16 juin 2021

Papy fait toujours de la résistance

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Ne me demande pas pourquoi, c'est aussi le charme de cet endroit que de te parler de sujets profondément graves mais aussi de choses inattendues comme aujourd'hui, de choses comme une musique qui trotte dans ma tête depuis plus de quinze jours parce que j'ai regardé une pièce de théâtre à la télévision, pièce au cours de laquelle je n'ai pas entendu ladite musique. C'est comme ça ...

Si "Papy fait de la résistance" est un film figurant au panthéon de mes références [au point que, le morale en berne, il est probable que je profite de mon célibat de ce soir pour le regarder à nouveau], le générique de fin et la musique l'accompagnant est une sorte d'apothéose qui ne se dément pas avec les années.

Alors oui je sais, tout y est grandiloquant, les cuivres sont assourdissant, les vocalises quasi exaspérantes et le lyrisme est aussi léger qu'une plâtrée de choucroute en pleine fête de la bière à Munich. Oui mais voilà, j'adore ça parce que justement, du lyrisme j'en voix partout dans ces plus de quatre minutes. Evidemment, raccrocher tout cela aux faits de résistance même s'ils sont potaches ne fait qu'en rajouter.

Oui oui, voilà, depuis que j'ai regardé l'affligeante captation télévisée de la pièce "Papy fait de la résistance", les images et le rythme du film me sont revenus ... ainsi que la fin ... et donc cette musique. Ce n'est pas banal ni si souvent que ce genre de choses se produit. Sauf que quand tu regardes bien les choses en face, les arpèges de la musique de Jean Musy, les violons et la construction de la mélodie ne peuvent que me plaire. Et les vocalises accentuent aussi l'adhésion notamment avec quelques arrangements très teintés années 80.

Ca sent l'épopée, ça sent le romanesque sarcastique et tout colle aussi bien à mon goût que cela me reste inéluctablement dans la tête. D'ailleurs, en se penchant sur la carrière du compositeur, on retrouve des collaborations avec [dans l'ordre alphabétique pour ne rien laisser supposer en termes de hiérarchie] Salvatore Adamo, Dick Annegarn sur "Bruxelles", Isabelle Aubret sur "L'hôtel des Africains", Charles Aznavour sur "Une vie d'amour", Barbara sur "Les amours incestueuses", Gilbert Bécaud, Marie-Paule Belle, Gérard Berliner, Jean-Michel Caradec, Petula Clark, Nicole Croisille sur "Une femme avec toi" et "Parlez-moi de lui", Dalida pour les arrangements de "Darla dirladada", Joe Dassin sur "Les Champs Élysées", Dave, Yves Duteil sur "Prendre un enfant par la main" ou "La langue de chez nous" comme "Tarentelle", les Gipsy Kings, Françoise Hardy, Il était une fois sur "J'ai encore rêvé d'elle", Michel Jonasz sur "Je voulais te dire que je t'attends", Gérard Lenorman, Jeanne Moreau, Nicolas Peyrac sur "So far away from L.A.", Demis Roussos, Véronique Sanson sur "Vancouver" ...  ça fait du monde et ça coche pas mal de chansons qui soulèvent des souvenirs personnels.

Donc je ne sais pas ce que tu fais ce soir, mais moi ce soir, je sais que "Papy fait de la résistance" est au programme.

Tto, plongé dans un peu d'évasion

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