Tout va bien ? Il fait beau ? T'as la sève qui monte dans les bourgeons ?
Tant mieux et profites-en.
Pour ce qui me concerne, non ce n'est pas vraiment comme cela que je vois les choses. J'ai mal partout et je suis mal partout ... j'ai trouvé que cette formule lapidaire résume finalement beaucoup de choses voire même sert clairement à résumer l'ensemble.
La faute à ?
A moi évidemment qui pèche par manque de modestie avec mes capacités à endurer, accepter, digérer, assumer tout ce qu'il y a autour.
A autres aussi qui soit ne comprennent pas les signaux faibles que j'envoie pourtant consciencieusement, soit qui s'en moquent comme de leur première capote ...
Oui, il y a donc dans ce tableau peu réjouissant du moment, une sorte de perplexité propre à celle que je pourrais éventuellement ressentir au bord du précipice si je n'avais pas tant le vertige qui m'interdit heureusement de m'y approcher ... du bord !
Combien de temps cela va-t-il donc durer ? Combien de coups encore faudra-t-il prendre pour que je rende les armes et que je décide enfin de dire "stop" parce que la limite est atteinte ? Combien de tonnes de motivation me faudra-t-il encore trouver tous les matins pour me convaincre que non, tout ce que je fais n'est pas inutile et vide de sens ? Combien de jours me séparent du constat que même ces écrits sont d'une inutilité telle qu'ils ne méritent pas le temps et l'énergie que je leur consacre ?
Et bien, je n'en sais rien mais je sais seulement que j'atteins un stade au niveau duquel je me pose la question de ma capacité à tenir. Oui. Pour certains, cela ne veut rien dire. Pour d'autres [ma Môman ce midi notamment], cela provoque beaucoup de questionnements, d'interrogations voire de craintes dont je ne saurais dire qu'elles sont injustifiées.
Si j'ai décidé de regarder ma vie professionnelle en face à la rentrée d'octobre pour prendre la décision adéquate [pouvant inclure des choses dont le caractère extrême pourrait te surprendre], je sens bien que le compte-à-rebours s'enclenche et que l'urgence procédant d'une évidente accumulation déraisonnable se fait chaque jour plus pressante. J'y reviendrai la semaine prochaine mais j'ai fini mon coaching et mon coach m'a dit un truc qui m'a fait très plaisir : "Je suis fier de vous Tto, vraiment fier du chemin parcouru". Au milieu de l'océan d'incertitudes, voilà un faisceau de lumière qui donne beaucoup.
Oui, l'océan de pénombre ... de la décision la plus structurante [et Dieu sait que j'en ai à prendre en ce moment] à la plus futile [savoir quoi regarder ou ce que l'on mange], je suis terrassé littéralement. Les semaines à 70h de boulot, les sujets de pression divers et trop variés, le confinement avec des voisins chaque jour plus insupportables, un home sweet home plus si sweet que cela et qui rime de plus en plus avec un étau ... et je te passe le reste, les piques qui s'apparentent à des pieux pour le garçon hyper sensible que j'ai conscience d'être en ce moment ... oui, c'est le cap Horn des ténèbres, une lessiveuse des plus redoutables qui m'interroge sur un point : tenir est encore possible mais combien de temps ?
Une contrariété avec ma nièce, une visite qui met le bordel dans ma tête, des chevilles douloureuses qui surpassent le reste des avatars physiques que je subis, des cauchemars toujours plus incessants et voilà ... ce dimanche, je suis ratatiné.
Oh certes, ce n'est pas la première fois. Mais c'est la première fois que je me demande combien de temps tout cela va tenir encore ...
Tto, perdu
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