nouveau jeu vidéo pour passer encore plus de temps devant un écran à lobotomiser ce qui peut encore l'être pour m'évader dans un univers plus séduisant que ma vie d'aujourd'hui. Je me suis fait deux kilos de tartiflette aussi ... Je suis à deux doigts d'acheter une grosse bite à accrocher au mur [si si, véridique ... enfin very dick !]. Je suis consterné de voir que tout ce que j'ai rangé, Zolimari l'a déjà dérangé et a réinvesti la place faite par son bordel et je t'avoue que je n'ai pas la force de me battre pour ça.
Oui, parce qu'il va falloir économiser ses forces en raison des batailles à venir. La copropriété est en ligne de mire tellement ils se foutent du monde [et le syndic va recevoir un premier coup de semonce dans la journée je pense]. Les voisins qui font un boucan de tous les diables, c'est pareil ... le côté "J'ai des mômes mal élevés donc faut comprendre qu'on fasse du bruit", bah non c'est no-way et je vais leur apprendre que les enfants rois, c'est pas mon problème en fait ! Et j'en pense avec la vieille qui hurle dans son téléphone parce qu'elle imagine que ses conversations intéressent, les petits cons qui claquent les portes ou encore, dernière trouvaille récente visiblement, les enfants qui vomissent dont on ne ramasse pas les déjections. On rêve ... Si tu ajoutes les neuf mois de travaux qui s'éternisent, oui je sature de ça aussi [et je t'écris ça alors qu'un connard s'amuse avec sa perceuse depuis une demi-heure].
Black Friday ? Oui oui, bien noir comme mon humeur ... Ah oui, je devais prendre cinq jours de congés en novembre, je me l'étais promis avec Zolimari. Bon bah voilà, même ça on n'y arrive pas.
Tto, qui en a marre
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