C'est une nouvelle tentative ...
La semaine dernière, tandis que je dévissais encore jeudi, j'avais prévu un jeu de mot tout pourri et même de tenir quasiment sur une quarantaine de lignes en te racontant, non pas l'histoire de Thomas le petit train, mais celle d'un tank. Oui un objet de guerre a aussi une histoire et il peut également avoir une histoire de comptines enfantines inventée par ton serviteur ... l'histoire n'étant finalement qu'un prétexte lamentable pour placer un jeu de mots que même Jean Roucas ou le plus provincial des chansonniers montant à la capitale n'aurait pas accepté et aurait remisé dans la valise de l'oubli le plus nécessaire.
C'était l'histoire du tank qui, au départ, avait été conçu par ses parents dans la plus charitable attention d'où son nom ... Giving. Donner, en voilà un nom pour un tank alors qu'il sème normalement le chaos et la désolation, tout froid de l'acier qui le compose et tout menaçant avec son gros canon qui crache du feu. Pourtant, l'histoire que je voulais te raconter permettait d'échapper à cette fatalité voulue par les méchants [oui bah c'est une comptine !!!] très méchants qui voulaient qu'il servit leurs funestes desseins. C'était sans compter que Giving avait un fort caractère et ne comprenait pas pourquoi il piétinait les jolies fleurs des champs dans lesquels on lui demandait d'aller tout droit sans jamais s'arrêter. S'arrêter justement, c'est ce qu'il avait décidé un jour, un jour de novembre, le dernier jeudi de ce mois de novembre où Giving décida que c'était fini et qu'il ne mettrait plus sa force et sa robustesse au profit des vilains pas beaux pour semer l'enfer alors qu'il voulait le contraire.
En mémoire de cette insoumission héroïque, Giving fut honoré dans le pays où tous les autres engins de guerre suivirent son exemple [clairement, ce n'est pas la France de 2020 ...] et pour le remercier, la population reconnaissante décidé de fêter ce jour tous les ans en l'honneur du Tank Giving. [C'est bon ? Tu l'as ?]
Voilà voilà ... tout ça pour ça ? Bah écoute, là je te la fais rapide parce que sinon, Giving croisait un lapin, une dinde [forcément] sournoise et puis tout un tas de choses. Donc tu as failli lire cela jeudi dernier au lieu d'une monstrueuse page blanche. Du coup, me voilà frustré de n'avoir pas pu te navrer. Aussi, je remets le couvert [oui, je fais ça très bien] et je raconte aujourd'hui l'histoire des six ours.
Il était une fois, dans une forêt bordant un marais, une tripotée de six gros ours mal léchés qui s'ennuyaient. La saison du miel étant achevée, il n'y avait plus beaucoup d'occasion de pouvoir se goinfrer d'un nectar aussi recherché que succulent. Rien sur les applications et le couvre-feu n'aidait pas non plus. En perdition et avec le moral tout mou sinon en berne, l'un des ours [Stéphane, du coup] les plus déprimé déclara : "J'ai une histoire à vous raconter !". John, un autre ours totalement exaspéré par cette déclaration consternante, maugréa "T'en fais des secrets d'histoire toi", préférant ainsi ne rien en connaître en cela rejoint par Flo qui s'écria "Tu m'étonnes John". Pourtant, Révère, Bulle et Cère insistèrent pour en savoir plus ... le mystère étant tenace. Stéphane, bien qu'en berne [je te la passe une seconde fois, on ne sait jamais, tu aurais pu la louper], entama son récit abracadabrantesque qui se conclut par une chute plus improbable que celle de ses reins dont les cinq autres avaient l'habitude. N'y tenant plus et comprenant qu'il avait fait tout cela pour un châtiment le faisant frétiller, les trois frères qui avaient voulu entendre l'histoire décidèrent de ne pas céder et préférèrent faire une contre-proposition. Puisque Simon le saumon était passé avec ses copains, il n'y avait plus d'autre choix pour se distraire que de trouver une occupation. C'est alors que Révère s'écria : "Dis Stéphane, pourquoi tu ne nous apprendrais pas à danser comme Dalida ?". Incrédule, John, Bulle, Cère et Flo se regardèrent médusé envisageant quasi instantanément le tableau. Bah bravo ... déjà qu'ils étaient les seuls ours homosexuels à quarante kilomètres à la ronde, voilà maintenant qu'il fallait verser dans le cliché le plus accablant. Et pourquoi pas mettre aussi des robes à paillettes et des plateformes shoes aussi ? N'y tenant plus, l'ours Révère débusqua "Laisser moi danser" grâce à son compte famille Bearzer dans lequel il trouvait tout ce qu'il écoutait pour se changer les idées après un plan qui ne s'était pas passé au mieux, comme Bearbra Streisand. Dès les premières notes, le popotin de Stéphane commença à bouger, rejoint par celui de John, Cère, Révère, Bulle et seul Flo résistait parce qu'il s'attachait à résister à la tentation de Saint Antoine [c'est comme cela qu'il appelait cela, voulant même ne faire un bouquin]. "Allez Flo !!! Viens ... il n'y a pas que Beau [le buffle qu'ils croisaient de temps à autre] qui peut changer d'avis !!!" insista Révère. "Ah oui ? Beau varie ?" souligna Flo, interrogatif.
Se laissant désirer mais cédant finalement à cette forme d'éducation sentimentale, Flo se rapprocha des cinq autres et prit en main le "Y" que lui tendait Stéphane. Ainsi, les six compères parvinrent à exécuter [le mot n'est pas trop fort] la chorégraphie de la chanson qui débutait par "Monday !!!". Ça tombe bien, on est lundi et cela leur donna l'idée de s'appeler désormais ainsi ... les 6 bears Monday ! [Oui bah ... on fait ce que l'on peut mais tu avais déjà compris le jeu de mots depuis la vignette non ?]
Tto, qui n'en rate pas une
Via une vie de tto https://ift.tt/2ReeQEb
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire